1969
F.Migliacci/C.Mattone/S.Lebrail
Dans l'aube qui s'apprête, déjà s'ouvrent les lilas
Et pourtant j'ai froid, et pourtant j'ai froid
Au bout de ma fenêtre
Le soleil se reflète sur les toits
Et pourtant j'ai froid, et pourtant j'ai froid
Je me sens perdue, mon lit est grand comme un désert
Et dans mon cœur sont revenus les jours d'hiver
La vie loin de toi, la vie loin de toi
C'est comme un ciel qui ne verrait jamais le jour
Ma chance et ma joie
Me viennent de toi
Et mes étés portent le nom de ton retour
Ne tarde pas, j'ai si froid
Sans ton amour
Ta place est encore chaude je l'entoure de mes bras
Et pourtant j'ai froid, et pourtant j'ai froid
Mais ce n'est pas ta faute
Je sais qu'un jour ou l'autre tu me reviendras
Et pourtant j'ai froid, et pourtant j'ai froid
Le bonheur, vois-tu ?
Ce n'est peut-être qu'espérer
Et puis après s'être perdu, se retrouver
La vie loin de toi, la vie loin de toi
C'est comme un ciel qui ne verrait jamais le jour
Ma chance et ma joie
Me viennent de toi
Et mes étés portent le nom de ton retour
Ne tarde pas, j'ai si froid
Sans ton amour
Ne tarde pas
Car j'ai si froid
Ne tarde pas
Car j'ai si froid
Ne tarde pas
Car j'ai si froid.