1978
Jeff Barnel / Pascal Sevran
Et revoilà mon cœur entre deux parenthèses
Pour un bonheur fragile et que tu m'as prêté
Et que je te rendrai embelli si possible
De quelques souvenirs faciles à oublier
Quand on écrit l'amour sur du sable en vacances
Il faut savoir qu'un jour la pluie l'effacera
C'est prendre avec son âme des risques misérables
Que de croire le soleil moins vulnérable que nous
Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
Dans tous les trains qui partent je t'ai laissé partir
Rien n'est jamais très grave, rien n'est jamais sérieux
Il faudrait que j'apprenne à t'aimer au présent
Il faudrait que je crois tout
Même tes silences
Et le calme insolent de tes regards d'enfant
Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
La vie, la vie c'est fou, c'est doux, c'est rien
Des parfums de vanille, des jardins d'autrefois
Quand on s'arrête un peu au bord de son enfance
On croit à des façons qu'on avait oublié
Mais je garde toujours au fond de ma mémoire
L'odeur vague et tranquille d'un grand matin d'été
Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
Si je me suis battue debout contre les ombres
Et cachée dans la nuit pour étouffer ma voix
Des bravos et des larmes seront ma récompense
Pour un rideau qui tombe, un autre qui se lève
Demain et dans mille ans Je recommencerai
Voilà pourquoi je chante, voilà pourquoi je t'aime
Voilà pourquoi ma vie a besoin de ta vie
De ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie, de ta vie…
~ Musique ~