Les hommages
Les hommages
Omar Sharif
« C’était une amie, une femme sensible et admirable, je l’aimais beaucoup. Je garde en souvenir notre première rencontre en Égypte, je l’avais trouvée très belle. Elle n’avait qu’une seule ambition : réussir, devenir une actrice. Elle avait déjà pour projet de partir pour la France, elle était très déterminée ! Elle avait une personnalité exceptionnelle. C’est aussi grâce à cette force qu’aujourd’hui son nom résonne dans le monde entier... ».
Dans les méandres de l'Égypte de 1954, deux destins se croisent, tissant les fils d'une amitié aussi solide que les pyramides qui ornent l'horizon : ceux de Dalida et d'Omar Sharif.
C'est cette année-là qu'Omar Sharif est propulsé sous les feux des projecteurs, repéré par le légendaire Youssef Chahine pour incarner un rôle marquant dans « Le démon du désert ». Adoptant le nom d'Omar El Sharif, il s'engage sur la voie d'une carrière fulgurante.
Pendant ce temps, Dalida entame son propre parcours artistique, se voyant offrir une opportunité exceptionnelle : devenir la doublure de la célèbre Rita Hayworth dans « Terre des Pharaons », sous la direction de Howard Hughes. Lors de ce tournage, les chemins de Dalida et d'Omar Sharif se croisent, un moment capturé dans l'étreinte d'un baiser éphémère. Cette rencontre marque le début d'une amitié sincère et durable.
Omar Sharif gravit rapidement les échelons de la renommée, devenant le prince du désert dans « Lawrence d'Arabie », suivi par un triomphe mondial avec « Docteur Jivago ». Son talent lui vaut un Golden Globe et l'admiration du monde entier, illuminant l'écran de sa présence magnétique dans plus de 60 films.
Pendant des années, Dalida et Omar Sharif entretiennent une amitié complice, se retrouvant dès que possible. Leurs liens se renforcent au fil du temps, ponctués de collaborations artistiques mémorables. En 1981, leur union sur scène dans l'inoubliable « My Fair Lady », réinventé sous les traits de « J’aurais voulu danser », enflamme les cœurs du public, scellant à jamais leur complicité sur les planches.
©Thierry Savona
Maurice Béjart
Elle est avant tout un être humain, un regard sincère, une fièvre ardente de pureté, une soif de connaître, une volonté de parfaire son travail comme sa vie.
Mais son travail n'est-il pas sa vie ?
C'est que la chanson derrière l'éclat factice qu'une certaine publicité jette en paillettes aux yeux du public, reste une école infaillible pour ceux que savent rester eux mêmes et ne pas céder au mirage de la vedette.
Chaque soir le public décape les maquillages, décoiffe les stars et déchire les fourreaux de satin pour aller jusqu'au cœur, jusqu'au point où s'arrêtent les limites insolentes du faux semblant, pour découvrir cette parcelle de l'être que nous possédons tous à égalité et que Dalida chante SIMPLEMENT
Maurice Béjart / 1974
Alain Delon
Profondément ému par la nouvelle de son départ, Alain Delon se tient aux côtés des nombreux amis, sa famille et du public de Dalida. Le 7 mai 1987, à Paris, il se joint à l'hommage national qui lui est offert lors de ses funérailles à la Madeleine, devant une foule immense, exprimant ainsi son respect et son amour pour la chanteuse.
Alain Delon entretient une relation particulière avec Dalida, une affection qui ne faiblit jamais. Il évoque souvent son souvenir avec une tendresse palpable, comme lors d'un hommage télévisé où il tient à souligner :
"Nos vies ont été tissées de nombreux moments partagés, entre rires et larmes. Nous avons entamé ensemble notre parcours dans les années 50, partageant un même toit, une proximité qui nous liait profondément. Dans les années 60, notre histoire a pris une tournure romantique, empreinte de passion et de tendresse.
Même après, notre amitié est restée indéfectible. Nous nous retrouvions souvent, car elle était une femme exceptionnelle à bien des égards.. Je dois dire que, comme femme avec un grand F, elle a fait l'unanimité.
DALIDA ET ALAIN DELON
Leur rencontre marque les débuts fulgurants de leurs carrières respectives. Au cœur des années 50, ils se retrouvent dans le même établissement hôtelier, partageant les premières étincelles de leurs rêves de devenir des "stars". Quelques mois plus tard, une chambre à rue Jean Mermoz devient le théâtre de leurs conversations animées, de leurs ambitions partagées, teintées d'une complicité naissante.
Les histoires évoquent un premier flirt, une anecdote qui, avec le temps, devient légendaire : celle des "œufs durs", symbole de leurs débuts modestes et de leur désir ardent de réussir.
Leurs trajectoires artistiques prennent leur essor de manière synchronisée : en 1956, Dalida devient une étoile montante tandis qu'Alain Delon fait ses premiers pas sur les plateaux de cinéma en 1957.
Leurs chemins se croisent régulièrement. En 1962, alors que Dalida est en tournée en Italie, Alain Delon fait également escale à Rome pour le tournage de "Le Guépard". Au cœur de cette effervescence, naît entre eux une passion, un amour aussi enflammé que clandestin, loin des regards scrutateurs et des projecteurs.
Combien de temps leur attirance mutuelle avait-elle couvé avant de s'embraser dans ce tourbillon d'émotions ? Dans l'intensité de leur liaison, Dalida ressent les tourments de sa vie sentimentale compliquée. Elle se confie à Alain, exprimant ses doutes et ses peurs. Dans un élan de compréhension et de respect, il accepte sa décision. Leur amitié demeurera, indéfectible, jamais altérée par le temps.
En 1972, naît une collaboration artistique mémorable : le duo sur "Paroles paroles", générique d'une émission italienne. Alain Delon, complice, rejoint Dalida sur cette chanson emblématique, capturant sur bande son leur complicité unique.
En 1973, malgré des emplois du temps chargés, leur succès conjoint avec "Paroles paroles" résonne à travers le monde, conquérant les classements musicaux dans plusieurs pays.
En 1983, le lien entre eux reste fort. Dalida, inspirée par la musique du dernier film d'Alain Delon, enregistre "J'aime". Il répond à son invitation à un spectacle télévisé dédié écoutant avec émotion cette chanson dédiée, tissant ainsi un autre chapitre de leur histoire commune.
©Thierry Savona
Anouck Aimé
Anouck Aimé, dans un élan d'émotion, témoigne avec tendresse de son amitié profonde avec Dalida, une complicité qui transcende les frontières du travail artistique. Bien que leurs chemins professionnels ne se soient jamais croisés, dans la vie quotidienne, elles étaient intimement liées. Leurs domiciles à Montmartre, les rencontres régulières chez leur ami commun "Grazziano" rythmaient leur amitié, les rapprochant comme des sœurs.
"Dalida, dans toute sa simplicité, sa gentillesse, sa grâce féminine, imprégnait leur quotidien de sa présence chaleureuse". Pour Anouck, elle demeure toujours présente, une figure familière qui habite son cœur, tout comme Jacques Prévert, dont elle porte également le souvenir avec une profonde affection. Ces êtres chers semblent toujours prêts à croiser son chemin, à chaque coin de rue, rappelant la permanence de leur influence bienveillante dans sa vie.
Le choix qu'a fait Dalida, elle le respecte pleinement, car son amie demeure une part indissociable d'elle-même, une présence qui transcende les distances et le temps, un réconfort perpétuel dans les méandres de l'existence.
"Nous n'avons jamais travaillé ensemble, mais dans la vie nous étions très proche l'une de l'autre, non seulement nous habitions toutes les deux Montmartre et on se retrouvait au moins trois fois par semaine chez notre ami « Grazziano ».... C'était une femme d'une simplicité, d'une gentillesse d'une féminité... c'était comme une sœur !
Pour moi elle est toujours là, c'est un peu comme Prévert que j'aimais énormément .... Ce sont des être qui quand je marche, je crois toujours qu'au coin de la rue je vais les rencontrer... Et puis elle a fait un choix et je respecte tout à fait son choix et je n'ai pas de mal de ce choix parce qu'elle est toujours avec moi..."
Anouck Aimé / TF1 1988
©Thierry Savona
Brigitte Bardot
Brigitte Bardot exprime une profonde tristesse à l'annonce du départ de celle qu'elle chérissait comme une sœur. Dans son ouvrage autobiographique "Le carré de Pluton", paru en 1999, elle offre un témoignage renouvelé et émouvant en l'honneur de Dalida. :
"... C'était une femme au fond d'elle-même merveilleuse, grave, intelligente et bourrée de talent. Elle était belle et semblait avoir pris à la vie tous les atouts de la réussite. Elle est partie désespérée sans amour véritable, à la recherche de l'absolu. J'étais quelque part sa sœur, sa jumelle, je la pleure, je la pleurerai car elle était et restera unique. BB ".
Dalida et Brigitte Bardot ont tissé des liens étroits dès les années 50, marqués par une admiration réciproque. Leur rencontre en 1958 scelle une amitié profonde, nourrie par une complicité évidente et des affinités multiples. Brigitte Bardot, fervente supportrice de Dalida, assiste discrètement à ses concerts, signe de son attachement sincère à l'artiste.
En 1967, lors d'un moment difficile pour Dalida, Brigitte Bardot lui offre refuge dans sa maison isolée à Saint-Tropez, la célèbre "La Madrague", offrant ainsi un havre de paix loin des tumultes médiatiques. Cette généreuse proposition fait grand bruit dans la presse de l'époque, soulignant l'amitié sincère qui unit les deux icônes.
Tout au long de leur amitié, Dalida soutient Brigitte Bardot dans son engagement passionné pour la protection des animaux. Leur complicité reste intacte au fil des décennies, malgré leurs emplois du temps chargés. Comme le souligne avec tendresse Brigitte Bardot, elles se retrouvent dès que possible, se considérant mutuellement comme de "bonnes copines".
©Thierry Savona
Charles Aznavour et Dalida
CHARLES AZNAVOUR ET DALIDA
L'histoire entre Dalida et Charles Aznavour débute en 1956, lorsqu'ils se rencontrent pour la première fois. Ébloui par le charisme de Dalida, Charles Aznavour l'invite à rejoindre le programme de son prochain spectacle à l'Olympia en mars 1957. Cette même année, il lui écrit deux chansons marquantes : "Aie mourir pour toi", qu'il reprendra également, et "Pour garder", témoignant ainsi de son admiration pour son talent.
De cette rencontre naît une amitié sincère entre les deux artistes, scellée par leur collaboration artistique. En 1964, pour le retour de Dalida à l'Olympia, Charles Aznavour compose pour elle "La Sainte Totoche", une chanson empreinte de complicité et de respect mutuel. Leur lien se renforce encore lorsqu'ils interprètent en duo "Quand on s'aime" pour la télévision en 1967, partageant ainsi un moment de légèreté et de joie.
Dans les années 70, en signe de reconnaissance envers cette amitié durable, Dalida enregistre en secret "La Mama" lors d'une émission de télévision à laquelle Charles Aznavour devait participer. Bien que ce titre reste inédit pour des raisons diverses, il demeure un témoignage poignant de leur complicité artistique.
En 1996, Orlando présente cette version de "La Mama" sur l'album "A ma manière", permettant à Charles Aznavour de découvrir cette interprétation émouvante. Il rend alors hommage à Dalida en la qualifiant d'amie et d'artiste exceptionnelle, la plaçant aux côtés d'Édith Piaf parmi les plus grandes interprètes de la chanson française.
©Thierry Savona
Charles Trenet
"..C'était une artiste complète et une grande femme de cœur, très humaine. Je ne comprends pas son geste mais je le respect. Nous nous étions tellement amusé ensemble, lorsque je lui avais écrit "Le visage de l'amour" il y a à peine plus d'un an. C'est terrible la solitude des artistes et je veux garder le souvenir de son sourire..."
Charles Trenet / 1987
La rencontre entre Dalida et Charles Trenet en 1958 marque le début d'une relation artistique et amicale exceptionnelle. Après avoir été captivé par la performance de Dalida lors d'un concert à Bobino, Charles Trenet exprime publiquement son admiration pour la femme et l'artiste qu'elle incarne, déclarant dans le magazine « Music-hall » : « Quelle femme ! Quelle personnalité ! Je suis conquis… ». Cette première étincelle marque le début d'une collaboration artistique et d'une amitié durable.
Tout au long de leur carrière respective, Dalida et Charles Trenet se croisent régulièrement, partageant des moments de complicité et d'échange. En 1971, lors d'une émission de télévision, Charles Trenet accompagne Dalida au piano pour interpréter en duo "Que reste-t-il de nos amours". Ému par son interprétation, il l'encourage à intégrer cette chanson à son répertoire. Dalida saisit cette opportunité et enregistre ce titre, qui deviendra un incontournable de son répertoire.
En 1976, Dalida rend hommage à Charles Trenet en reprenant l'un de ses plus grands succès, "La mer", dans une version empreinte de nostalgie pour son album de reprises « Coup de chapeau au passé ». Interrogé sur cette reprise, Charles Trenet répond avec poésie : « Dalida est la sirène de ma mer… », témoignant ainsi de son admiration pour l'interprétation unique de Dalida.
L'attachement entre les deux artistes se renforce au fil des années. En octobre 1985, lors de sa participation au « Jeu de la Vérité », Dalida est émue par l'amour et l'enthousiasme du public, qu'elle décrit comme ayant « le visage de l’amour ». Profondément touché par cette déclaration, Charles Trenet compose spécialement pour elle une chanson intitulée « Le visage de l’amour ». Dalida, honorée par ce geste, choisit de donner à son dernier album en 1986 le même titre, scellant ainsi l'histoire d'une amitié artistique et sincère, où la musique se mêle à l'émotion avec une rare intensité.
©Thierry Savona
Coluche
En 1985, lors d'une interview pour un magazine, Coluche partageait une réflexion profonde sur la vérité artistique et l'impact émotionnel de Dalida. Avec une sincérité désarmante, il déclarait : "Etre vrai, voilà la règle ! Dalida n'a jamais écrit ni une musique, ni une parole. Or tout le monde connaît plus de quinze chansons de Dalida. Elle n'en a jamais écrit une seule, mais parce qu'elle les a tellement habitées, parce qu'elle a tellement mis sa vie dedans en jeu avec, c'est elle Dalida, quoi, et le mec qui a écrit la chanson il est inconnu."
À travers ces mots empreints de vérité, Coluche met en lumière la puissance de l'interprétation et de l'authenticité dans l'art de Dalida. Il souligne l'incroyable capacité de Dalida à incarner chaque chanson avec une intensité et une émotion uniques, transcendant ainsi les limites de l'auteur pour créer un lien profond avec son public. Pour Coluche, Dalida est bien plus qu'une interprète : elle est une force de vie, une présence indéniable dans le paysage musical.
En évoquant l'histoire de Dalida, Coluche fait également un parallèle avec sa propre expérience, affirmant que l'authenticité de son parcours est aussi vraie que la sienne. Il rend ainsi un vibrant hommage à la femme et à l'artiste qu'était Dalida, reconnaissant son impact indélébile sur la scène artistique et culturelle.
©Thierry Savona
Eddy Barclay
DALIDA EDDIE BARCLAY
Lors d'une interview télévisée émouvante avec un journaliste de TF1, Eddie Barclay, le célèbre producteur, exprime sa profonde Lors d'une longue et émouvante interview télévisée avec un journaliste de TF1, Eddie Barclay, le célèbre producteur, exprime sa profonde émotion à l'annonce de la disparition de Dalida, une artiste avec qui il a partagé une relation professionnelle et amicale unique depuis les débuts de sa carrière.
Avec une sincérité touchante, Barclay célèbre le génie artistique de Dalida, la qualifiant de "la plus grande interprète de la chanson française". Il témoigne de l'impact significatif de leur collaboration, rappelant comment elle a été une figure clé dans le lancement de sa première maison de production en 1956. Il se souvient avec gratitude de son rôle dans le démarrage de sa carrière, soulignant que Dalida lui a offert la chance de lancer son premier 45 tours.
Malgré les défis et les moments difficiles, notamment lorsque Dalida a quitté sa production, Barclay insiste sur le fait qu'ils sont toujours restés amis. Il exprime son admiration constante pour elle, soulignant sa beauté et l'affection inébranlable du public à son égard. Barclay exprime son incompréhension face à la décision tragique de Dalida de mettre fin à sa vie, regrettant qu'elle n'ait pas appelé ses amis pour obtenir de l'aide dans ce moment difficile.
Dans ses paroles, Barclay rend hommage à la grande artiste qu'était Dalida tout en exprimant sa tristesse et son désarroi face à sa perte soudaine.
"lle était sans aucun doute la plus grande interprète de la chanson française, son succès n'a jamais cessé. C'est elle qui ma permis de lancer mon premier 45 tours et lorsqu'elle a quitté ma production ça a été un coup dur. Mais finalement nous sommes toujours restés amis. J'avais et j'ai toujours une grande admiration pour elle et je ne comprends pas qu'une femme si belle, si aimé du public est choisie hier soir de tout arrêter, je ne comprends pas. Elle aurait seulement passé un coup de fil à nous ses amis, on aurait accouru...."
Eddie Barclay / 1987
©Thierry Savona
François Mitterand
DALIDA FRANCOIS MITTERAND
Les services secrets frémissaient d'appréhension : "Il court un grave danger", susurraient-ils. François Mitterrand, une fois arrivé devant la rue Lepic à Paris, se débarrassait de ses gardes du corps et de son chauffeur, s'aventurant seul, complètement seul, dans l'obscurité des rues, jusqu'au numéro 11 bis de la rue d’Orchampt, où se dressait majestueusement l'hôtel particulier de Dalida, semblable à un château perché sur les hauteurs de Montmartre.
Dès qu'une fenêtre de son agenda présidentiel s'entrouvrait, Mitterrand s'empressait de rejoindre Dalida pour un dîner aux chandelles, agrémenté d'un plateau de fruits de mer. Parfois en taxi, parfois en voiture, il n'hésitait pas à se garer dans la rue Lepic, prenant des risques parfois considérables lorsqu'il devait trouver une place de stationnement, mais le jeu en valait toujours la chandelle. Galant, il lui apportait régulièrement des roses, tandis qu'avec une malice juvénile, il se plaisait à se glisser incognito, parfois coiffé d'une simple casquette pour ne pas attirer l'attention. Toujours soucieux de son apparence.
Leurs escapades étaient ponctuées de moments secrets, comme cette virée clandestine dans un cinéma des Champs-Élysées, un événement qui aurait pu faire la Une des journaux à scandale.
Leur histoire remonte au début des années 1970 : Dalida, au sommet de sa gloire, se produit à Marseille sur l'invitation de Gaston Defferre, maire de la ville, pour un rassemblement du Parti socialiste. François Mitterrand, présent dans l'assistance, est immédiatement intrigué par la chanteuse. Après le spectacle, il insiste pour la rencontrer lors d'un dîner officiel. C'est le début d'une relation particulière, où le charme et la séduction jouent à cache-cache entre eux.
Aujourd'hui, une plaque commémorative rappelle leur liaison sur la façade de l'hôtel particulier. À l'époque où Dalida régnait encore en tant que diva éclatante, elle faisait livrer des fruits de mer de la brasserie Charlot, "roi des coquillages" de la place de Clichy, exclusivement pour Francois Mitterrand.
Amants ou simples amis ? La question persiste, alimentant les rumeurs. Orlando, frère et producteur de Dalida, témoin privilégié de leur relation, tranche : "Elle l'a toujours considéré comme un ami ; lui, n'a jamais cessé de chercher à la séduire."
Chaque fois que l'homme à la rose se risquait dans la rue d'Orchampt, on se préoccupait des dangers qu'il affrontait, mais personne n'imaginait les menaces qui pesaient sur cette femme engagée en politique par pure amitié, sans la moindre...
©Thierry Savona
Frédéric Mitterrand
En 1988, un an après la tragique disparition de Dalida, Frédéric Mitterrand, toujours profondément attristé par la perte de celle qu'il affectionnait tout particulièrement, prononça des paroles poignantes lors de l'hommage rendu à Dalida dans l'émission "La gloire et les larmes" diffusée cette année-là.
"Il est dit qu'au sixième jour des tourments, les âmes qui ont tant lutté trouvent une force renouvelée pour affronter l'avenir... Quel était donc ce nouvel horizon que Dalida attendait ?
Le sixième jour est passé, mais son absence se fait toujours ressentir avec la même intensité. Nous ne saurons jamais si elle s'est simplement endormie juste avant son arrivée, ou si elle l'a suivie là où elle désirait être menée, vers cette paix qu'elle souhaitait tant pour les êtres qu'elle chérissait... Elle nous laisse en héritage des millions de chansons, sans rien demander en retour. On a souvent pensé qu'elle n'avait pas eu sa chance au cinéma... Mais en réalité, c'est le cinéma qui n'a pas eu la chance de croiser suffisamment le chemin de Dalida.
Elle demeure et demeurera une icône pour les générations à venir."
©Thierry Savona
Gilbert Becaud
En 1987, lors d'un hommage rendu à Dalida, Gilbert Bécaud exprima son désarroi avec une émotion palpable : "Je ne peux tout simplement pas y croire... Elle était une amie, je l'admirais, je l'aimais, je suis complètement bouleversé. Je ne comprends pas, je ne comprends pas..."
Dans un élan poignant, il décida de lui dédier et d'interpréter la chanson "L’absent" : "Quelle lourde charge que l'absence de l'ami, celui qui chaque soir s'asseyait à cette table et qui ne viendra plus. La mort est une misère, elle transperce le cœur et nous détruit de l'intérieur. Un jour, elle avait dit : 'Quand viendra mon départ, vers ces contrées lointaines par-delà les horizons, ne pleurez pas pour moi, levez plutôt vos verres et trinquez à mon éternité...'"
DALIDA ET GILBERT BECAUD
Ils se sont rencontrés sur la scène de l'Olympia en septembre 1957, où Dalida est passée en tête d'affiche après Gilbert Bécaud. Dès cet instant, une complicité indéfectible s'est installée entre eux.
Gilbert Bécaud, compositeur prolifique, a offert à Dalida des chansons emblématiques, qu'elle a interprétées avec brio dans plusieurs langues, propageant ainsi leur génie à travers le monde. Parmi ces chefs-d'œuvre figurent "Le jour où la pluie viendra", qui a connu un immense succès en Allemagne sous le titre "Am tag als der regen kam", et "Je reviens te chercher", une chanson profonde et émouvante spécialement créée pour marquer le retour de Dalida à la scène après une période difficile.
"Je reviens te chercher", un véritable hymne dans la carrière de Dalida, fut une création sur mesure de Gilbert Bécaud pour marquer son retour très attendu sur la scène mythique de l'Olympia en 1967. Cette chanson revêt une signification toute particulière, symbolisant le retour de Dalida à la vie et à la scène après une période sombre marquée par une tentative de suicide en février de la même année.
Dans ces paroles poignantes, Dalida exprime sa quête d'amour envers son public, comme un poignant pardon : "Je reviens te chercher, je savais que tu m'attendais, je savais que l'on ne pourrait se passer l'un de l'autre longtemps". Cette déclaration d'amour sincère résonne comme un lien indéfectible entre Dalida et son public, une promesse de retrouvailles après les épreuves.
Gilbert Bécaud, l'âme créatrice derrière cette chanson, a publiquement reconnu que le succès de "Je reviens te chercher" revenait en grande partie à Dalida. Sa voix puissante et émouvante a su donner vie à ces mots chargés d'émotions, faisant de cette chanson un incontournable de son répertoire et un véritable symbole de résilience et d'amour.
Le lien entre eux va au-delà de la simple collaboration artistique : ils partagent une profonde amitié. Ils ont souvent partagé la scène et ont chanté ensemble en duo, créant des moments musicaux magiques et inoubliables.
Cette connexion musicale et humaine est également marquée par des gestes touchants, comme lorsque Dalida a interprété "Croquemitoufle", une chanson de Gilbert Bécaud, à la radio en 1964, ou lorsque l'épouse de Gilbert Bécaud a offert en 2012 à Orlando, le frère de Dalida, une bande sonore d'un enregistrement privé où Gilbert Bécaud proposait à Dalida d'interpréter sa dernière composition "Quand tu n'es pas là". Ces moments symbolisent l'attachement sincère et durable entre ces deux légendes de la chanson française.
©Thierry Savona
Jacques Chirac
DALIDA ET JACQUES CHIRAC :
Jacques Chirac a rendu un hommage émouvant à Dalida à la télévision, exprimant qu'il a été traumatisé à l'annonce de son suicide. La disparition soudaine de Dalida l'a profondément touché, et il a pris conscience avec une grande tristesse de la solitude qui était la sienne malgré sa célébrité éclatante.
Pour Jacques Chirac, Dalida était bien plus qu'une artiste de la chanson française ; elle était une figure émouvante et rayonnante, une véritable grande dame dont le talent continuera, selon lui, à nous enchanter pendant de nombreuses années encore.
©Thierry Savona
Jacques Lang
DALIDA ET JACQUES LANG
L'annonce de la disparition de Dalida m'a laissé sans voix. Son œuvre, un hymne chaleureux à la vie, reflétait sa personnalité généreuse et pleine de tendresse. Pour moi, elle était bien plus qu'une grande dame de la chanson française ; elle était une amie proche, qui savait exprimer avec pudeur et délicatesse les émotions les plus profondes.
Dalida incarnait également le symbole de la splendeur rayonnante du métissage des cultures. Originaire d'un autre pays méditerranéen, elle a enrichi la France de son talent exceptionnel, contribuant ainsi à l'éclat de notre patrimoine artistique.
Jacques Lang
Johnny Hallyday
Lors d'une interview en 1987, Johnny Hallyday a exprimé sa tristesse à l'annonce de la disparition de Dalida. Il a partagé des mots émouvants, décrivant leur amitié et les souvenirs précieux qu'ils ont partagés. Dalida avait toujours un mot d'encouragement pour lui, ce qui rend sa disparition d'autant plus dommageable à ses yeux.
DALIDA ET JOHNNY HALLYDAY
Dans les vibrantes années 1960, Dalida et Johnny Hallyday insufflaient une énergie électrisante dans le paysage musical français. Leur rencontre artistique a été marquée par une décision audacieuse de Johnny, alors âgé de 17 ans, de graver son premier 45 tours avec le dernier succès de Dalida, "T'aimer follement". Ce partenariat, bien que suscitant des réactions variées, a planté les graines d'une relation artistique et amicale florissante.
Au fil des saisons musicales, leurs voix se mêlaient souvent sur scène, rivalisant parfois sur les tubes à succès. Leurs noms étaient synonymes des hits du moment, qu'ils interprétaient avec une passion débordante. En 1962, ils ont partagé une séance photo mémorable, révélant une complicité étonnante lors d'une leçon de twist captivante pour le public français.
Au début de l'année 1963, les ondes résonnaient à l'unisson des voix ensorcelantes de Dalida et Johnny Hallyday, propulsant ces deux légendes au sommet des charts de toutes les radios françaises. Dans une vague d'adoration sans précédent, chaque journal célébrait le dernier sondage de Radio Monte-Carlo, proclamant Dalida et Johnny comme les incontestables champions de la chanson, couronnés de l'Oscar tant convoité.
Malgré leurs emplois du temps chargés, ils se portaient mutuellement lors de leurs concerts respectifs. En 1964, alors que Dalida illuminait la scène de l'Olympia, Johnny, alors militaire, trouva le temps de venir la soutenir, bravant les regards curieux des paparazzis.
Leur amitié et leur collaboration se sont enracinées au fil des ans, ponctuées de galas partagés et de dîners entre complices. Johnny est resté un fidèle compagnon pour Dalida, témoignant son admiration comme il le déclara "pour cette très belle femme" dont l'éclat musical ne s'est jamais estompé. En 1995, il s'est même associé à une soirée spéciale en son honneur, célébrant son amour et son respect indéfectibles pour cette icône intemporelle de la chanson française.
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JULIO IGLESIAS
"... Je connaissait très bien Dalida, j'aimais profondément Dalida et je n'ai pas compris son geste, je n'ai pas cru l'annonce de son départ. Nous avons chanté souvent ensemble. La première fois que nous avons chanté, je l'ai prise dans mes bras et elle m'a dit : Chanter ensemble oui, mais me prendre dans les bras non ! Et puis nous nous sommes rapprochés. C'était une femme très respectable...".
DALIDA ET JULIO IGLESIAS
Dans les années 70, Dalida est captivée par la voix envoûtante de Julio Iglesias. Fraîchement débarqué sur la scène musicale française, il enflamme immédiatement les cœurs avec son charisme incontestable. De son côté, Julio Iglesias est profondément impressionné par la carrière éclatante et le charme irrésistible de Dalida.
En décembre 1980, lors d'un spectacle dédié à son talent, Julio Iglesias convie Dalida à partager la scène avec lui pour une interprétation en duo du classique intemporel "La vie en rose". L'alchimie entre ces deux icônes de la musique est palpable, et leur collaboration suscite un enthousiasme débordant. L'année suivante, en juillet 1981, ils entreprennent une tournée mondiale ensemble, enflammant les salles et les cœurs des spectateurs partout où ils passent. Leur harmonie musicale les propulse même en couverture du prestigieux magazine "Jour de France".
Au milieu des feux de la rampe, des rumeurs d'une passion amoureuse entre Julio Iglesias et Dalida enflamment les esprits. Mais malgré les spéculations, ni l'un ni l'autre ne confirmera officiellement cette romance. Leur amitié, teintée de respect et d'admiration réciproques, transcende les rumeurs et perdure jusqu'à ce jour funeste de 1987.
Au-delà des projecteurs, un lien indéfectible les unit. Leurs retrouvailles sur les plateaux de télévision illuminent chaque émission de leur complicité étincelante, témoignant de leur profonde amitié. Julio Iglesias évoque régulièrement son affection pour Dalida avec une tendresse infinie, reconnaissant en elle une grande dame de la chanson française, dont l'héritage artistique demeure une source d'inspiration inépuisable pour lui et pour le monde entier.
©Thierry Savona
Line Renaud
"J’ai perdue une amie, une sœur. Elle est toujours dans mon coeur, elle va me manquer. J'aimais la femme parce qu'elle avait su garder des qualités rares. Elle était d'une grande pureté d'âme. Et à l'époque dure qu'est la nôtre, c'est pratiquement un état de faiblesse. Et surtout elle était incapable, je ne l'ai jamais entendu dire du mal de qui que ce soit."
Dans un élan de sincérité émouvante, Line Renaud évoque la perte de Dalida, une amie chère qu'elle considérait comme une sœur. Malgré son absence physique, Dalida demeure présente dans son cœur, laissant un vide difficile à combler. Ce qui distinguait Dalida, aux yeux de Line Renaud, c'étaient ses qualités exceptionnelles, sa pureté d'âme rare et précieuse. Dans un monde souvent impitoyable, cette vertu était une source de force et de réconfort. De plus, Dalida se distinguait par son refus absolu de médire sur autrui, une attitude admirable qui la rendait encore plus exceptionnelle.
Leur amitié, tissée depuis leur rencontre sur un plateau de télévision en 1959, s'était enrichie au fil des années. Line Renaud se souvient avec tendresse des moments passés ensemble à flâner dans les rues de Paris, partageant des rires et des confidences comme de véritables sœurs. Leur complicité était telle qu'elles avaient même envisagé de pratiquer ensemble une activité sportive, projet illustrant leur camaraderie joyeuse et spontanée.
En 1983, lors de l'anniversaire de Loulou Gasté, Dalida invite Line Renaud à la rejoindre sur scène pour une performance improvisée de "Le soir", un moment inoubliable qui symbolisait leur amitié indéfectible.
Inspirée par l'action de Liz Taylor contre le sida aux États-Unis, Dalida incite Line Renaud à s'engager dans une cause similaire en France. Ensemble, en 1985, elles lancent une campagne de sensibilisation contre le sida, ouvrant ainsi la voie à une action préventive sans précédent dans le pays.
En 1987, Line Renaud est profondément bouleversée par la disparition de Dalida. Son souvenir demeure vivace, rappelant à quel point Dalida était non seulement une artiste de renom, mais aussi une femme au cœur d'or, dont la bienveillance et la générosité résonnent encore aujourd'hui.
©Thierry Savona
Michel Drucker
DALIDA ET MICHEL DRUKER
Lors d'une interview le 24 avril 1997, à l'occasion de l'inauguration de la place Dalida, Michel Drucker a souhaité marquer sa présence et répondre aux journalistes qui l'interrogeaient sur le phénomène persistant de Dalida, dix ans après sa disparition.
Il a partagé son point de vue poignant : "Dalida, pour moi, c'est le rire et les larmes. Elle demeure dans ma mémoire comme l'une des femmes les plus populaires et les plus incroyables que j'aie connues, mais aussi comme l'une des plus malheureuses. Elle était adulée, sublime et sublimée, mais il ne suffit pas d'être belle pour être aimée. Elle était terriblement seule, malgré tout. 'Avec le temps' et 'Mourir sur scène', voilà deux chansons qui, à mes oreilles, la symbolisent parfaitement."
©Thierry Savona
Serge Gainsbourg
Le 7 mai, Serge Gainsbourg ne pourra assister aux obsèques de Dalida à la Madeleine, car il est alors occupé à réaliser un court métrage intitulé "Springtime in Bourges" pour célébrer les 10 ans du Printemps de Bourges, prévu pour être prêt au mois de juillet. Cependant, en signe de respect et de souvenir, il fait envoyer une composition florale pour Dalida, accompagnée du message émouvant : "Souvenir de Hong Kong".
DALIDA ET SERGE GAINSBOURG
Dès ses débuts, le style de Serge Gainsbourg ne laisse personne indifférent. Il suscite soit le rejet, soit l'enthousiasme. Dalida, elle, apprécie son originalité et sa créativité.
Leur rencontre sur les plateaux de télévision marque le début d'une amitié. En 1962, Jacques Pointrenaud propose de les réunir pour son prochain film "L'inconnu de Hong-Kong". Après avoir lu le scénario, Dalida et Serge Gainsbourg acceptent avec enthousiasme et travaillent ensemble sur les scènes du film. Ils interprètent en duo la chanson "Rues de mon Paris" pour ce projet.
Avant de partir pour le tournage, Serge Gainsbourg se produit au théâtre des Capucines, et Dalida, fidèle amie, est présente pour le soutenir. Leur séjour à Hong Kong pour le tournage du film leur permet de partager des moments uniques et de découvrir ensemble ce pays fascinant.
Serge Gainsbourg fait alors la promesse à Dalida de lui écrire une chanson, et il tient parole. En 1966, il compose pour elle "Je préfère naturellement", un clin d'œil aux Beatles.
En 1972, ils se retrouvent à nouveau pour un duo, accompagnés de Claude François et Petula Clark, pour interpréter la chanson "Les Anthropophages", dont Serge Gainsbourg est l'auteur.
En 1986, Dalida et Serge Gainsbourg décident de collaborer à nouveau pour un nouvel album. Plein de promesses et d'enthousiasme, Serge lui assure de belles chansons. Le projet se concrétise alors rue d'Orchamps, mais malheureusement, il ne verra pas le jour, car Dalida décide de partir quelques mois plus tard.
©Thierry Savona
Serge Lama
"... Dalida est pour moi sans aucun doute la plus grande tragédienne de la chanson. Je suis heureux et fier de l'avoir rencontrée et d'avoir pu écrire pour elle. Je lui dois le succès de « Je suis malade », qu'aucun autre artiste encore à ce jour n'a su interpréter comme elle l’a fait. Elle était belle, généreuse, intelligente mais si malheureuse. J’ai perdu une amie, une femme exceptionnelle, qui souffrait avec dignité et en silence de son mal de vivre. Dalida était une femme voilée mais personne ne le savait…".
DALIDA ET SERGE LAMA
Dalida et Serge Lama se connaissent depuis de nombreuses années. Dalida admire profondément le talent d'auteur de Serge Lama.
En 1972, Serge Lama écrit avec sa complice Alice Donna la chanson "Je suis malade", qu'il présente en face B de son nouveau single. Malheureusement, ce titre passe totalement inaperçu à cette époque. Cependant, lorsque Dalida découvre cette chanson, c'est le coup de foudre ! Les paroles résonnent profondément en elle et elle décide rapidement de la contacter pour lui demander l'autorisation de l'enregistrer. Serge Lama, flatté, accepte avec fierté que Dalida reprenne l'un de ses titres.
En 1973, le nouveau 45 tours de Dalida est commercialisé, et c'est un véritable triomphe. Son interprétation magistrale séduit un large public et les radios diffusent la chanson régulièrement. Serge Lama avouera plus tard : « Cette chanson a été faite pour toi… Je ne le savais pas avant, mais maintenant j'ai compris ».
Tout au long de sa carrière, Dalida inclura "Je suis malade" dans chacun de ses concerts, suscitant à chaque fois des ovations enthousiastes du public pendant plusieurs minutes.
Par la suite, Serge Lama écrira pour Dalida la chanson « Ô seigneur Dieu ».
Leur amitié s'approfondit au fil du temps. Dalida apprécie la sensibilité, l'humour et le rire communicatif de Serge Lama.
Aujourd'hui, encore Serge Lama évoque avec émotion « Madame Dalida ». L'un de ses plus grands regrets est de ne pas avoir enregistré de duo avec son amie. En 2002, il réalise un nouvel album, « pluri(elles) », dont chaque titre est un duo. Il réalise ainsi son rêve d'interpréter "Je suis malade" en duo virtuel avec Dalida, accompagné d'un clip réalisé pour l'occasion.
©Thierry Savona