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François Mitterand

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DALIDA  FRANCOIS MITTERAND
Les services secrets frémissaient d'appréhension : "Il court un grave danger", susurraient-ils. François Mitterrand, une fois arrivé devant la rue Lepic à Paris, se débarrassait de ses gardes du corps et de son chauffeur, s'aventurant seul, complètement seul, dans l'obscurité des rues, jusqu'au numéro 11 bis de la rue d’Orchampt, où se dressait majestueusement l'hôtel particulier de Dalida, semblable à un château perché sur les hauteurs de Montmartre.

Dès qu'une fenêtre de son agenda présidentiel s'entrouvrait, Mitterrand s'empressait de rejoindre Dalida pour un dîner aux chandelles, agrémenté d'un plateau de fruits de mer. Parfois en taxi, parfois en voiture, il n'hésitait pas à se garer dans la rue Lepic, prenant des risques parfois considérables lorsqu'il devait trouver une place de stationnement, mais le jeu en valait toujours la chandelle. Galant, il lui apportait régulièrement des roses, tandis qu'avec une malice juvénile, il se plaisait à se glisser incognito, parfois coiffé d'une simple casquette pour ne pas attirer l'attention. Toujours soucieux de son apparence.

Leurs escapades étaient ponctuées de moments secrets, comme cette virée clandestine dans un cinéma des Champs-Élysées, un événement qui aurait pu faire la Une des journaux à scandale.

Leur histoire remonte au début des années 1970 : Dalida, au sommet de sa gloire, se produit à Marseille sur l'invitation de Gaston Defferre, maire de la ville, pour un rassemblement du Parti socialiste. François Mitterrand, présent dans l'assistance, est immédiatement intrigué par la chanteuse. Après le spectacle, il insiste pour la rencontrer lors d'un dîner officiel. C'est le début d'une relation particulière, où le charme et la séduction jouent à cache-cache entre eux.

Aujourd'hui, une plaque commémorative rappelle leur liaison sur la façade de l'hôtel particulier. À l'époque où Dalida régnait encore en tant que diva éclatante, elle faisait livrer des fruits de mer de la brasserie Charlot, "roi des coquillages" de la place de Clichy, exclusivement pour Francois Mitterrand.

Amants ou simples amis ? La question persiste, alimentant les rumeurs. Orlando, frère et producteur de Dalida, témoin privilégié de leur relation, tranche : "Elle l'a toujours considéré comme un ami ; lui, n'a jamais cessé de chercher à la séduire."

Chaque fois que l'homme à la rose se risquait dans la rue d'Orchampt, on se préoccupait des dangers qu'il affrontait, mais personne n'imaginait les menaces qui pesaient sur cette femme engagée en politique par pure amitié, sans la moindre...

©Thierry Savona

 

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