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Orlando

orlando biographie

Orlando, de son vrai nom Bruno Gigliotti, est un producteur de renom, frère cadet de Dalida.
De ses origines italiennes, il a conservé l’accent coloré, le verbe haut, voire une certaine exubérance. Mais sous cette façade affichée de prime abord, l’homme est réservé, tout en charme. Et les mots se bousculent pour le décrire : fidélité, générosité, humour, passion, énergie, témérité, talent. Haut en couleur, haut en tout...

  orlando chanteur DalidaItalien né au Caire (Égypte), Français de coeur, et d’élection, Orlando est à lui seul, une véritable multinationale. Authentique homme-orchestre, il sait mieux que quiconque allier la magie du show à la rigueur du business tout en évitant soigneusement de tomber dans les travers du show-business. Il revient de loin, lui qui mène sa propre campagne d’Égypte au début des années soixante avec, pour principale arme, le mémorable tube Ya Mustapha repris plus tard par BOB AZZAM. Fraîchement débarqué en juin 1960 dans l’Hexagone, Orlando commence par s’illustrer dans la chanson (Elle a des yeux d’ange, Petit démon, Derniers baiser, Si tu m’aimes autant que ça...) avant de se raviser cinq ans après. Sa vocation n’est pas d’occuper le devant de la scène, mais plutôt d’être en retrait pour pousser d’autres talents sous les projecteurs et les mener sur la voie du succès.

“Je ne me suis jamais contenté d’un strapontin, j’ai toujours voulu mon fauteuil, je ne l’ai pas eu comme chanteur mais je l’ai eu en tant que producteur”.

Pendant ce temps, le coeur de la France bat au rythme des années DALIDA, immense vedette populaire, modèle de millions de jeunes filles. Orlando voue une admiration sans bornes à son aînée. 

En 1966, il devient son directeur artistique chez Barclay. orlando dalidaFort de la confiance qu’elle lui témoigne, il n’a de cesse de s’en montrer digne sans jamais la décevoir, jamais la trahir. Sous son impulsion, s’amorce une réelle transformation artistique.
À force de travail, de patience, d’écoute mais aussi beaucoup d’amour, il fera de la star adulée un véritable mythe. Étoffant son répertoire de nouvelles influences musicales, DALIDA confirme son énorme popularité, conquise dix ans plus tôt avec Bambino, et développe une carrière parallèle en Italie et en Allemagne, où ses disques battent des records de vente.

Son succès est mondial. En 1970, Le tandem DALIDA-Orlando franchit une nouvelle étape ; Orlando crée son propre label, International Show (qui deviendra Orlando Productions). Il est alors le premier producteur indépendant du showbusiness français. Ce coup de poker a pour catalyseur une véritable “bombe” (terme typiquement orlandien désignant un tube), Darladirladada, qui dynamite les charts et les bacs des disquaires. Encore une fois, le succès dépasse largement le cadre hexagonal. En France, en “Je ne me suis jamais contenté d’un strapontin, j’ai toujours voulu mon fauteuil, je ne l’ai pas eu comme chanteur mais je l’ai eu en tant que producteur.” Europe, au Canada, en Amérique du Sud jusqu’au Proche- Orient où elle est une divinité, les disques d’or se succèdent à une cadence vertigineuse. C’est la fameuse “Orlando’s touch”. Une vision fine et intelligente du métier qui privilégie, avant tout, le long terme.

C’est un fait, cet homme est un visionnaire. L’intuition chez lui, est une seconde nature. Orlando et DALIDA sont ainsi les premiers Français à s’initier au mouvement disco et à implanter ce courant sur notre territoire avec J’attendrai. Entre autres innovations, le producteur propose (bien avant tout le monde) le premier clip musical, le premier medley Génération78, avec BRUNO GUILLAINqui donne la réplique à DALIDA, et le premier titre raï Salma ya salama — les Israéliens accueilleront le président SADATE lors de sa visite dans l’État hébreu le 19 novembre 1977 au son de cette chanson.
dalidaC’est encore et toujours Orlando qui encourage DALIDA à se produire au Carnegie Hall, à New York, en décembre 1978, et au Palais des Sports de Paris (qui n’avait, jusque-là, jamais accueilli de chanteuse) durant trois semaines en janvier 1980 (show produit par JACKIE LOMBARD et mis en scène par LESTER WILSON, chorégraphe de JOHN TRAVOLTA dans Saturday Night Fever), deux salles où elle triomphe. Toujours en avance d’une mode, Orlando réussit à occuper la meilleure place, la tête de locomotive, laissant aux autres le soin de prendre le train en marche. Des studios d’enregistrement aux plateaux de télévision en passant par la scène, Orlando, se montre attentif au moindre détail de la carrière de DALIDA. En 1977, il produit et réalise avec MICHEL DUMOULIN le premier film sur une artiste de son vivant DALIDA pour toujours. Il coproduit avec JEANCHRISTOPHE AVERTY, pour la télévision en 1984, Dalida idéale. Sans oublier son étroite collaboration avec les CARPENTIERpour les shows de DALIDA.
Un perfectionnisme reflétant le respect qu’il porte à la fois à l’artiste et à son public.
J’ai eu la chance de naître dans une famille, avec un frère comme ça, il est pour beaucoup dans la longévité de ma carrière, il ne suffit pas d’avoir du talent, une artiste a besoin d’avoir à ses côtés quelqu’un qui vous aime vraiment.” (Dalida1976)
Intraitable, minutieux, il est omniprésent à ses côtés et poursuit son engagement avec la même exigence depuis sa disparition. Porté par une énergie à “déplacer les pyramides” (comme disent ses amis), Orlando ne se cantonne pas au seul rôle de légataire.  Depuis son départ en 1987, il oeuvre avec passion au rayonnement de la carrière posthume de DALIDA. Pour que l’étoile continue de briller au firmament, ce travailleur infatigable ne ménage pas ses efforts. Le fracassant “Dalida revival” entamé dès les années quatre-vingt-dix en est la plus éclatante illustration. On ne compte plus les tubes réédités, savamment réarrangés, les remixes
place dalidaau top de la programmation des discothèques les plus branchées, les parutions soignées de CD, DVD, coffrets, vinyles, les premières places au Top des ventes, les multiples ouvrages en librairie... De même que l’on ne compte plus les nombreux projets qui, sans son opiniâtreté, n’auraient pas vu le jour : l’inauguration de la place DALIDA en avril 1997 dans le 18e arrondissement de Paris — ornée d’un magnifique buste sculpté par ASLAN —, la comédie musicale Dalida, une vie (Canada, octobre 2003),  le téléfilm Dalida réalisé par JOYCE BUÑUEL en deux épisodes (France 2, mai 2005, ayant attiré plus de 13 millions de téléspectateurs) avec SABRINA FERILLI, CHRISTOPHE LAMBERT, CHARLES BERLING, ARNAUD GIOVANINETTI dans le rôle d’Orlando et ALESSANDRO GASSMAN. L’exposition 20 ans déjà à la mairie de Paris avec le soutien DE BERTRAND DELANOË, en mai 2007, attirera plus de 300 000 visiteurs. Il pourrait organiser une vente aux enchères des somptueuses robes de DALIDA, comme d’autres “ayants droit” l’ont déjà fait, lui, il préfère qu’elles deviennent patrimoine national et en fait don à la ville de Paris. Les discussions sont en cours avec le musée Galliera qui est prêt à les accueillir et qui organisera pour les “20 ans” de son départ une grande exposition DALIDA. Son rêve, faire un musée permanent avec tout ce qui a appartenu  à DALIDA, mais c’est un rêve difficile à réaliser.
La page suivante s’ouvre sur de nouvelles perspectives. Il se murmure qu’un long métrage sur sa vie et une comédie musicale sont en préparation.

pascal negre orlandoDans le parcours professionnel d’Orlando, il serait réducteurde ne voir que le “producteur et frère de Dalida”. Grand découvreur de talents, avec un flair infaillible pour trouver les succès, il a l’art de déceler la moindre fibre artistique, “producteur atypique” comme le surnomme son ami PASCAL NÈGRE, patron d’Universal Music. “Une belle amitié lie les deux hommes depuis longtemps”.
Orlando est à l’origine des succès de SHAKE originaire de Singapour en 1976 (Je viens de loin, Tu sais je t’aime, Rien n’est plus beau que l’amour), FRANÇOIS VALÉRY 1976 (Toutes les chansons d’amour sont tristes) GUY CRIAKI 1982 (Je m’en vais), de la jeune chanteuse belge MÉLODY1989 (Y’a pas que les grands qui rêvent, Chariot d’étoiles). Suivront FRÉDÉRIC CHÂTEAU (Le malheur des uns et le bonheur des autres, Les liaisons dangereuses), LES VAGABONDS (Le temps des yéyés, Nos plus belles années), ou encore la reine des “dancefloors” du début des années quatre-vingt-dix, INDRA (Let’s go crazy, Misery,...), CERENA en 2003 (Libre son premier succès, Toi tù en duo avec UMBERTO TOZZI et Laura non c’e en duo avec le chanteur italien NEK), sans oublier SACHA DISTEL pour lequel il a produit un de ces derniers 45t (Chiquita).

Au cinéma en 1984, dans le film produit par TARAK BEN AMMAR et réalisé par ROMAN POLANSKI, c’est Orlando qui obtient pour CRIS CAMPION (batteur du groupe KOEUR’S, Allo,allo Elodie) le rôle de la “grenouille” dans le film Piratesprésenté en ouverture du Festival de Cannes en 1986. C’est encore lui, qui lance CHRISTOPHE HÉRAUT (David dans la comédie musicale Spartacus le Gladiateur, en 2004, au Palais des Sports ; ensuite il sera Ben Hur de ROBERT HOSSEIN en 2006 au Stade de France). En tout, Il a produit une cinquantaine d’artistes. Mais la perle de son écurie (comme il le dit lui-même), celle qui incarna la superbe Esméralda dans Notre-Dame de Paris, est HÉLÈNE SÉGARA ; adorée du public depuis son premier succès Je vous aime adieu en 1996, maintes fois récompensée par la profession, dix millions de disques vendus, et de gros succès populaires (Il y a trop de gens qui t’aiment, Elle tu l’aimes, L’amour est un soleil, Vivo per lei en duo avec ANDRÉA BOCELLI, On n’oublie jamais rien on vit avec en duo avec LAURA PAUSINI). Oui, assurément, HÈLÈNE est l’une des plus belles réussites d’Orlando. En 2000, à la cérémonie des NRJ Awards à Cannes en recevant son prix, Elle dira de lui : “Je veux remercier en premier, un homme qui a cru en moi plus que moi-même, Orlando mon oreille d’or.” Mais tous les succès d’Orlando, aussi fulgurants soientils, ne doivent rien au hasard tant son implication personnelle est évidente. Il est sur tous les fronts, donne le ton, entraînant dans un rythme effréné tous ceux qui travaillent à ses côtés.
Une cadence que connaissent bien pour l’avoir vécue de l’intérieur, ceux qui ont traversé “l’aventure Orlando” et ceux qui sont toujours au coeur du cyclone. De sa cousine ROSY, complice professionnelle qui fut aussi la secrétaire de DALIDA, à son directeur artistique de B.G. Productions ANTOINE ANGELELLI (compositeur de Robin des Bois, aujourd’hui à la tête du
label Dooble AA), en passant par MAX GUAZZINI qui fut son collaborateur et l’attaché de presse de DALIDA de 1976 à 1980 (avant de devenir président de la radio NRJ et du Stade Français), ou SÉBASTIEN PERNICE (manager du groupe SHAKA PONK) ou encore les jeunes auteurscompositeurs qui prêtèrent leur plume à DALIDA, PASCAL SEVRAN, PASCAL AURIAT, JEFF BARNEL, MICHAËLE, LANA et PAUL SEBASTIAN... Et son assistant depuis 2000, PHILIPPE TESSIER, ou THIERRY SAVONA son Community manager depuis 2001 ne diront pas le contraire. Tous sont les enfants d’Orlando. Pour autant, ce tableau serait incomplet si l’on omettait de mentionner la fidélité et la générosité d’Orlando.
Une fidélité inoxydable à sa soeur, bien sûr, mais aussi à ses amis, à ses valeurs. Il a ainsi largement favorisé la République libre de Montmartre, dont il est citoyen d’honneur, en acceptant de donner le nom de DALIDA au vin des vendanges de la Butte en 1997. Les bénéfices de cette vente étant reversés pour venir en aide aux anciens de Montmartre. En véritable oiseau de nuit adorant la vie, il a également contribué, par sa présence régulière, au succès des restaurants de GRAZIANO (Le Moulin de la Galette), de GÉRARD PÉDRON (Le Bistrot du Port et Les Jardins du Louvre).
Et si ce “dernier nabab”, comme le qualifie affectueusement son ami de toujours le producteur DOMINIQUE BESNEHARD, est un “pilier” du Mathis, sélect bar-restaurant parisien, il est beaucoup moins connu pour ses actions humanitaires menées auprès de différentes associations. Il n’en parle jamais. Autant il est intarissable sur DALIDA, autant il reste très discret sur cet aspect de sa vie. N’attendez pas qu’il vous raconte son parrainage de deux enfants au Cambodge ou ses visites rendues à des enfants malades, c’est peine perdue. Ces combatslà n’appartiennent qu’à lui. Orlando est un excellent conteur à la verve humoristique, mais c’est lui qui décide des chemins à emprunter. L’écouter en interview est un vrai bonheur !
Grand cinéphile, les idoles de sa jeunesse sont : BRIGITTE BARDOT (aujourd’hui une tendre amitié les lie ; elle dit de lui : “Tu resteras à jamais mon petit frère de coeur.”) et ALAIN DELON (il produit en 1973, le célèbre duo avec Dalida Paroles, paroles, une admiration jamais démentie.) ; mais aussi RITA HAYWORTH, AVA GARDNER, SOPHIA LOREN, MARYLIN MONROE, PAUL NEWMAN et MARLON BRANDO.
Son film mythique reste "Autant en emporte le vent". Passionné de politique et de sport, il n’hésite pas à se lever à 5 heures du matin pour suivre un match de tennis de son idole ROGER FEDERER. Comme tout Italien qui se respecte il adore le football, et c’est un inconditionnel du PSG dans sa formation actuelle.
Orlando Producteur DalidaAu cours de sa carrière, Orlando a été élu à deux reprises producteur indépendant de l’année : en 1991, au classement des producteurs indépendants du magazine Show Magazine, et dix ans plus tard en 2001, lors des Victoires de la musique à l’Olympia présentées par JEANLUC DELARUE, quand HÉLÈNE SÉGARA reçut la victoire de L’artiste féminine de l’année. En janvier 2011, FRÉDÉRIC MITTERRAND, ministre de la Culture, lui a décerné le grade de Chevalier de l’ordre des Arts et des Lettres. Résumer Orlando en trois mots ? Perfectionniste. Flamboyant. Pudique. Tout le paradoxe d’une âme noble. “Avec moi, c’est pour un jour ou pour la vie”. Rencontres d’une heure ou amis de toujours, tous le savent bien. Telle est sa philosophie, tel est le portrait d’un homme de coeur. Et c’est en cela qu’Orlando force le respect

CAMILIO DACCACHE

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