Dalida Icône de la Communauté LGBTQ+
Dalida, une étoile scintillante dans le firmament de la musique, a toujours su toucher les cœurs par sa sensibilité, son charisme et son glamour inégalé.
En 1972, elle devient l'une des premières grandes vedettes à aborder ouvertement l'homosexualité dans sa chanson emblématique « Pour ne pas vivre seul ». Avec des paroles avant-gardistes pour l'époque - "Pour ne pas vivre seul, des filles aiment des filles, et l'on voit des garçons épouser des garçons" - ce titre, malgré son interdiction à la radio, marque un tournant.
Sa proximité avec la communauté LGBTQ+ ne s'arrête pas là. Entourée de personnalités gays influentes telles que Pascal Sevran et Bertrand Delanoë, Dalida confie que leur compagnie lui est particulièrement agréable, renforçant ainsi son lien indéfectible avec cette communauté.
En 1973, elle dédie la chanson « Parle plus bas », tirée de la bande originale du film « Le Parrain », à son frère, mais également à la communauté gay. Elle chante avec une émotion palpable : "Parles plus bas car on pourrait bien nous entendre, le monde n’est pas prêt pour tes paroles tendres…".
En 1979, Dalida aborde de nouveau l'homosexualité avec « Depuis qu'il vient chez nous », une chanson touchante racontant l'histoire d'un homme contraint de refouler son homosexualité pour vivre une vie conventionnelle avec une femme.
Tout au long des années 1980, Dalida ne cache jamais son soutien indéfectible à la cause homosexuelle, que ce soit à la télévision ou à la radio. En 1982, sur les ondes de Radio Gay, elle déclare avec conviction : "L'homosexualité a toujours existé!". Puis, en 1985, lors du célèbre Jeu de la vérité animé par Patrick Sabatier, elle répond courageusement à Thierry Savona en affirmant devant toute la France : "Ce n'est pas une maladie, les homosexuels sont des gens comme tout le monde".
Aujourd'hui, Dalida demeure, plus que jamais, une icône incontestée et vénérée par la communauté gay française. Son héritage perdure, faisant d'elle un symbole d'amour, de tolérance et de compréhension.
Thierry Savona