• Biographie
  • Biographie

Son histoire

MENU

  • FRANCE

    DALIDA Les années 50De son vrai nom Iolanda Gigliotti, Dalida est née au Caire le 17 janvier 1933.
    Issue d'une famille italienne immigrée en Egypte, elle est la seule fille parmi deux frères, Orlando son aîné et Bruno, le cadet. Leur père, Pietro, est premier violoniste à l'opéra du Caire.
    Adolescente, elle se destine à une carrière de secrétaire. En 1951, elle se présente en cachette à un concours de beauté. Trois ans après, elle participe au concours de Miss Egypte et gagne le premier prix. Elle est alors engagée comme actrice pour tourner dans des films au Caire, le Hollywood de l'Orient. Elle y est repérée par un réalisateur français. Iolanda, devenue Dalila, rêve de Paris. Malgré les réticences de sa famille, le 25 décembre 1954, elle s’envole pour Paris.
    Les temps sont difficiles. Le cinéma français n’a pas de place pour elle. Alors, pour subvenir à ses besoins, elle prend des cours de chant. Elle est engagée dans un cabaret des Champs Elysées, et plus tard à la Villa d'Este. Elle y est présentée comme la "Révélation de la chanson française".
    Bruno Coquatrix vient de racheter un vieux cinéma parisien, « l'Olympia », où il anime une émission de variétés, "Les Numéros un de demain". Dalila est invitée et elle choisit d'interpréter "Etrangère au Paradis". A cette occasion, elle rencontre deux hommes : Lucien Morisse, directeur artistique d'Europe 1, et Eddy Barclay, éditeur de disques. Ils sont décidés à trouver la perle qui leur permettra de lancer leurs entreprises respectives. Dalila, devenue DALIDA, semble être l'artiste qu'il leur faut.
    Elle enregistre son premier 45 tours chez Barclay, "Madonna", mais c'est avec "Bambino" que Dalida va s'imposer. C'est un immense succès.
    Dalida et Lucien Morisse1956 est pour Dalida l'année de tous les succès. Elle fait ses premiers pas à l'Olympia en vedette américaine de Charles Aznavour. "Bambino" la propulse et le public l'accueille avec enthousiasme. Il en redemande. C'est chose faite en septembre où l’on frise l'émeute à l'entrée. Dalida fait désormais les couvertures des magazines. Le 17 septembre 1957, on invente pour elle le premier disque d'or. Lucien Morisse est devenu plus qu'un pygmalion pour la jeune chanteuse. Une idylle est née entre eux. En 1958, elle reçoit l'Oscar de Radio Monte-Carlo, qu'elle garde sept ans de suite. Puis, elle part en tournée à travers le monde. Elle passe ensuite à Bobino où elle triomphe.
    Lucien Morisse continue à lui faire enregistrer des succès. Elle est la chanteuse préférée du moment et trône dans les hit-parades devant Edith Piaf, Jacques Brel…
    Le mariage tant attendu tarde à se faire. Le 18 avril 1961, après de nombreuses tergiversations, Lucien et Dalida se marient à Paris. Elle fait venir sa famille dans la capitale française puis part en tournée tout de suite après le mariage. Pas de voyage de noces.
    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse ne la laisse pas souffler : travail, travail, travail. Au dépend de leur vie de couple. Dalida se sent délaissée. Quelques mois après, elle rencontre Jean Sobieski lors d'une escale à Cannes. C’est le coup de foudre réciproque. Un bras de fer va alors commencer entre elle et Lucien Morisse. Malgré sa dette artistique envers lui, elle désire retrouver sa liberté, ce qui est difficile à accepter pour le nouveau marié.
    Malgré sa nouvelle passion, Dalida n'oublie pas sa carrière. La vague yéyé débarque en France. En décembre 1961, elle est à l'Olympia. Les jeux sont loin d'être faits car Dalida ne fait plus office de jeune première dans le monde du showbiz. C'est pourtant un triomphe. Cela réconforte la chanteuse et ses fans. Elle se produit durant un mois dans la salle qui accueille plus de deux mille spectateurs par soir. Puis elle part en tournée, notamment à Hong Kong et au Vietnam, où elle est une véritable idole.
    L'été 1962, Dalida chante "Petit Gonzalez" et obtient à nouveau le succès qui la suit depuis si longtemps. Cette année-là, elle achète un hôtel particulier à Montmartre. La maison, qui ressemble au château de la Belle au Bois Dormant, est perchée sur un des quartiers les plus célèbres de Paris.
    DalidaAprès le divorce avec Lucien Morisse et son emménagement dans sa nouvelle maison, Dalida finit par rompre avec Jean Sobieski. Elle prend un peu de recul. Elle se métamorphose, devient plus sophistiquée et continue son travail d'autodidacte en lisant toujours plus.
    Le 4 août 1964, elle achève sa transformation en devenant blonde.
    Le 3 septembre, elle reprend l'Olympia. Elle est de fait la chanteuse préférée des Français, ayant survécu à la vague yéyé et toujours présente dans le milieu de la variété européenne. En 1965, elle chante "La danse de Zorba" sur la musique de Théodorakis qui composa la bande originale du film "Zorba le Grec". Nouveau succès. Elle rêve de mariage mais aucun prétendant ne se profile à l'horizon. La chanson lui prend tout son temps, entre galas et enregistrements de disques. Fin 1966, son jeune frère Bruno, qui, pour les besoins de sa carrière, a pris le nom de son frère aîné Orlando, prend en main la carrière de sa sœur. Rosy, leur cousine, est devenue la secrétaire de la chanteuse. Tout se passe en famille.
     
    Luigi Tenco et DalidaEn octobre 1966, la maison de disques italienne RCA lui présente un jeune auteur-compositeur plein de talent, Luigi Tenco. Ce jeune homme fougueux et contestataire fait forte impression à Dalida. Pour une nouvelle campagne italienne, le label décide de présenter la chanteuse au Festival de San Remo. Luigi se charge d'écrire la chanson. De nombreuses rencontres ont lieu entre les deux artistes. Une réelle passion naît entre eux. Ils décident de se présenter tous les deux à San Remo, lors du gala du Festival en janvier 67, pour défendre la même chanson : "Ciao Amore". La pression est forte car Dalida est une star en Italie et Luigi Tenco un jeune débutant. A cette occasion, ils annoncent à leurs proches leur mariage prévu en avril. Malheureusement, la soirée tourne à la tragédie. Luigi Tenco, extrêmement angoissé, sous l'emprise de l'alcool et de tranquillisants, ne supporte pas que le prix échappe à l'un et à l'autre. Il fustige les membres du jury et dénonce la mainmise de l'argent sur le festival. Dégoûté et incompris, il se suicide dans la chambre de son hôtel. Dalida est anéantie. Quelques mois plus tard, désespérée, elle tente à son tour de se suicider à l'aide de barbituriques.
    Dalida LiveCet épisode malheureux augure en fait, une nouvelle ère dans la carrière de Dalida. C'est le début de la période "Madone" en robe longue blanche. La dévotion du public semble éternelle pour "Sainte Dalida", comme la surnomme la presse.
    Le temps de "Bambino" est révolu. Elle lit maintenant beaucoup, s'intéresse à la philosophie, se passionne pour Freud et s'initie au yoga. L'élévation de l'âme est désormais sa seule raison de vivre. Mais sa carrière continue : elle retourne en Italie pour participer à une célèbre émission de télévision, et le 5 octobre 1967, remonte sur la scène de l'Olympia. La renaissance passe par là et c'est une nouvelle fois un triomphe. Au printemps 1968, elle repart en tournée à l'étranger. En Italie, elle reçoit le grand prix de la chanson, "Canzonissima".
    Toujours à la recherche d'elle-même, Dalida entreprend plusieurs voyages en Inde pour suivre les enseignements d'un sage. En même temps, elle commence une analyse selon la méthode de Jung. Tout cela semble l'éloigner de la chanson qu'elle n'oublie pourtant pas. En août 1970, c’est le succès populaire avec "Darladiladada". A l'automne, elle rencontre Léo Ferré lors d'une émission de télévision. Dès son retour à Paris, elle enregistre "Avec le temps" qu'elle tend à populariser. Elle ne veut plus chanter que des chansons qui ont à ses yeux un intérêt et une dimension poétique. Bruno Coquatrix, patron de l'Olympia, ne croit pas à ce nouveau répertoire. Devant son hésitation à lui trouver une date, Dalida décide de louer elle-même la salle, pendant trois semaines fin 71. Son pygmalion, Lucien Morisse, n'est plus là pour la soutenir : il s'est en effet suicidé en septembre 1970. Dalida doute énormément en entrant sur scène. Mais le succès est total, une fois de plus.

    alain delon dalida

     

    Elle retrouve Alain Delon, un ami de toujours, avec qui elle avait partagé une liaison passionnelle dans les années 60. Ils n’ont rien oublié de leur histoire d’amour et leur complicité n’est que plus forte. Ils chantent ensemble en 1973 "Paroles paroles ». Ce titre devient en quelques semaines le n°1 des hit-parades de France, d’Europe et du Japon.

    Le conte de St Germain et DalidaLe début des années 70 constitue une période faste professionnellement. Elle semble en cela être aidée par son nouveau compagnon, chevalier servant à la personnalité un peu floue, mais très dévoué à la chanteuse, Richard Chanfray, qui se fait appeler « le Comte Saint Germain ». Il lui redonne le goût de vivre. Elle entre maintenant dans la phase "star hollywoodienne" où sa féminité est mise en avant.
    Dalida fait construire une superbe maison en Corse à Porto Vecchio (http://www.maison-dalida-corse.com/
    A la fin de l'année, elle enregistre "Il venait d'avoir 18 ans". Le titre devient n°1 dans neuf pays dont l'Allemagne, où elle vend 3,5 millions d'exemplaires. Le 15 janvier 1974, elle remonte sur la scène de l'Olympia et présente à la fin du tour de chant une nouvelle chanson "Gigi l'Amoroso". Elle dure 7mn30, est à la fois chantée et parlée et contient de nombreux chœurs. Ce titre reste le plus grand succès mondial de Dalida, numéro un dans douze pays.
    Elle part ensuite pour une grande tournée au Japon. Fin 1974, puis pour le Québec. Quelques mois plus tard, elle y retourne, avant d'aller en Allemagne. En février 1975, elle reçoit le prix de l'Académie du disque français.
    Peu de temps après et à la surprise générale, Dalida avec le ptremiere succes disco en france s'impose en force et en beauté là où personne ne l'attend, c'est-à-dire en pleine mouvance Disco. Dalida est la pionnière du Disco en France incontestée, à l'origine Dalida  premièr Disco en France avec "J'attendrai version 1975" qui devient le premier tube disco français.
    Dalida DiscoLes années 70 voient le développement des émissions de télévision consacrées à la variété. Elle en profite largement car elle y est souvent invitée aussi bien en France qu'à l'étranger.
    Dans les pays arabes, Dalida est fortement appréciée. On la sait originaire du Caire en Egypte. Cela renforce les liens que le public peut entretenir avec elle. Son retour dans les années 70 en Egypte et ses voyages au Liban lui donnent l'idée de chanter en arabe. Elle reprend en 1977 une chanson du folklore égyptien "Salma Ya Salama". Le lancement se fait en France et au Moyen-Orient. Le succès est vertigineux. Elle l'enregistre finalement en cinq langues.
    Dalida s'offre même le luxe, avec « Génération 78 » qui fait l'objet du 1er medley et du premier vidéo-clip hexagonal, de supplanter plusieurs maîtres du genre sur leur propre territoire. Show-woman de choc vêtue de somptueuses robes pailletées fendues jusqu'à la hanche.
    Les américains adorent ce genre d'artiste, si glamour et professionnelle en même temps. Ils la contactent pour un show à New York. C'est ainsi que le 29 novembre 78, elle monte sur la scène du Carnegie Hall. La salle est déchaînée. Dalida inaugure une nouvelle chanson que le public adore immédiatement, "Lambeth Walk", sorte de rengaine des années 20. La presse locale l'encense. Dalida savoure son succès américain.
    De retour en France, elle continue sa carrière discographique. Durant l'été 79, son nouveau tube s'appelle "Monday Tuesday". Dalida surfe sur la vague disco avec aisance, s'accaparant une fois de plus une mode. En juin, elle retourne en Egypte pour chanter. Son voyage est très attendu, le public est présent et Anouar El Sadate, le président égyptien, reçoit la chanteuse à cette occasion. Elle part ensuite pour une tournée dans les Emirats puis rentre en France.
    Dalida les années 80Le début des années 80 démarre par un feu d'artifice. Dalida, alors au faîte de sa gloire, se produit au Palais des Sports à Paris du 5 au 20 janvier 80 pour un show à l'américaine, avec douze changements de costumes en strass et plumes. La star est entourée de onze danseurs et de trente musiciens. Une véritable chorégraphie comme à Broadway a été imaginée pour ce spectacle grandiose de plus de deux heures. Les dix-huit représentations font salle comble. Ce sera la première vedette féminine à se produire sur une scène aussi importante. Elle part ensuite pour une tournée triomphale jusqu'à l'automne.
    En 1981, après sa rupture douloureuse avec le Comte Saint-Germain, Dalida, comme toujours, se lance dans un travail acharné pour oublier sa vie privée chaotique, où elle finit toujours par se retrouver seule. Elle représente le spectacle du Palais des Sports à l'Olympia en mars 81. Pour la première, on invente pour elle le disque de diamant, qu’elle est la première à recevoir au niveau mondial. C’est une façon de célébrer ses 85 millions de disques vendus dans le monde, mais aussi cinquante-cinq disques d'or interprétés en sept langues et l'ensemble de sa carrière. Puis, infatigable et professionnelle, elle repart en tournée.
    Les deux années qui suivent sont marquées par sa prise de position en faveur du nouveau président de la République Française, François Mitterrand. Son engagement plus amical que politique lui vaut des critiques qui la desservent professionnellement.
    DalidaEn 1983, elle enregistre un nouvel album sur lequel on trouve des chansons comme "Mourir sur scène" et "Lucas". Le 20 juillet de la même année, un nouveau coup va déstabiliser la chanteuse. Richard Chanfray se suicide à Saint-Tropez dans le sud de la France. Dalida est très affectée par la mort de son ancien compagnon, son enthousiasme professionnel en est altéré. Son entourage remarque sa baisse de tonus. En 1984, elle repart en tournée, réclamée par ses fans. Puis elle va en Arabie Saoudite pour une série de récitals. En 1985, elle subit deux opérations ophtalmiques qui lui rappellent de très mauvais souvenirs.
    Au cours de ses trente-sept années de succès ininterrompu, elle trouvera le temps de tourner quelques films, mais devra attendre 1986 pour trouver un vrai rôle de composition. Elle n’hésitera pas à se vieillir pour être l’héroïne du film de Youssef Chahine " Le sixième jour ", dans lequel elle se révélera être une grande tragédienne. La critique saluera sa performance. Mais du haut de leur piédestal en porcelaine, même les déesses ont du vague à l'âme et le blues au cœur. Dalida n'échappe pas à la règle. La légende qui se nourrit de destins tragiques exceptionnels est déjà en marche. Toutes ces années de travail l'ont fatiguée, éprouvée. Elle se sent de plus en plus seule et pense que si elle a réussi sa vie d’artiste, elle a raté sa vie de femme. Elle n’a pas de mari, pas d’enfant, les années commencent à lui peser. Elle interprète : "Moi, je veux mourir sur scène… ". Mais, considérant que la vie ne peut plus rien lui apporter, elle décide de s’endormir à jamais dans la nuit du 2 mai 1987, et laisse pour dernier message :
    " Pardonnez-moi, la vie m’est insupportable "
    Thierry Savona
  • ALLEMAGNE

    DALIDA Les années 50

    Mit bürgerlichem Namen Iolanda Gigliotti, wird Dalida am 17. Januar 1933 in Kairo geboren.
    In einer nach Ägypten emigrierten italienischen Familie ist sie das einzige Mädchen zwischen zwei Brüdern, dem älteren Orlando und Bruno, dem Jüngsten. Vater Pietro ist erster Geiger an der Oper von Kairo.
    Als Teenager fasst sie zunächst eine Laufbahn als Sekretärin ins Auge. Doch 1951 nimmt sie heimlich an einem Schönheitswettbewerb teil. Drei Jahre später startet sie in der Konkurrenz zur Miss Ägypten – und gewinnt. Es folgen Engagements als Schauspielerin in Kairo, dem Hollywood des Orients. Dort wird sie von einem französischen Regisseur entdeckt. Iolanda, die sich jetzt Dalila nennt, träumt von Paris. Trotz der Vorbehalte ihrer Familie besteigt sie am 25. Dezember 1954 ein Flugzeug in die Stadt des Lichts.
    Es sind schwierige Zeiten. Im französischen Film gibt es keinen Platz für Yolanda. Zur Überbrückung nimmt sie zunächst Gesangsunterricht und ergattert ein Engagement in einem Kabarett auf den Champs Elysées, später dann im Villa d’Este. Dort stellt man sie vor als „neue Entdeckung des französischen Chansons“.
    Bruno Coquatrix hat zu der Zeit gerade ein altes Pariser Kino aufgekauft, das „Olympia“. Dort präsentiert er jetzt eine Variété-Show namens „Die Hits von morgen“. Dalila tritt auf und interpretiert „Die Fremde im Paradies“ („L’Etrangère au Paradis“). An diesem Abend lernt sie zwei Männer kennen: Lucien Morisse, Künstlerischer Leiter von Europe 1, und Eddy Barclay, Plattenproduzent. Beide sind auf der Suche nach einem jungen Künstler mit Starpotential, um ihrem Geschäft auf die Sprünge zu helfen. In Dalila, die sie ab sofort unter dem Pseudonym „Dalida“ auftreten lassen, glauben sie, diese Perle gefunden zu haben.
    Dalidas erste Single mit Barclay heißt „Madonna“, doch der Durchbruch kommt mit „Bambino“. Diese Nummer wird ein riesiger Erfolg.

    Dalida et Lucien Morisse

    1956 gelingt Dalida alles. Das Olympia sieht sie als amerikanischen Star an der Seite von Charles Aznavour. Der Erfolg von „Bambino“ gibt ihr Auftrieb. Ihr Bühnenpublikum liebt sie und verlangt nach mehr. Es muss nicht lange warten. Schon bei ihrem nächsten Auftritt im September wird Dalida wieder frenetisch bejubelt. Sie ist nun auf allen Titelseiten. Am 17. September 1957 wird nur für sie die allererste Goldene Schallplatte erfunden! Lucien Morisse ist inzwischen mehr als nur ein Gönner für die junge Sängerin. Beide verbindet jetzt eine Romanze. Im Jahr 1958 gewinnt Dalida den Oscar von Radio Monte-Carlo, den sie sieben Jahre lang nicht mehr abgeben sollte. Eine Tournée führt sie um die Welt, mit einem triumphalen Abschluss in Bobino.

    Lucien Morisse führt Dalida auch weiterhin von Erfolg zu Erfolg. Sie ist die Sängerin der Stunde und führt die Hitparaden an, vor Edith Piaf, Jacques Brel ...
    Die heißersehnte Hochzeit lässt auf sich warten. Nach langem Zaudern heiraten Dalida und Lucien am 18. April 1961 in Paris. Die Braut hat ihre Familie in die Hauptstadt eingeladen, sie selbst geht aber direkt nach der Trauung auf Tournée. Keine Zeit für Flitterwochen!

    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse gönnt ihr keine Ruhepause. Stattdessen Arbeit, Arbeit, Arbeit. Darunter leidet ihre Beziehung. Dalida fühlt sich vernachlässigt. Ein paar Monate später lernt sie auf einer Tournée-Etappe in Cannes Jean Sobieski kennen. Für beide ist es Liebe auf den ersten Blick. Der Rosenkrieg zwischen Dalida und Lucien Morisse ist vorprogrammiert. Künstlerisch verdankt sie ihm so viel, doch die eigene Freiheit ist ihr noch wichtiger. Dies kann der Jung-Ehemann nur schwer akzeptieren.
    Über ihre neue Liebe vernachlässigt Dalida nicht ihre Karriere. Gerade schwappt die Yéyé-Welle über Frankreich. Im Dezember 1961 steht Dalida erneut im Olympia auf der Bühne. Das Risiko ist hoch, Dalidas Newcomer-Bonus ist aufgezehrt. Dennoch wird es ein Triumph. Was für eine Bestätigung für die Sängerin und ihre Fans! Einen Monat lang wird sie jeden Abend den mehr als 2000 Zuschauer fassenden Saal füllen. Anschließend bricht sie zu einer Tour auf, die sie auch nach Hong Kong und Vietnam führt – in beiden Ländern wird sie als Idol verehrt.
    Im Sommer 1962 singt Dalida "Petit Gonzalez" und der Erfolg bleibt ihr auch diesmal treu. In diesem Jahr erwirbt sie ein vornehmes Stadthaus in Montmartre, einem der angesehensten Viertel von Paris. Architektonisch erinnert es an ein Dornröschenschloss.
    DalidaNach der Scheidung von Lucien Morisse und dem Umzug in ihr neues Haus bricht Dalida auch mit Jean Sobieski. Sie sucht die Zurückgezogenheit, um sich persönlich neu zu orientieren. Immer schon Autodidaktin, intensiviert Dalida jetzt noch ihr Lesepensum. Es ist eine Abkehr von der Oberflächlichkeit.
    Den Schlusspunkt der Verwandlung setzt Dalida am 4. August 1964: Ihr Haar strahlt jetzt blond.
    Am 3. September geht es zurück ins Olympia. Als beliebteste Sängerin Frankreichs ist Dalida auch nach Abflauen der Yéyé-Welle im Zentrum des europäischen Variétés allgegenwärtig. Im Jahr 1965 interpretiert sie "Zorbas Dance" von Theodorakis, den Soundtrack für den Film "Alexis Sorbas". Wieder ein Erfolg. Dalida träumt von einer Hochzeit, aber der geeignete Bräutigam lässt auf sich warten. Sie lebt ganz für die Musik, Auftritte und Plattenaufnahmen wechseln sich ab. Gegen Ende 1966 nimmt ihr jüngerer Bruder Bruno, der aus Marketinggründen unter dem Namen seines älteren Bruders Orlando agiert, Dalidas Karriereplanung in die Hand. Alles bleibt in der Familie.
    Luigi Tenco et DalidaIm Oktober 1966 macht das italienische Plattenlabel RCA Dalida mit einem sehr talentierten, jungen Liedermacher bekannt, Luigi Tenco. Dieser leidenschaftliche, rebellische junge Mann macht einen tiefen Eindruck auf Dalida. Gerade hat RCA entschieden, sie im Rahmen einer Italien-Kampagne beim Festival von San Remo auftreten zu lassen. Luigi wird das passende Lied dazu komponieren. Dalida und Luigi Tenco sehen sich jetzt oft. Zwischen ihnen entbrennt eine tiefe Leidenschaft. Sie fassen einen Entschluss – so wie es in San Remo Tradition ist, werden sie beide dort mit demselben Lied antreten: „Ciao Amore“. Der Druck, der auf beiden Sängern lastet, ist enorm – Dalida, der Star, und Luigi, der jugendliche Debütant. Beim Festival kündigen beide zunächst öffentlich ihre baldige Hochzeit an. Der folgende Auftritt endet jedoch in einer Tragödie. Das Lied fällt im Wettbewerb durch und Luigi Tenco kann dies nicht verwinden. Unter dem Einfluss von Alkohol und Beruhigungsmitteln beschuldigt er die Jury, eine rein kommerzorientierte Entscheidung getroffen zu haben. Angewidert und unverstanden, begeht er in seinem Hotelzimmer Selbstmord. Dalida ist am Boden zerstört. Monate später, zutiefst verzweifelt, versucht sie erfolglos, sich mit Barbituraten umzubringen.
    Dalida LiveDiese unglückliche Episode mündet schließlich in eine neue Ära in Dalidas Karriere. Die "Madonna" im weißen Gewand ist geboren und die ewige Ergebenheit des Publikums ist der "Heiligen Dalida", wie die Presse sie jetzt nennt, sicher.
    Die "Bambino"-Zeiten sind endgültig passé. Dalida liest jetzt viel, interessiert sich für Philosophie, begeistert sich für Freud und findet zum Yoga. Die Erbauung der Seele ist von jetzt an das zentrale Lebensmotiv. Allerdings vergisst Dalida darüber ihre Karriere nicht: Zunächst kehrt sie nach Italien zurück, um an einer berühmten TV-Show teilzunehmen. Dann, am 5. Oktober 1967, feiert sie im Olympia einen erneuten Triumph: Die Wiederauferstehung ist gelungen. Das Frühjahr 1968 sieht Dalida wieder auf Tour. Und in Italien gewinnt sie mit ihrem Liedbeitrag den Fernseh-Ausscheidungswettkampf "Partitissima".
    Immer auf der Suche nach sich selbst, unternimmt Dalida mehrere Reisen nach Indien, um dort die Ratschläge eines Weisen einzuholen. Zur gleichen Zeit beginnt sie eine Psychoanalyse nach Jung. All dies scheint sie von ihrer Gesangskunst zu entfernen, doch der Schein trügt. Im August 1970 landet sie wieder einen Hit mit "Darladiladada". Im Herbst lernt sie anlässlich eines TV-Auftritts Léo Ferré kennen. Mit ihm nimmt sie nach ihrer Rückkehr nach Paris "Avec le temps" auf, in einer Fassung für das breitere Publikum. Sie möchte jetzt nur noch Lieder singen, die Anspruch und poetische Tiefe besitzen.
    Bruno Coquatrix, Inhaber des Olympia, glaubt nicht an dieses neue Repertoire. Angesichts seiner Hinhaltetaktik mietet Dalida das Olympia kurzerhand selbst, und zwar für drei Wochen zum Jahresende 1971. Ihr alter Unterstützer Lucien Morisse ist nicht mehr da – er hatte sich im September 1970 das Leben genommen. Dalida fühlt sich extrem unsicher, als sie die Bühne betritt. Doch es wird ein totaler Erfolg – einmal mehr.

    Alain Delon et Dalida

     

    Dalida findet wieder mit Alain Delon zusammen, mit dem sie in der Sechzigern eine leidenschaftliche Affäre verband. Beide haben ihre Liebe nicht vergessen und ihre Vertrautheit ist noch stärker geworden. 1973 singen sie zusammen "Paroles Paroles“. Dieser Titel steht bereits nach ein paar Wochen an der Spitze der französischen, europäischen und japanischen Charts.

    Le conte de St Germain et DalidaDie frühen Siebziger Jahre sind eine berufliche Erfolgsgeschichte. Dalida scheint dabei von ihrer neuen Beziehung zu Richard Chanfray beflügelt zu werden. Dieser hat eine etwas undurchsichtige Persönlichkeit und tritt gern als Ritter in glänzender Rüstung auf – er nennt sich „Graf von Saint Germain“. Durch ihn findet Dalida die Lust am Leben wieder. Sie gebart sich zunehmend als weiblicher Hollywoodstar und betont so mehr ihre Weiblichkeit.
    Dalida lässt sich ein wunderschönes Haus in Porto Vecchio auf Korsika bauen
    Ende 1973 nimmt sie "Er war gerade 18 Jahr" auf. Der Titel wird Nummer Eins in neun Ländern, darunter Deutschland, wo er sich 3,5 Millionen Mal verkauft. Am 15. Januar 1974 kehrt Dalida zurück auf die Bühne des Olympia und präsentiert einen neuen Song: „Gigi Amoroso“. Dieser ist siebeneinhalb Minuten lang und beinhaltet Gesangs-, Sprech- und Chorteile. Dieser Titel wird Dalidas größter weltweiter Erfolg mit Nummer-Eins-Plätzen in zwölf Ländern.
    Dalidas nächste Tournée Ende 1974 führt sie nach Japan und anschließend nach Québec. Einige Monate später kehrt sie dorthin zurück, um anschließend in Deutschland aufzutreten. Im Februar 1975 erhält sie den « Prix de l’Académie du Disque Français“
    Kurze Zeit später und zur allgemeinen Überraschung trumpft Dalida dort auf, wo man es am wenigsten erwartet hat: Im Zentrum der Disco-Welle. Ihr „J’attendrai Version 75“ avanciert zum allerersten französischen Disco-Hit und macht Dalida zur unangefochtenen Trendsetterin.
    Dalida DiscoIn den 70er Jahre halten gemischte Unterhaltungsprogramme Einzug ins Fernsehen. Und Dalida zählt zu den gern gesehenen Gästen, sowohl in Frankreich als auch im Ausland.
    In arabischen Ländern wird Dalida sehr geschätzt. Ihre Wurzeln liegen schließlich in Kairo und dies verstärkt die Bindung mit dem dortigen Publikum. Ihre Reisen in den Siebzigern nach Ägypten und in den Libanon inspirieren Dalida dazu, auf Arabisch zu singen. 1977 greift sie das ägyptische Volkslied „Salma Ya Salama“ auf. Das Lied kommt in Frankreich und im Mittleren Osten auf den Markt und der Erfolg ist schwindelerregend. Dalida nimmt schließlich Versionen in fünf Sprachen auf.
    Dalida gönnt sich sogar den Luxus, mit "Génération 78", dem ersten französischen Medley und Video-Clip, gleich mehrere Meister des Fachs auf deren eigenem Terrain zu übertrumpfen. Dalida, die Knaller- Show-Frau im prächtigen Paillettenkleid, mit Schlitz bis zur Hüfte!
    Amerika lieben diese Art von Künstler, so glamourös und professionell zugleich. Sie holen Dalida für eine Show nach New York. Das Konzert steigt am 29. November 1978 in der Carnegie Hall. Der Saal tobt. Dalida hat ein neues Lied mitgebracht, das super ankommt: "Lambeth Walk", eine Art Zwanziger Jahre- Gassenhauer. Die Lokalpresse ist voll des Lobes. Dalida genießt ihre amerikanische Eroberung.
    Zurück in Frankreich, baut sie weiter an ihrer Plattenkarriere. Ihr Sommerhit 79 heißt "Monday Tuesday". Dalida surft mit Leichtigkeit auf der Disco-Welle, so wie sie zuvor schon andere Strömungen ausgenutzt hat. Im Juni fliegt sie für Auftritte nach Ägypten. Dort wird sie mit Spannung erwartet, Präsident Anwar El Sadat empfängt sie öffentlich. Dalida schließt eine Tournée in die Emirate an und kehrt dann nach Frankreich zurück.
    Dalida les années 80Dalida ist auf der Höhe ihres Ruhms und startet in die 80er mit einem wahren Feuerwerk. Vom 5. bis zum 20. Januar gastiert sie im Pariser Sportpalast mit einer amerikanischen Show, bei der sie zwölfmal die Garderobe wechselt, inklusive Strass- und Federschmuck. Elf Tänzer und dreißig Musiker rahmen sie ein. Die mehr als zweistündige spektakuläre Inszenierung folgt einer echten Broadway-Choreographie. Alle achtzehn Abende sind restlos ausverkauft. Ein weiblicher Star auf einer derart eindrucksvollen Bühne – das gab es zuvor noch nie. Dem Ganzen schließt sich eine triumphale Tournée an, die bis zum Herbst dauert.
    1981, nach ihrer schmerzvollen Trennung vom Grafen von Saint Germain, stürzt sich Dalida in die Arbeit, um ihr chaotisches Privatleben zu vergessen, in dem sie sich am Ende stets einsam und allein wiederfindet. Im März 1981 reaktiviert sie das Sportpalast-Spektakel auf der Bühne des Olympia. Anlässlich der Premiere wird eigens für Dalida die Diamantene Schallplatte erfunden, deren allererste Gewinnerin sie wird. Auf diese Art würdigt man nicht nur Dalidas weltweit verkauften 85 Millionen Platten, sondern auch ihre 55 Goldenen Schallplatten in sieben Sprachen und ihr ganzes bisheriges künstlerisches Schaffen. Ganz Profi, startet Dalida direkt im Anschluss zur nächsten Tournée.
    Die beiden nächsten Jahre sind gekennzeichnet durch Dalidas Parteinahme zugunsten des neuen französischen Staatspräsidenten François Mitterrand markiert. Ihre Unterstützung ist zwar mehr freundschaftlicher als politischer Art, bringt ihr aber einige Kritik ein, was ihrer Karriere nicht immer förderlich ist.
    DalidaIm Jahr 1983 spielt sie ein neues Album ein, mit Songs wie "Mourir sur scène " und "Lucas". Am 20. Juli ereilt sie ein weiterer Schicksalsschlag. Richard Chanfray begeht in Saint-Tropez Selbstmord. Dalida ist vom Tode ihres einstigen Gefährten sehr betroffen und in ihrer beruflichen Schaffenskraft stark beeinträchtigt. Ihre Entourage spürt Dalidas nachlassende Energie. Trotzdem geht sie 1984 wieder auf Tournee, um den Erwartungen der Fans zu entsprechen. Danach geht es für einige Rezitals nach Saudi-Arabien. Im Jahr 1985 unterzieht sie sich zwei Augenoperationen, was schmerzhafte Erinnerungen an ihre schweren Augenprobleme während der Kindheit weckt.
    Im Laufe ihrer 37 Jahre währenden erfolgreichen Karriere hat Dalida zwar einige Filme gedreht, auf eine seriöse Charakterrolle musste sie jedoch bis zum Jahr 1986 warten. Um die Hauptdarstellerin in Youssef Chahine’s Film „Der Sechste Tag“ glaubhaft zu verkörpern, zögert sie nicht, sich auf älter schminken zu lassen. Dalida erweist sich als große Charakterdarstellerin. Ihre Leistung wird von der Kritik gefeiert. Allein - selbst Göttinnen, der Welt entrückt hoch oben im Olymp, entkommen nicht dem irdischen Seelenschmerz und Herzeleid. Dalida ist hier keine Ausnahme. Und so ist ihr tragisches Schicksal schon unaufhaltsam dabei, zur Legende zu werden … Die langen Jahre voller Arbeit haben Dalida ausgelaugt. Sie ist müde und fühlt sich so einsam wie noch nie zuvor. Obgleich sie auf eine brillante Karriere als Künstlerin zurückschauen kann, so meint sie trotzdem, ihr Leben als Frau vergeudet zu haben. Ohne Partner und ohne Kinder an ihrer Seite, spürt sie die schwere Last der Jahre umso mehr. Sie singt jetzt „Je veux mourir sur scène … auf der Bühne möchte‘ ich sterben, mitten im Rampenlicht…“. Doch dann, überzeugt, nichts mehr vom Leben zu erwarten zu haben, entschließt sich Dalida in der Nacht zum 2. Mai 1987 zu einem Abschied für immer. Der Welt hinterlässt sie eine letzte Botschaft:
    „Vergebt mir, das Leben ist mir unerträglich“.
  • ANGLETERRE

    DALIDA Les années 50Under her real name of Iolanda Gigliotti, Dalida was born in Cairo on 17th January 1933. She came from an Italian family which had emigrated to Egypt, and was the only daughter between two sons, Orlando her elder brother and Bruno, her younger. Their father Pietro, was the Principal Violinist for the Cairo Opera.
    In her teenage years, she was destined to follow a career as a secretary. In 1951, she secretly entered a beauty pageant. Three years later, she took part in the Miss Egypt contest and won first prize. She was then hired as an actress to make films in Cairo, the Hollywood of the Middle East. There she was spotted by a French film producer. Yolanda, who had become Dalila, dreamt of Paris. Despite her family’s misgivings, on 25th December 1954, she caught a flight to Paris.
    Times were hard. French cinema had no place for her. So in order to make ends meet, she took singing lessons. She was booked for a cabaret on the Champs Elysées, and later on at the Villa d'Este. She was introduced as the "Revelation of French Song".
    Bruno Coquatrix had just bought an old Parisian cinema, the "Olympia", where he put on a variety show, "The Number Ones of Tomorrow". Dalila was invited and she chose to perform "Stranger in Paradise". On that occasion, she met two men: Lucien Morisse, Artistic Director of Radio Europe 1, and Eddy Barclay, a record producer. They had decided to discover the pearl that would help them launch both their respective businesses. Dalila, now having become DALIDA, seemed to be the artiste they needed.
    She recorded her first single on the Barclay label, "Madonna", but it was with "Bambino" that Dalida would make her mark. It was an enormous success
    Dalida et Lucien Morisse1956 was for Dalida a year full of success. She took her first steps on the stage at the Olympia as warm-up to Charles Aznavour. "Bambino" launched her into the arms of the public and they took to her enthusiastically. She was in great demand. By September the crowds were struggling at the doors to get in. From now on Dalida appeared on the covers of all the magazines. On 17th September 1957, the first gold disc was created for her. Lucien Morisse was becoming more than a Pygmalion for the young singer. Romance was blossoming between them. In 1958, she recieved an oscar from Radio Monte-Carlo, which she subsequently won seven years running. Then she went on a world tour. She returned triumphant to the Bobino Club.
    Lucien Morisse continued to give her success after success to record. By this time she had become the favourite singer in France and led the charts ahead of the likes of Edith Piaf and Jacques Brel…! Their eagerly-awaited wedding seemed destined never to take place. On 18th April 1961, after a lot of procrastinating, Lucien and Dalida were married in Paris. She invited her family to the French capital, then left on tour immediately following the wedding.  There was no honeymoon.
    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse never even let her catch her breath: work, work, work. This affected their relationship. Dalida felt ill at ease. Some months later, she met Jean Sobieski at an event in Cannes. The love at first sight was reciprocal. Thus a barrier started to develop between her and Lucien Morisse. Despite her artistic debt to him, she wanted to find her freedom, something which her recently-married husband found difficult to accept.
    Despite her new-found passion, Dalida didn't forget her career. Yeh-yeh was all the rage in France. In December 1961, she was at the Olympia. The future was far from being assured since Dalida was no longer just a new girl in the world of showbiz. It was however a triumph. That reassured the singer and her fans. For a whole month she filled the hall which contained more than two thousand fans per night. Then she went on tour, notably to Hong Kong and Vietnam, where she was a true idol.
    In summer 1962, Dalida sang "Petit Gonzalez" and saw the same kind of success that she had had for some time now. That year, she bought a town house in Montmartre. The house, which resembled the castle of Sleeping Beauty, was perched on top of one of the most famous parts of Paris.
    DalidaAfter her divorce from Lucien Morisse and having moved into this new house, Dalida ended up splitting from Jean Sobieski. She took a step back. She changed herself, becoming more sophisticated and continuing her self-learning process by reading more and more. On 4th August 1964, she completed her transformation by turning blonde.
    On 3rd September, she took Olympia by storm again. She had by now become the favourite singer in France, having survived the yeh-yeh craze and still right in the middle of European variety music. In 1965, she sang "Zorba's Dance" to the music of Theodorakis who had composed the soundtrack to the film "Zorba the Greek". A new success. She dreamt of marriage but there wasn't a single suitor on the horizon. Songs took up all her time, between galas and recording. At the end of 1966, her younger brother Bruno, who for his own career reasons, had taken the forename of his older brother Orlando, took charge of his sister's career. Rosy, their cousin, had become the singer's secretary. All in the family.
    Luigi Tenco et DalidaIn October 1966, the Italian record company RCA offered her a talented young writer-composer, Luigi Tenco. This tempestuous and confrontational man made a great impression on Dalida. For a new Italian campaign, the label decided to present its singer at the San Remo Festival. Luigi was asked to write the song. The two artistes had many meetings. A real passion was born between them. They decided that they would both perform at San Remo, at the Festival show of January 1967, singing the same song: "Ciao Amore". There was a lot of pressure because Dalida was a star in Italy and Luigi Tenco a young unknown. The couple took this occasion to announce to their close families that they would get married in April. Unfortunately, the evening turned into a tragedy. Luigi Tenco, extremely disturbed, under the effects of alcohol and tranquilisers, could not bear to see the prize go to other contenders. He berated the jury members and denounced the influence of money on the festival. Disgusted and misunderstood, he committed suicide in the room of his hotel. Dalida was distraught. Some months later, in desperation, it was her turn to attempt to take her life with the aid of sleeping pills.
    Dalida LiveIn fact this unfortunate incident was to herald a new era in the career of Dalida. It was to be the beginning of the "Madonna" period where she wore a long white dress. The public devotion appeared to be eternal for "Saint Dalida", as she was nicknamed by the press.
    The time of "Bambino" was over. Now she was reading a lot, taking an interest in philosophy, becoming passionate about Freud and taking up yoga. Henceforth her only reason to live would be to fortify her soul. But her career continued: she returned to Italy to take part in a famous TV show, and on 5th October 1967, was back on stage at the Olympia. A rebirth took place there and again it was a fresh triumph. In spring 1968, she left again on tour abroad. In Italy, she received the grand prix of song, "Canzonissima".
    Always in search of herself, Dalida undertook several trips to India to follow the teachings of a wise man. At the same time, she underwent Jungian psychoanalysis. All this seemed to take her away from singing, but she didn't forget that part of her life. In August 1970, she had great success with "Darladiladada". In the autumn, she met Léo Ferré during a TV programme. As soon as she returned to Paris, she recorded "Avec le temps" which she made very popular. From now on she would only record songs which in her eyes had a poetical dimension. Bruno Coquatrix, owner of the Olympia, didn't believe in this new repertoire. Sensing his hesitation, Dalida decided to book the hall herself, for three weeks at the end of 1971. Her Pygmalion, Lucien Morisse, was no longer there to support her; he had committed suicide in September 1970. Dalida was really doubtful as she went on stage. But once again the success was immense.

    alain delon dalida

     

    She met Alain Delon again, a life-long friend, with whom she had had a passionate relationship in the 1960s. They had forgotten nothing of their friendship and now it was just as strong. They sang "Paroles Paroles" together in 1973. Soon this track went to number one in the charts in France, Europe and Japan.

    Le conte de St Germain et DalidaThe start of the 1970s was professionally very auspicious. Her new companion at that time, Richard Chanfray, who called himself "Count of Saint-Germain", seemed to be helping her a lot, a knight in shining armour with a somewhat strange personality, but nevertheless devoted to the singer. He gave her back a taste for life. Now she entered the phase of "Hollywood Star" where she thrust her femininity to the fore.
    At the end of the year, she recorded "He Must Have Been 18". The track went to number one in nine countries, including Germany, where she sold 3½ million copies. On 15th January 1974, she took to the Olympia stage once more and finished off her performance with a new song "Gigi l'Amoroso". It lasted 7½ minutes, and included spoken and sung parts with several choruses. This track is still Dalida's best-selling hit worldwide, number one in twelve countries.
    Then she left for a grand tour of Japan. At the end of 1974, she went to Quebec. Seevral months later, she went back again, before going to Germany. In February 1975, she received the French Academy Award for records.
    A little while later, and to everyone's general surprise, Dalida threw herself whole-heartedly into an direction that no-one could have foreseen, the disco craze. Unrivalled pioneer in this area, her "J'attendrai version 75" was the first ever French disco single.
    Dalida DiscoThe 1970s also saw the birth of variety shows on television. She took advantage of this, since she was regularly invited to appear on TV in France and abroad.
    In the Arab countries, Dalida was hugely appreciated. Everyone knew of her origins in Cairo, Egypt. That reinforced the link between her and the public there. Her return to Egypt in the 1970s and her travels to Lebanon gave her the idea to record in Arabic. In 1977 she took a traditional Egyptian folk song "Salma Ya Salama", and released it in France and the Middle East. The success was staggering. She eventually recorded it in five languages.
    With "Génération 78" which was incidentally the first medley and the first French music video, she gained the opportunity of beating many other artistes at their own game. Now she was a show-woman of the first order, dressed in sumptuous sequinned gowns split to the thigh.
    Americans love this kind of artiste, both glamorous and professional. They contacted her to come and give a show in New York. So on 29th November 1978, she took to the stage at Carnegie Hall. The crowd went wild. Dalida performed for the first time a song called "Lambeth Walk", with its1920s feel. The local press lapped it up. Dalida wallowed in her American success.
    When she returned to France, she continued to record. During the summer of 1979, her new hit was called "Monday Tuesday". Dalida surfed the disco wave with ease, taking yet another fashion in her stride. In June, she returned to Egypt to perform. She was eagerly awaited there, not only by the public but also by the president Anwar Sadat. Then she went on a tour of the Emirates before returning to France.
    Dalida les années 80The 1980s started off with a bang. Dalida, in all her glory, performed at the Palais des Sports in Paris from 5th to 20th January 1980 with an American-style show, with twelve costume changes, mountains of feathers and tons of costume jewellery. The star was surrounded by eleven dancers and 30 musicians. This was a real Broadway choreographed show, which lasted more than two hours. All eighteen shows were sold out. She was the first female star to have success on such a scale. As soon as it was over she went on a grand tour which finished in the autumn.
    In 1981, after a sad break-up with the Count of Saint-Germain, Dalida as always, threw herself into her work so as to cover up her chaotic private life, where once again she found herself alone. She repeated the Palais des Sports show at the Olympia in March 1981. For the first time, a diamond disc was created for her, and she was the first to receive one for worldwide record sales. Not only was it to celebrate sales of 85 million records, but also 55 gold discs for records in in seven languages and for her career as a whole. Then, ever the indefatigable professional, she went on tour again.
    The next two years were notable for the fact that she was in a favourable position based on her friendship with the new French President, François Mitterrand. Many critics gossiped about their relationship rather than commenting on her professional career.
    DalidaIn 1983, she recorded a new album which included such tracks as "Mourir sur scène" and "Lucas". On 20th July that year, another blow was to befall the singer. Richard Chanfray committed suicide in Saint-Tropez in the south of France. Dalida was very affected by the death of her former companion, to the extent that it altered her professional enthusiasm. People noticed a physical change in her.
    In 1984, she left again on tour, by public demand. Then she visited Saudi Arabia for some recitals. In 1985, she underwent two ophthalmic operations which brought back terrible memories.
    During her 37 years of uninterrupted success, she found the time to make several films, but she had to wait until 1986 for a real meaty role. She didn't mind making herself look older for Youssef Chahine's film "The Sixth Day", in which she showed what a great actress she could be. Critics praised her performance.
    But from their ivory towers, even goddesses have crises of faith and suffer from heartache. Dalida wasn't immune to this. The endgame of all exceptional tragic stories was already underway. All the years of work had tired her out, she was exhausted. She felt more and more alone and sensed that as her artistic life had grown, that of the woman inside had shrunk. She had neither husband nor children and the years were beginning to weigh down on her. 
    She sang: "I want to die on stage… ".
    But, thinking that life had nothing else to give her, she decided to go to sleep forever on the night of 2nd May 1987, and left her final message:
    "Forgive me, life has become unbearable for me".
  • BRESIL

    DALIDA Les années 50Cairo/Paris, 25 de Dezembro de 1954...
    Uma menina morena com um corpo de rainha começa neste avião a grande aventura de sua vida. Dividida entre as luzes de sua cidade natal e as de uma cidade-luz idealizada, voando como um pássaro entre o Oriente e o Ocidente, Iolanda Gigliotti se abandona a mil sonhos que se passam em sua cabeça. Sonhos insanos, ingênuos, de glória e de felicidade, mas também - em especial - sonhos de cinema, que justificam este exílio. Animada por uma fé e de uma determinação de fazer tremer as pirâmides, Yolanda aguarda sua hora... 
    Foi no modesto distrito de Choubrah, no Cairo, que em 17 de janeiro 1933 os emigrantes italianos comemoraram o nascimento de Yolanda. Aos 16 anos, após terminar seus estudos num colégio de freiras, ela emprega-se como secretária em uma empresa de importação/exportação. Na terra natal de seus pais, Yolanda apresenta-se em um concurso de beleza para a eleição da " Miss Egito 1954 " e para sua grande surpresa é eleita. Naturalmente, ela ingressa no cinema, participando do filme egípcio " Un verre et une cigarette ". Depois disso ela se encontrou com um diretor francês que lhe ofereceu um papel pequeno no filme "Le masque de Toutankhamon" ("A máscara de Toutankhamon"). Diante das câmeras Yolanda canta sem parar. Marco de Gastyne, fascinado com o timbre de sua voz, aconselha Iolanda a ir até Paris tentar uma oportunidade. Em 25 de Dezembro de 1954, Yolanda - que é chamada agora Dalida - desembarca em Paris. Ela peregrina pelos estúdios, mas a resposta é sempre a mesma: "tenha paciência, um dia você será chamada..."
    Toda essa pequena história começou em 1956. Nesse meio tempo, Bruno Coquatrix e a rádio Europa 1 organizam no Olympia um concurso dedicado aos novos talentos - "Les numéros 1 de demain"("os números 1 do amanhã"). Seu destino foi traçado pela sorte, pois Eddy Barclay e Lucien Morisse decidiram nesse dia ir escutar os talentos novos no festival. E entre esses talentos estava a futura Dalida, que tinha vindo tentar a sorte grande. Impressionados por sua beleza e por seu timbre de voz, estes três homens estavam prestes a decidir sua carreira. Eddy Barclay torna-se seu primeiro produtor, Lucien Morisse seu pigmalião e Bruno Coquatrix abre-lhe as portas do music-hall. Com o seu segundo disco, explode o sucesso " Bambino " que invade as juke-boxes, as ondas do rádio, e as televisões. Toda Paris e a França inteira " bambinaram"... Foi preciso pouco mais de um ano para chegar lá. Era a glória...

    Dalida et Lucien MorisseO fenômeno Dalida pode ser considerado como um dos maiores sucessos depois da guerra. Depois de Bambino, em 1956, seu nome foi mencionado 55 vezes como o n.º 1 no mundo, mais de 120 milhões de discos vendidos! Dalida tem uma imponente lista de recordes batidos (primeira artista a receber um disco de ouro assim como um disco de diamante, primeira artista que causa na Europa o assédio dos fãs, pioneira do movimento disco-music na França, primeira a lotar durante três semanas o Palácio dos Esportes... etc.). Seus sucessos foram coroados por vários discos de ouro, platina e diamante (ela foi a primeira a obtê-lo, em 1981). Dalida recebeu 2 vezes o Oscar Mundial do disco, em 1963 e em 1974. Em 1963 a casa intelectual nomeia Dalida "Comendadora das artes, ciências e letras". Em 5 de dezembro, ela recebe a medalha da cidade de Paris, assim como a medalha da Presidência da República, oferecida pelo General de Gaulle, recompensa que nenhum outro artista jamais recebeu. O caráter de Dalida era impossível de ser mudado por sua carreira excepcional. Ela era uma mulher frágil e tímida, que através de suas músicas, cantadas à flor da pele, construía e reconstruía o enigma de sua vida.
    DalidaOs anos 1950
    São favoráveis para ela. É nomeada "Mademoiselle juke-box". Ela aparece em todas as paradas de sucesso da época, na frente de Piaf e de Bécaut. Transforma-se num modelo para as meninas, que desejam ser como ela.
    Os Anos 1960
    Dalida fica mais famosa ainda, e atualiza seu repertório com ritmos de twist. Muitos artistas novos farão regravações de seus sucessos, como Johnny Hallyday. Dalida se torna um ídolo e acumula prêmios na França e no exterior.
    Os anos 1970
    Dalida sofreu muito sentimentalmente, mas sua carreira permaneceu impecável. É uma outra mulher, amadureceu, e seu repertório se torna mais profundo. Canta agora "Avec le temps" de Léo Férré, e "Je suis malade" de Serge Lama. Ela compõe "Il venait d'avoir 18 ans" e "Gigi l'amoroso", músicas que fizeram a volta ao mundo, e grava o dueto legendário com Alain Delon "Paroles, paroles".
    Ano de 1976
    Tempos depois, e para surpresa geral, Dalida surge em força e beleza de um modo que ninguém espera, isto é, em plena disco-music. Pioneira incontestada, oferece mesmo o luxo, com Génération 78 que foi o carro-chefe do seu 1º medley e do primeiro vídeo-clipe, suplantando diversos mestres do gênero em seu próprio país. Se torna uma show-woman, com suas roupas e vestidos suntuosos.
    Nos Anos 80Dalida trabalha com o coreógrafo de John Travolta, Lester Wilson, e se apresenta no Palácio dos Esportes durante três semanas. Será a primeira cantora a se apresentar em um espetáculo tão significativo. Será um triunfo. Diante de tal sucesso, Dalida sobe, alguns meses mais tarde, ao palco do Olympia para festejar seus 25 anos de carreira. Como se não bastasse, a televisão faz dela a figura preferida dos talk-shows de Maritie e Gilbert Carpentier que lhe dedicam inúmeros programas.
    Dalida Disco"Por isso eu canto"
    Durante seus trinta e sete anos de sucesso ininterrupto, Dalida teve oportunidade de fazer vários filmes, mas somente em 1986 encontrou um papel verdadeiro, de composição. Não hesitou ser envelhecida para ser a heroína do filme de Youssef Chahine "Le sixième jour " ("O sexto dia"), no qual prova ser uma grande atriz trágica. A crítica cumprimentará seu desempenho. Mas do alto de seu suporte de porcelana, mesmo as deusas têm um vazio na alma o e tristeza no coração, Dalida não escapou à regra. Todos estes anos de trabalho a cansaram, com certeza. Ela somente se fadiga mais e mais, e pensa que, se fez sucesso na sua vida de artista, descuidou de sua vida como mulher. Não teve um marido, não teveuma criança, os anos começam a pesar-lhe. Ela interpreta: "Eu, eu quero morrer em cena..." 

    Considerando que a vida nada mais lhe traz, decide cair para sempre adormecida, na a noite de 2 maio de 1987, deixando como ultuma mensagem : "Perdoem-me, a vida é insuportável para mim". 

    A França e o mundo inteiro homenagearam sua memória.
    Dalida les années 801987/2011... 24 anos mais tarde...
    Dalida está mais atual do que nunca. Os quatro compactos novos produtos por seu irmão Orlando, com acompanhamentos totalmente remixados, agitam os eventos e o balançam as discotecas, as rádios e em especial os lucros dos negociantes de discos. Na tela, as imagens de Dali continuam brilhando em alguns dos maiores sucessos do cinema francês: Mina Tannenbaum - Gazon Maudit - Un air de famile - Pédale douce - Recto verso - Absolument fabuleux..   
    Em 24 de abril de 1997 foi inaugurado em Paris (Montmartre) um lugar que de passou a ser chamado pelo nome de Dalida. Nesse lugar está seu busto, esculpido por Alsan. Joana d'Arc, Sarah Bernard e Dalida são as únicas mulheres que têm uma estátua em Paris. Elegância suprema, lá está Dalida, como o exemplo mais natural deixado para o ano 2005, que ela já comemorara em 1969. Surpreendendo? Claro que não. Pois todas as estrelas têm direito à eternidade, em especial aquelas que nasceram sob o céu do Egito, brilhando forte desde (e para) sempre.
    DalidaParis/Cairo, no começo de 1986
    No avião que a traz de volta ao Egito, uma mulher está a ponto de reencontrar - finalmente - seu sonho de criança, e dará o nó no laço de sua vida. Mais de trinta anos separam-na deste momento, onde se torna novamente YOLANDA, menina de Choubrah - o distrito do Cairo que a viu nascer e que carregou, mais do que tudo no mundo, o brilho de todos seus fogos nas telas de glória. As possibilidades de uma vida incrível, naturalmente, tiveram sua palavra a dizer: em dois tempos, em três movimentos e em mil canções, os escrínios do music-hall e do cinema se encheram com o talento irresistível de Yolanda. E a mais bela personagem interpretada por ela, lapidada dia após dia e com o mais profundo de seu coração, é DALIDA, que figura no espaço mítico da canção, de todas as gerações e de todos os continentes do mundo.
  • EGYPTE

    ولدت داليدا، و اسمها الاصلي" يولاندا جيغليوتي" في القاهرة يوم 17 كانون الثاني (يناير) عام 1933. عائلة يولاندا ايطالية الاصل لكن مقيمة في مصر، وكانت هي الابنة الوحيدة بين ولدين: "اورلاندو" و هو الاخ

    DALIDA Les années 50

    الاكبر و" برونو" الاصغر. والدها "بياترو" كان عازف الكمان الاول في اوبرا القاهرة.
    في فترة مراهقتها و بعد انهائها دراستها المدرسية، عملت يولاندا كسكريتيرة في شركة استيراد و تصدير. عام 1951 تقدمت بسرية تامة و بدون علم اهلها الى احدى مسابقات الجمال. و بعد 3 سنوات اشتركت بمسابقة ملكة جمال مصر و فازت باللقب عام 1954. على اثرها ارتبطت بتصوير بعض الافلام في القاهرة، التي كانت تعد في وقتها هوليوود الشرق و مثلت في فيلم "سيجارة و كاس" حيث غنت و رقصت . بعدها تعرفت يولاندا الى مخرج فرنسي و هنا طلب منها تغيير اسمها من يولاندا الى داليلا. و كان قد نصحها ايضاً بأن تجرب حظها في السينما بباريس. و هنا اصبح حلم باريس يراود داليلا لكن العائلة ام تكن موافقة. لكن في ليله 24 كانون الاول / دبيسمبر 1954، و بالرغم من معارضة الاهل، تركت داليلا القاهرة متوجهة الي فرنسا.
    لم تكن الحياة سهلة في باريس في بداية الامر و مرت داليلا باوقات صعبة، اذ انها لم تجد لها مكاناً في السينما الفرنسية و هنا قررت الغناء كي تتمكن من الاستمرار و بدات بأخد بعض الدروس في الغناء و الاداء. عندها حصلت على عمل كمغنية في احدى حانات ال"شانزيليزيه" (Champs Elysées) و بعدها انتقلت للغناء في "فيلا ديست" (Villa d'Est) .
    في هذه الاثناء، كان هنالك شخص اسمه "برونو كوكاتريكس" قد اشترى مسرح "الاولمبيا" في باريس و كانت يقيم بعض العروض الترفيهية. و في احد هذه العروض، و الذي كان هدفه البحث عن المواهب الجديدة، دعا "برونو" داليلا للمشاركة فلبت الدعوة و غنت اغنية "غريبة في الجنة" (Etrangère au Paradis) . و هنا التقت داليلا بكل من "لوسيان موريس" (Lucien Morisse) المدير الفني لاذاعة "اوروبا 1"، و "ايدي باركلي" (Eddy Barclay) منتج اسطوانات.و هنا قرر الرجلان العمل معها بحكم انها الجوهرة الفنية التي ستسمح لهما بالانطلاق في اعمالهما.الخطوة الاولى كانت بتغيير الاسم مجدداً من داليلا الى داليدا و من بعدها سجلت داليدا اول اسطوانة لها مع باركلي و كانت بعنوان "مادونا" (Madona) ، الا ان النجاح الاكبر حصلت عليه من خلال اغنية "بامبينو" (Bambino) وبالتالي فرضت نفسها نجمة من الصف الاول اثر النجاح الهائل الذي حققته تلك الاغنية.
    Dalida et Lucien Morisse عام 1956 كان عام النجاحات بالنسبة لداليدا و هنا كانت قد بدأت تخطو خطواتها الاولى نحو "الاولمبي" (Olympia) حيث كانت تغني قبل "شارل ازنافور" (Charles Aznavour) . كان لاغنية "بامبينو" تأثير كبير في الجمهور اذ كان يستقبل داليدا بحرارة و حب كبيرين و كانت داليدا تعيد غنائها لهم مرات عديدة نزولاً عند رغبتهم. و بحلول شهر ايلول / سبتمبر من العام نفسه، كانت الجماهير تتدافع للدخول لحضورها وفي هذه الفترة بدأت داليدا بالظهور على اغلفة المجلات.
    في17 سبتمبر/ ايلول من العام 1957 صُنعت اول اسطوانة ذهبية خصيصاً لها. في هذه الاثناء تحول "لوسيان موريس" الى اكثر من مجرد مكتشف و صانع لنجومية داليدا، و اضحى واضحاً وجود علاقة حب و اعجاب متبادلة بينهما. في عام 1958 حصلت داليدا على اوسكار من اذاعة "مونتي كارلو" و استطاعت المحافظة على هذه الجائزة لمدة 7 سنوات على التوالي. بعدها، ذهبت النجمة في جولة حول العالم و من ثم عادت الى مسرح "بوبينو" (Bobino) حيث رافقها النجاح ايضاً. بفضل "لوسيان موريس" ظلّت داليدا تحقق النجاح تلو الأخر و اصبحت المغنية المفضلة لدى الجماهير لدرجة ان اغانيها كانت تكتسح اغاني "جاك بريل" (Jacques Brel) و "اديت بياف" (Edith Piaf) في سباقات الاغاني.
    في 8 نيسان / ابريل عام 1961 كان الزواج المنتظر بين داليدا و لوسيان موريس بعد تأجيلات عديدة و قد عُقد الزواج في مدينة باريس. عندها، جاءت داليدا بعائلتها الى العاصمة الفرنسية و غادرت بعدها في جولة غنائية أخرى حول العالم فورا بعد زواجها اذ لم يكن هناك شهر عسل.
    كان لوسيان يضغط كثيراً على داليدا من ناحية العمل و لم يكن امامها وقت للاستراحة. كان العمل يأتي اولاً بالنسبه للوسيان حتى لو انه تم على حساب علاقتهما الزوجية.... هنا احست داليدا بالتعب الشديد نفسياً و جسدياً اثDalida et Jean Sobieskiر  الكم الهائل من الضغوط . و بعد مرور اشهر قليلة، التقت ب "جان سوبيسكي" (Jean Sobieski) في "كان" (Cannes) و كان الحب من النظرة الاولى و على اثر هذا اللقاء، اصبح هنالك حاجز بتشكل بين داليدا و زوجها "لوسيان". ارادت داليدا ان تستعيد حريتها و تلغي ارتباطها بزوجها رغم انها كانت ممتنة له لمساعدته الفنية لها ، هو الذي اطلقها و شهرها. الا ان هذا الطلب كان يصعب جداً تقبّله من قبل "لوسيان" خاصةً و انه لم تمر سوى بضعة اشهرعلى زواجه و داليدا.
    بالرغم من الحب الجديد في حياتها، فإن داليدا لم تهمل عملها ابداً. في عام 1961 و مع بداية موجه اغاني ال "يي-يي" (Yé- Yé) في فرنسا، غنت داليدا في الاولمبيا و هنا كانت قد اصبحت من الاسماء الكبيره آنذاك، و مرة أخرى، كان النجاح رفيقها. و لمدة شهر ظلت تغني في الصالة التي كانت تتسع ل 2000 شخص، و طبعاً كانت الصالة تمتلئ بالكامل يومياً. بعدها، ذهبت ايضاً بجولة، لكن هذه المرة الى "هونغ كونغ" و "فيتنام" حيث كانت معشوقة الجماهير.
    بعد طلاقها من لوسيان موريس، و بعد انتقالها الى منزل اشترته حديثاً، قطعت داليدا علاقتها ب "جان سوبيسكي". و على اثر هذا الأمر تراجعت قليلاً و ابتعدت عن الاضواء مانحة لنفسها بعض الوقت، و قضت معظمDalida ايامها و هي تقرأ و تتثقف وفي نفس الوقت بدأت تجري بعض التغيرات على مظهرها. و في 4 آب / اغسطس عام 1964 ظهرت داليدا بمظهر جديد و هي الحسناء الشقراء بعدما كانت تعرف من قبل بشعرها الداكن.
    في 3 ايلول / سبتمبر من العام نفسه عادت لتغني في الاولمبيا و كانت قد اصبحت المغنية المفضلة عند الفرنسيين. في عام 1965 غنت "رقصة الزوربا" (La danse du Zorba) و هي من روح الفلكلور اليوناني و حصدت نجاحاً كبيراً جداً. وعاد حلم الزواج ليراودها الا انه لم يكن هناك اي شخص في حياتها في تلك الفترة، اذ ان العمل اخد كل وقتها و كانت منشغلة دوماً بدعوات العشاء و تسجيل الاغاني و حفلاتها الخاصة. في عام 1966، اخذ اخو داليدا الاصغر "برونو" اسم اخيه البكر "اورلاندو" و أصبح هو من يدير اعمالها، كما و ان قريبتها "روزي" اصبحت سكريترتها الخاصة.
    في تشرين الاول /اوكتوبر عام 1966 تعرفت داليدا على "لويجي تانكوLuigi Tenco et Dalida" (Luigi Tanco) و هو مؤلف اغانٍ ايطالي، صاحب موهبه و ابداع رهيبين. تأثرت داليدا بشخصيه "لويجي" و بخاصه بحب المنافسة و حب الفوز لديه. كان هناك مشروع عمل بين داليدا و لويجي بهدف المشاركة في مسابقة للاغاني في "سان ريمو" (San Remo) في ايطاليا، حيث تقرر ان يكتب لويجي اغنية ايطالية على ان تؤديها داليدا. و لهذا السبب اجتمعا مرات عديدة الأمر الذي ولّد علاقة حب شغوفة بينهما ، حينها، قررا المشاركه سوياً في المهرجان في كانون الثاني يناير عام 1967 كخطوة دعم من داليدا لحبيبها اذ انها معبودة الجماهير بينما كان هو في بداياته، و تقرر غناء اغنيه "وداعاً يا حبيبي" (CIAO AMORE) . كان "لويجي" و داليدا قد اعلنا للمقربين لهما عن نيتهما بالزواج في شهر نيسان / ابريل من العام 1967. لكن لااسف لم يفز الثنائي في سان ريمو، و تحولت السهرة الى مأساة، اذ ان لويجي الذي كان تحت تاثير المهدئات و الكحول، لم يحتمل خسارة الجائزة وراح يتهم لجنة التحكيم بالغش و يقبولهم الرشوة. و لشدة يأسه و حزنه، انتحر لويجي في نفس الليلة مطلقاً النار على راسه في جناح الفندق. داليدا، و هي اول من وجده جثة هامدة، انهارت جسدياً و نفسياً، و لم تتحمل خسارة حبيبها فحاولت هي الاخرى الانتحار بعد مرور بضعة اشهر على رحيل "لويجي" و ذلك بتناولها جرعة هائلة من مهدئات الاعصاب. لكنها اُنقذت و هي في الرمق الاخير، و عادت للحياة بعد غيبوبة دامت اربعة ايام .
    بعد هذه الحادثة الاليمة، ابتعدت داليدا فترة عن الاضواء، الا انها ما لبثت ان عادت لكن بمظهر جديد فما عادت ترتدي سوى الفساتين البيضاء الطويلة لدرجة ان الصحافة اطلقت عليها لقب "القديسة داليدا". كانت قد تغيرتDalida Live كثيرا بالمقارنة مع فترة اغنية "بامبينو". فأصبحت تقضي معظم اوقاتها بالمطالعة و بخاصة قراءة الكتب الفلسفية . عشقت فرويد، و بدأت بممارسة اليوغا و ذهبت في رحلة استكشاف لاعماق النفس البشرية . الا ان غنائها استمر حيث انها عادت الى ايطاليا للمشاركة في برنامج تلفزيوني شهير. و في 5 تشرين الاول / اوكتوبر عام 1967 عادت تغني في الاولمبيا و عادت الحياة اليها و طبعاً، و كالعادة كان النجاح الى جانبها. و في عام 1968 ذهبت في جولة حول العالم و حصلت على جائزة كبيرة في ايطاليا عن اغنية "كانزونيسَيما" (Canzonissima) .
    كانت داليدا لا تزال مستمرة في رحلة البحث عن الذات، و في هذا الاطار زارت الهند مرات عديدة حيث التقت الحكماء، و كانت جلسات تأمل و رياضات روحية كثيرة. و كاد هذا ان يبعدها عن الغناء لفترة الا انها عادت من جديد في آب / اغسطس 1970 و حققت نجاحاُ لا مثيل له من خلال اغنيه "دارلاديرلادادا" (Darladiladada) . في خريف العام نفسه، التقت داليدا "ليو فيرّي" (Léo Ferré) في خلال برنامج تلفزيوني و فور عودتها الى باريس سجلت اغنية "مع مرور الوقت" (Avec le temps) و التي تعود بالاصل ل "فيرّي" و انتشرت الاغنية بفضلها اكثر فاكثر. في هذه المرحلة، قررت الا تغني سوى الاغاني التي لديها معنىً عميق و هدف معين و التي تملك بعداً شاعرياً. الا ان مالك مسرح الاوليمبيا "برونو كوكاتريكس" لم يحبذ هذه الفكرة، و اصبح يماطل في اعطائها صالة في المسرح مما اضطر داليدا لاستئجار الصالة على نفقتها الخاصه لمدة ثلاثة اسابيع في اواخر ال 1971. و لم يكن "لوسيان موريس" الى جانبها لدعمها في تلك الفترة بما انه كان قد انتحر في ايلول / سبتمبر من العام 1970. قرار داليدا هذا كان مخاطرة ، لدرجه انها كانت تخشى الصعود الى المسرح في الليلة الاولى، الا ان النجاح الكاسح كان حليفها مرة اخرى و جاءت هذه المخاطرة في مكانها.
    في فتره السبعينيات عادت داليدا و التقت ب"ألان دولونAlain Delon et Dalida" (Alain Delon) ، الصديق القديم، هو الذي شاطرها علاقة حب و اعجاب بداية الستينيات. و لم ينسَ اي منهما قصة حبهما و كان التناغم بينهما اقوى من الايام الخوالي. في سنة 1973 غنى الثنائي اغنية "كلام و كلام" (Paroles Paroles) . و بعد اسابيع قليلة على بث الاغنية، احتلت الاخيرة المراكز الاولى في سباق الاغاني في كل من فرنسا، اوروبا و حتى في اليابان.
    شهدت بداية السبعينيات تقدماً كبيراً لداليدا على الصعيد المهني حيث سجلت فيها قفزة نوعية على مستوى الفن الذي قدمته. يعود الفضل بذلك الى صديقها الجديد، الفارس ذو الشخصيه المبهمة قليلاً، "ريشار شانفريLe conte de St Germain et Dalida" (Richard Chanfray) و الذي كان يطلق على نفسه لقب "الكونت دو سان جيرمان" (Le Conte de Saint-Germain) . كان يحبها كثيراً و هذا الحب اعاد لها طعم ، فانتقلت داليدا هنا الى مرحلة جديدة: "مرحلة النجمة الهوليوودية" حيث انها اولت اهتماماً بالغاً لاظهار انوثتها.
    بنهاية العام سجلت اغنية "ها قد بلغ ال 18 عاماً (Il venait d'avoir 18 ans) الاغنية التي احتلت المرتبة الاولى في سباقات الاغاني في 9 دول مختلفة بينها المانيا و بلغ عدد مبيعات هذه الاغنية حوالي 3.5 مليون نسخة. في 15 كانون الثاني / يناير عام 1974 عادت لتغني مرة اخرى في الاولميبا حيث قدمت اغنية جديده بعنوان "جيجي العاشق" (Gigi l'amoroso) و مدتها 7 دقائق و نصف. و كانت هذه الاغنية مزيجاً من الغناء حيناً و الكلام احياناً، و هي اشبه بمشهد مسرحي صغير. و و تعتبر هذه الاغنية انجح اعمال داليدا على مرالوقت اذ انها تصدرت سباقات الاغاني في 12 دوله حول العالم.
    بعدها ذهبت داليدا في جولة كبيرة في اليابان و ذلك في اواخر العام 1974، و انتقلت بعدها الى كندا و تحديداً الى كيبيك. و بعد بضعه اشهر عادت الى فرنسا قبل ان تستأنف جولتها و تذهب الى المانيا. و في شباط / فبراير 1975 حصلت على جائزة اكاديمية الاسطوانة الفرنسية.
    بعد وقت قصير، فرضت داليدا نفسها بقوتها و جمالها معاً و فاجأت الجميع بتوجهها و تأديتها لاغاني الديسكو. فاصبحت رائدة في هذا النوع من الاغاني و كانت اول من سجل اغنية ديسكو فرنسية و هي اغنية "سانتظر" بتوزيع ديسكو 1975 (J'attendrai version 75) .
    شهدت سنوات السبعينيات تطوراً لافتاً لبرامج المنوعات و المنوعات الفنية على شاشات التلفزة، و من هو افضل من داليدا ليستفيد من هذا التطور. فهي لطالما كانت مدعوة للمشاركة في هذه البرامج سواء في فرنسا او فيDalida Disco الخارج.
    اما في الدول العربية، فقد كانت لداليدا مكانة مميزة خاصة و انها معروفة على انها مصرية سافرت الى فرنسا. هذا الامر عزز الرابط بينها و بين الجمهور العربي، كما ان عودة داليدا الى مصر في السبعينيات ، و سفراتها المتعددة الى لبنان في الفترة نفسها، دفعتاها الى التفكير بالغناء باللغة العربية. فكانت اغنية "سالمة يا سلامة" عام 1977 و هي بالأصل اغنية فلكلورية مصرية. و أُطلقت هذه الاغنية في فرنسا و في الشرق الاوسط ، و لاقت نجاحاً هائلاً مما دفع بداليدا الى ترجمتها و تسجيلها في 5 لغات مختلفة. و عام 1978، و عبر اغنية "جيل ال 78"
    (Generation 78) التي كانت اول ميدلي اغاني و كليب في فرنسا، استطاعت داليدا التغلب على رواد هذا النمط من الاغاني في عقر ديارهم. فكانت تلك الفنانة الاستعراضية الشاملة بفساتينها البراقة الرائعة التي عشقت جسمها الرائع و و رسمت اجمل اللوحات التي تمتع اعين الجماهير.
    كان الاميركيون يعشقون هذا النموذج من النجوم أمثال داليدا، فقد كانت تجمع الفن والاناقة والجمال و الاحترافية في آن معاً. و تم الاتصال بها لاحياء عرض في نيويورك و هكذا كان. ففي 29 تشرين الثاني نوفمبر عام 1978 اعتلت داليدا خشبة مسرح "كرنجي هول" (Carnegie Hall)و جن جنون الجمهور الحاضر في الصالة . و هنا اطلقت داليدا اغنية بعنوان "مشية اللامبث (The lambeth walk) التي عشقها الجمهو منذ المرة الاولى لسماعه اياها. الصحافة المحلية اشادت بداليدا التي كانت بدورها منتشية و مستمتعة جداً جراء هذا النجاح الرائع .
    و حين عادت الى فرنسا، تابعت داليدا العمل على ارشيفها الغنائي بهدف توسيعه. و عام 1979 كانت اغنية "الاثنين و الثلاثاء" (Monday Tuesday) و كانت داليدا ابرع من ركب و استفاد من موجة الديسكو آنذاك. و في حزيران / يونيو من العام نفسه، عادت الى مصر لتغني، و كانت هذه الزيارة هي الزيارة المنتَظرة من قبل الجمهور، فالكل استعد لاستقبال داليدا لا سيما الرئيس المصري انور السادات الذي استقبلها استقبالاً خاصاً لهذه المناسبة. بعدها توجهت داليدا في جولة للامارت العربية المتحدة و من ثم عادت الى فرنسا.
    في بداية الثمانينات، قدمت داليدا عروضا اشبه بالخيال آنذاك. بدأت عروضها في قصر الرياضةDalida les années 80 (Palais des sports) في باريس من 5 الى 20 كانون الثاني يناير عام 1980، و كان الاستعراض على الطريقة الاميريكية. ففي العرض غيرت داليدا ملابسها 12 مره، و كانت ثيابها مزركشة و برّاقة، مزينة بالريش تارة، و بسيطة باناقتها تارة اخرى. أضف الى ذلك انها كانت محاطة بنحو 30 عازف و 11 راقص ليرسم الكل سوياً اجمل اللوحات الفنية غناءً و رقصاً، لدرجة ان الجمهور شعر و كانه يحضر استعراضاً ضخماً في "برودواي"، و كان الكل ينخطف لمدة ساعتين الى ان ينتهي العرض. و بهذا، كانت داليدا النجمة الوحيدة في حينها التي تُظهر نفسها بهذه الطريقة الرائعة عبر تقديم اضخم العروض للجمهور. و على اثر ذلك ذهبت في جولة ناجحة جداً حول العالم دامت لغاية خريف العام نفسه.
    في عام 1981، و بعد انفصالها المؤلم عن "ريشار"، انصرفت داليدا كما عادتها الى العمل دون توقف، و ذلك بهدف محاولة نسيان المشاكل التي لطالما رافقتها في حياتها الخاصة، حيث و انها في نهاية المطاف، لطالما وجدت نفسها وحيدة. و في آذار / مارس 1981، عادت و قدمت في الاولميبيا نفس الاستعراض الذي قدمته قبل ذلك في قصر الرياضة. و للمرة الاولى، تم استحداث الاسطوانة الماسية خصيصاً لها، و كانت اول من يحصل عليها عالمياً و ذلك لمكافأتها على رقم المبيعات العالي الذي حققته آنذاك و الذي بلغ حوالي 85مليون نسخة. اضف الى ذلك 55 اسطوانة ذهبيه مغناة ب 7 لغات. و طبعاً باحترافها المعهود و نشاطها الدائم ذهبت مرة اخرى في جولة العالم.
    السنتين التاليتين تميّزتا بمواقف داليدا السياسية، اذ كان ملفتاً دعمها للرئيس الفرنسي آنذاك "فرونسوا ميتيران". مع العلم ان علاقتهما كان يغلب عليها طابع الصداقة اكثر من التأييد السياسي، الا ان الانتقادات و الشائعات طالت داليدا في مرحلة معينة و كادت تؤثر سلباً على عملها.
    عام 1983، سجلت اسطوانة جديدة حيث نجد فيها اجمل الاغاني مثل "الموت على المسرحDalida" (Mourir sur scene) و "لوكا" (Lucas) .و في 20 تموز يوليو، تلقت داليدا صدمة عاطفية جديدة تمثلت بانتحار "ريشار"، حبيبها و رفيقها السابق، في "سان تروبيه" (St. Tropez) جنوب فرنسا. تأثرت داليدا كثيرا لرحيل "ريشار" و تراجع حماسها المهني ايضاً. و كان كل من حولها قد لاحظ هذه السلبية التي سيطرت عليها.
    وقوف المعجبين دوماً الى جانبها في اصعب الظروف ساعدها قليلاً على الرفع من معنوياتها و التخفيف عنها، فذهبت في عام 1984 في جولة عالمية. بعدها احيت عدة حفلات في المملكة العربية السعودية. في عام 1985 خضعت لجراحتين في عينيها اعادتا لها ذكريات أليمة من الماضي.
    خلال نجاحها الغير منقطع لمدة 37 عاماُ، شاركت داليدا في بعض الافلام السينمائية إلا انها انتظرت حتى عام 1986 لتصوير فيلم "اليوم السادس" (Le sixième jour) للمخرج المصري يوسف شاهين. كان دوراً بطولياً رائعاً لم تردد داليدا لحظة لأدائه، على الرغم من انها كانت تؤدي دور امرأة عجوز. وقد اظهر هذا الدور قدرات داليدا التمثيلية خاصة في مجال التراجيديا.واثر عرض الفيلم، كان كل النقاد يشيدون بأدائها الرائع.
    لكن، و في يمرحلة معينة، حتى الالهة وهن جالسات في عروشهن العاجية، يفقدن الامل و يستسلمن لألام القلب... فما حال دليدا اذاً؟ تلك الاسطورة التي ما انفكت الاحدات المأساوية تلاحقها، تعبت من القتال وانهكتها المقاومة.اضف الى ذلك ان سنين العمل جعلتها تخسر حياة الإمرأة على حساب حياة النجمة الناجحة. و نتيجة لكل هذا، اصبحت داليدا تحس بالوحدة اكثر فأكثر: لا زوج لها و لا اطفال. صارت السنين تتقدم و ترمي بثقلها على البطلة التعبة. صحيح انها غنت "الموت على المسرح" او "Mourir sur scène " ، و صحيح ان هذا كان حلمها، الا انها اخذت القرار. اعتبرت ان الحياة لم تعد قادرة على منحها شي جديد، او تعوض عليها كل الالام و الخسائر المعنوية . لذلك، و في ليل 2 ايار مايو 1987 تناولت كمية كبير من المنومات و مهدئات الاعصاب اضافة الى كاس ويسكي، و تركت لنا رسالتها الاخيرة :
    "سامحوني، لكن الحياة لم تعُد تحتمل".... و نامت للابد .
  • ESPAGNE


    DALIDA Les années 50Su verdadero nombre es Iolanda Gigliotti, Dalida nació en El Cairo el 17 de enero de 1933. Descendiente de una familia italiana emigrada a Egipto, dos hermanos, Orlando el mayor y Bruno el pequeño, ella la hermana mediana. El padre Pietro, es primer violinista en la ópera del Cairo. En la adolescencia Dalida trabaja como secretaria. En 1951, a escondidas, se presenta a un concurso de belleza. Tres años después se presenta al certamen de Miss Egipto, resultando ganadora del primer premio. A partir de ahí es contratada para participar en varias películas en El Cairo, el Hollywood de Oriente, allí la descubre un realizador francés. Yolanda, convertida en Dalila, sueña con París. A pesar de que su familia se muestra reticente, el 25 de diciembre de 1954, coge un vuelo a París. Los tiempos son difíciles. En el cine francés no hay hueco para ella. Entonces, para cubrir sus necesidades toma clases de canto. La contratan en una sala de fiestas en los Campos Elíseos y poco después en la Villa d’Este es presentada como la “Revelación de la canción francesa”. Bruno Coquatrix acaba de comprar una vieja sala de cine francesa, “El Olympia” donde presenta un espectáculo de variedades. “Los números uno del mañana”, Dalida participa como artista invitada e interpreta “Etrangère au Paradis” (extranjera en el paraíso). A raíz de esto, conoce a dos hombres: Lucien Morisse, director artístico de Europa 1 y Eddy Barclay, productor discográfico. Decididos a pulir el diamante que les permita crear sus respectivas empresas, Dalila, ya convertida en Dalida, parece ser la artista que necesitan. Graba su primer single con Barclay, “Madonna”, pero es con “Bambino” cuando Dalida triunfa realmente. Un éxito enorme.
    Dalida et Lucien MorisseEl año de 1956 es para Dalida un año repleto de éxitos. Da sus primeros pasos en el “Olympia” de Paris actuando como telonera de Charles Aznavour. “Bambino” la lanza a la fama y el público la acoge con gran entusiamo. Pero su público quiere aún más y, en septiembre de ese mismo año multitudes de admiradores la aclaman a su llegada a los teatros. A partir de ahora, Dalida ocupa portadas en todas las revistas. El 17 de septiembre de 1957 se hace para ella el primer disco de oro. Lucien Morisse se ha convertido para la joven cantante en algo más que su pigmalion. Un idilio ha nacido entre ellos. En 1958 recibe el Oscar de Radio Montecarlo, premio que le será otorgado durante 7 años consecutivos. Comienzan una serie de giras por todo el mundo para Dalida. Comienza también a trabajar con Bobino para, una vez más triunfar. Continúa grabando éxitos con Lucien Morisse. Es la cantante preferida del momento y destaca por encima de Edith Piaf, Jacques Brel…
    La tan esperada boda tarda en llegar. El 18 de abril de 1961 y después de muchas vacilaciones, Lucien y Dalida se casan en Paris. Dalida hace venir para el evento a toda su familia a la capital francesa e, inmediatamente después de la boda sale de nuevo de gira. No hay luna de miel ni viaje de novios.

    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse no la da un respiro: trabajo, trabajo, trabajo. En lo que respecta a su vida de pareja, Dalida se siente abandonada. Unos meses más tarde, conoce a Jean Sobieski en Cannes. Se produce entre ellos un flechazo mutuo. Un telón de acero cae entre Lucien y ella. A pesar de que tiene una deuda artística con él, quiere recuperar su libertad, algo difícil de aceptar para el recién casado. Ante este nuevo amor Dalida no olvida su carrera. Llega a Francia la ola ye-yé. En diciembre de 1961, trabaja en el Olympia. Esta vez la apuesta no está ganada pues, Dalida hace otro tipo de espectáculos. Sin embargo vuelve a triunfar. Esto hace muy feliz a la cantante y a todos sus fans. Se prodiga durante un mes en una sala que acoge a más de dos mis espectadores cada tarde. Después saldrá de gira, especialmente a Hong-Kong y Vietnam, dónde es una verdadera estrella.
    En el verano de 1962 Dalida canta “Petit González” y obtiene de nuevo un éxito que durará mucho tiempo.
    Ese mismo año Dalida se compra una casa, un palacete en Montmartre. Es un palacete muy parecido al Castillo de la Bella Durmiente, situado en uno de los más famosos barrios de Paris.

    DalidaDespués del divorcio con Lucien Morisse y de haberse instalado en su nueva casa, Dalida rompe su relación con Jean Sobieski. Es aquí cuando decide frenar un poco. Cambia bastante su vida, como si de una metamorfosis se tratara; vuelve más sofisticada. Es una gran lectora, Dalida siempre tiene un libro en las manos. El 4 de agosto de 1964, completa su transformación. Dalida ahora es una mujer rubia. 
    El 3 de septiembre vuelve a trabajar en el Olympia. De hecho es la cantante preferida por los franceses, sobreviviendo a la moda ye-yé y siempre presente en el panorama artístico europeo. En 1965, canta “La Danza de Zorba”, con música de Théodorakis quien compuso la banda sonora para la película “Zorba le Grec” (Zorba el griego). Un nuevo éxito. Dalida sueña con casarse algún día pero no hay pretendientes a la vista. Dedica todo su tiempo a la canción, entre galas y grabaciones de discos. A finales de 1966, su hermano pequeño, Bruno, quien por necesidades de su carrera, se ha puesto el nombre del hermano mayor, Orlando, toma las riendas de la carrera de la hermana. Todo queda en familia, Rosy, la prima de Dalida se convierte en la secretaria de la cantante.
    Luigi Tenco et DalidaEn octubre de 1966, la casa de discos italiana RCA le presenta a un joven cantautor con mucho talento, Luigi Tenco. Este joven apasionado, fogoso y contestatario, causa una gran impresión a Dalida. Para una nueva campaña en Italia, el sello discográfico decide presentar a Dalida al festival de San Remo. Luigi se encarga de escribir la canción. Los dos artistas se encuentran en numerosas ocasiones. Nace así entre ellos una verdadera pasión. Deciden presentarse los dos en San Remo, en el festival de enero del 67 para defender la misma canción:”Ciaò amore”. La presión es muy fuerte ya que Dalida es una estrella en Italia y Luigi Tenco un joven principiante. Aprovechando esta ocasión anuncian a sus más próximos que han pensado casarse en abril. Desgraciadamente, la velada acaba en tragedia. Luigi Tenco con una excesiva ansiedad, bajo los efectos del alcohol y los tranquilizantes no sabe encajar que se les escape el premio tanto a él como a Dalida. Critica duramente a los miembros del jurado y denuncia el poder del dinero y la manipulación en dicho festival. Desengañado e incomprendido, se suicida en la habitación del hotel. Dalida queda completamente aniquilada por este hecho. Meses más tarde, desesperada, intenta suicidarse ingiriendo barbitúricos.


    Dalida LiveEste desgraciado episodio ensombrece la nueva etapa en la carrera de Dalida. Es el principio de la época “Madona”, vestida de largo y blanco. La devoción del público es como si fuera eterna para la “Santa Dalida”, como la prensa ha dado en llamarla. Atrás quedaron los tiempos de “Bambino”. Dalida es una gran lectora, se interesa por la filosofía y es una apasionada de Freud, es así como se inicia en el yoga. La elevación del alma, el conocimiento del espíritu es a partir de ahora su razón de vivir. Aún así, su carrera continúa: vuelve a Italia para participar en la emisión de un famoso programa de televisión, y el 5 de octubre de 1967, vuelve a subirse al escenario del Olympia. Dalida vuelve a resurgir, es como si volviera a nacer y una vez más vuelve a triunfar. En la primavera de 1968, sale de gira por el extranjero. En Italia gana el primer premio de la canción, “Canzonissima”. 

    Siempre buscándose a sí misma, Dalida realiza varios viajes a la India para seguir las enseñanzas de un maestro. Comienza a la vez un análisis según el método de Jung. Todo esto parece alejarla del mundo de la canción que sin embargo no olvida. En agosto de 1970 es la más popular con “Darladiladada”. En el otoño de ese mismo año, se encuentra con Léo Ferré en un programa de televisión. A su regreso a París graba “Avec le temps”. A partir de ahora, Dalida quiere cantar solo canciones que a sus ojos tengan una dimensión ó interés poético. Bruno Coquatrix, empresario del Olympia no tiene mucha confianza en su nuevo repertorio. Ante las dudas e indecisiones de éste para dar una fecha a la artista, Dalida decide alquilar el teatro durante tres semanas, esto sucede al finales del 71 y ahora no puede contar con la ayuda de su pigmalión, Lucien Morisse, ya que se suicidó en septiembre de 1970. Dalida tiene grandes dudas cuando sale al escenario pero, una vez mas, el éxito es total. Dalida vuelve a triunfar.

    Alain Delon et Dalida


     


    Vuelve a encontrarse con su viejo amigo Alain Delon, con quien además tuvo una relación amorosa en los años 60. Y como nunca olvidaron su historia de amor, la complicidad entre ellos es muy grande. En 1973 cantan juntos “Parole parole” (Palabras). En tan solo unas semanas esta canción se convierte en número 1 en las listas de los hit-parades de Francia, Europa y Japón.


    Le conte de St Germain et DalidaEl comienzo de los años 70 es una buena época, profesionalmente hablando. El verla acompañada de un nuevo amigo contribuye quizás también al éxito. Es un galán de personalidad un tanto extraña, pero muy fiel a la cantante, Richard Chanfray, quien se hace llamar “Conde de Saint-Germain”. Es él quien devuelve a Dalida las ganas de vivir. La artista es ya considerada como una “estrella de Hollywood”, con una suntuosa feminidad siempre manifiesta. 
    A finales de ese año graba “Il venait d’avoir dix-huit ans”. La canción fue número 1 en nueve países, entre ellos Alemania, donde se vendieron 3,5 millones de copias. El 15 de enero de 1974, vuelve al escenario del Olympia de París y ese día al final de la gala presenta “Gigi l’Amoroso”. Con una duración de 7 minutos y medio, con una letra hablada y cantada a la vez y, con numerosos coros. Esta canción es el éxito más grande de Dalida, conocida en todo el mundo, número uno en doce países.
    A esto le sigue una gran gira por Japón. Y a finales de 1974, sucede lo mismo en Canadá (Québec). Unos meses después vuelve a Francia, antes de viajar a Alemania. En febrero de 1975 recibe el premio de la Academia del disco francés.
    Poco después y ante la sorpresa general, Dalida se impone con fuerza y belleza donde nadie lo espera, es decir, en pleno movimiento “Disco”. Pionera indiscutible, su “J’attendrai versión 75” es el primer éxito de la música disco francesa.
    Dalida DiscoEn los años 70 se emiten en televisión programas dedicados a las “varietés”. Algo que Dalida aprovecha muy bien, es invitada tanto en Francia como en el extranjero. 
    Dalida es muy querida en los países árabes. Saben que nació en El Cairo, Egipto. Este hecho refuerza sus relaciones con el público árabe. El regreso en los años 70 a Egipto y los viajes al Líbano le dan la idea de cantar en árabe. En 1977 versiona una canción del folclore de Egipto “Salma ya Salama”. El disco se lanza en Francia y en Oriente Medio. El éxito de “Salma ya Salama” es vertiginoso. Finalmente, se tuvo que grabar en cinco idiomas. Dalida se recrea con “Génération 78”, tema del primer medley y del primer video-clip francés desbancando a algunos expertos del género. Show-woman impactante, vestida con suntuosos vestidos de lentejuelas abiertos hasta las caderas.
    Los americanos adoran este tipo de artistas, a la vez que el glamour y la profesionalidad. Se ponen en contacto con ella para hacer un show en Nueva York. Así pues, el 29 de noviembre del 78 Dalida sube al escenario del Carnegie Hall. La sala está ese día abarrotada y además estrena una nueva canción que el público adoraría inmediatamente, “Le Lambeth Walk”, una especie de cantinela de los años 20. Es alabada por la prensa neoyorquina. Dalida saborea su éxito en América. 
    De vuelta a Francia continua su carrera discográfica. En el verano del año 79, un nuevo éxito “Monday Tuesday”. Dalida se mueve en la ola disco con mucha soltura, acaparando una vez más una moda. En junio, vuelve a cantar en Egipto. Ese es un viaje muy esperado por el público que está presente y en esta ocasión es recibida por el presidente de Egipto, Anouar El Sadate. Después de Egipto, y, antes de su regreso a Francia, realiza una gira por los Emiratos Árabes.


    Dalida les années 80El comienzo de los años 80 arranca como la pólvora. Dalida en la cumbre de la fama, se prodiga en el Palacio de los Deportes de París, desde el 5 al 20 de enero de 1980, representando un show a la americana, con doce cambios de vestuario, con trajes de plumas, lentejuelas y estrás. La gran estrella rodeada por doce bailarines y treinta músicos. Se creó una auténtica coreografía para este gran espectáculo al más puro estilo de Broadway de más de dos horas de duración. En las dieciocho representaciones que se hicieron la sala estuvo siempre completa. Fue la primera vedette que triunfó en un escenario tan importante. Después de esto, salió a hacer una gira triunfal que duró hasta el otoño. 

    En 1981, después de una dolorosa ruptura con el Conde de San Germain, Dalida, trabaja en cuerpo y alma para olvidar su caótica vida privada, sea como sea, su destino es la soledad. 

    Representa el espectáculo del Palacio de los Deportes también en el Olympia en marzo del 81. Por primera vez se hace un disco de diamantes para entregar a Dalida, la primera en el mundo en recibir este premio. Es una manera de celebrar los 85 millones de discos vendidos por todo el mundo, pero también los cincuenta y cinco discos de oro interpretados en siete idiomas diferentes, además de toda su carrera en conjunto. Y de nuevo, incansable y profesional, vuelve a salir otra vez de gira. 

    Los dos años siguientes están marcados por su posición a favor del nuevo presidente francés, François Mitterrand. Su compromiso más amistoso que político, le cuestan duras criticas que profesionalmente la perjudican.
    DalidaEn 1983 graba un nuevo álbum en el que encontramos canciones como “Mourir sur scène” (Morir cantando) y “Lucas”. El 20 de julio de ese mismo año, un duro golpe vuelve a desestabilizar a la cantante. Richard Chanfray se suicida en Saint-Tropez, al sur de Francia. Dalida resulta muy afectada por la muerte de su antiguo compañero, su entusiasmo profesional se ve alterado. Todas las personas que rodean a Dalida ven como ésta cae notablemente, anímicamente se produce una bajada de tono en su vida. 
    En 1984 vuelve a salir de gira, aclamada por todos sus fans. Después viaja a Arabia Saudita dónde da una serie de recitales. En 1985, pasa por dos operaciones oftalmológicas que le traen muy malos recuerdos. 
    A lo largo de treinta y siete años de éxito ininterrumpido, también encontró tiempo para rodar algunas películas, pero tuvo que esperar al año 1986 para interpretar un autentico papel de protagonista. No vacilará en caracterizarse en una señora mayor para interpretar a la heroína de la película de Youssef Chahine, “Le sixième jour”, en la cual se revelará como una gran actriz dramática. La crítica alabará su transformación. Pero también las diosas sienten la melancolía y la tristeza allá en lo alto de su pedestal de porcelana. Dalida tampoco escapó a esto. No fue una excepción. La leyenda que se alimenta de finales trágicos, ya estaba en marcha. Tanto trabajo la había agotado, puesta a prueba tantas veces, cansada ya. Dalida se siente cada vez más sola. Piensa que ha tenido mucho éxito en su vida profesional pero no en su vida como mujer, su vida privada. Sin marido, sin hijos y los años que le empiezan a pesar. De esta manera canta: “Yo quiero morir cantando” (Mourir sur scène). Pero creyendo que la vida ya no puede ofrecerle nada, decide dormir para siempre en la noche del 2 de mayo de 1987, y nos dejó este último mensaje: “Perdónenme, la vida me es insoportable”
  • HOLLANDE

    DALIDA Les années 50Dalida komt als Yolanda Gigliotti op 17 januari 1933 in Cairo ter wereld en groeit op in een van oorsprong Italiaanse familie die naar Egypte is geëmigreerd. Ze is het enige meisje tussen twee broers, Orlando en Bruno. Hun vader is eerste violist bij de opera van Cairo.
    Eigenlijk is het de bedoeling dat ze secretaresse zal worden, in 1951 doet ze echter stiekem mee aan een schoonheidswedstrijd. Drie jaar later wordt ze Miss Egypte. Ondertussen heeft ze al diverse filmrolletjes gespeeld in Cairo, het Hollywood van het Midden-Oosten. Daar wordt ze opgemerkt door een Franse regisseur. Yolanda is inmiddels Dalila geworden en droomt van Parijs. Ondanks de bedenkingen van haar familie vliegt ze er 25 december 1954 naar toe. Het worden moeilijke tijden, want in de Franse filmindustrie is geen plaats voor haar. Dus neemt ze zanglessen om in haar onderhoud te voorzien. Eerst krijgt ze een contract bij een cabaret op de Champs Élysées en later bij het betere Villa d’Este. Daar wordt ze aangekondigd als “de openbaring van het Franse chanson”.
    Bruno Coquatrix heeft net Olympia, een oude bioscoop, gekocht om er een theater van te maken. Eén van de eerste programma’s heet “de nummers één van morgen”. Dalila wordt uitgenodigd en zingt “Étrangère au Paradis”. Tijdens dit optreden ontmoet ze twee heren: Lucien Morisse, artistiek directeur van Europe Radio 1 en Eddy Barclay, platenproducent. Ze zijn al een tijdje op zoek naar dé artiest die hun ondernemingen van de grond kan tillen en ze denken met Dalila deze parel gevonden te hebben. Dalila wordt nu definitief DALIDA.
    Vervolgens neemt ze haar eerste singletje op bij Barclay: “Madonna”, maar met de volgende: “Bambino”, breekt ze pas echt door. Het wordt een enorm succes.
    Dalida et Lucien Morisse1956 is voor Dalida een zeer succesvol jaar. Ze zet haar eerste stappen in Olympia in het voorprogramma van Charles Aznavour. “Bambino” is een hit en het publiek verwelkomt haar met groot enthousiasme. Men wil dat ze terugkomt en dat gebeurt in september, bij de entree van het theater ontstaat zelfs wat gedrang omdat iedereen tegelijk naar binnen wil. Dalida siert nu de covers van vrijwel alle tijdschriften.
    Speciaal voor haar wordt de gouden plaat bedacht en deze wordt op 17 september 1957 aan haar uitgereikt. Lucien Morisse is ondertussen meer dan een vaderfiguur geworden voor de jonge zangeres. Er is iets moois opgebloeid tussen hen. In 1958 ontvangt ze de Oscar van Radio Monte Carlo en die krijgt ze vervolgens zeven jaar achter elkaar. Ze gaat op wereldtournee en het optreden in Bobino wordt een triomf. Onder leiding van Lucien Morisse neemt ze meerdere hits op. Zij is de favoriete zangeres van dat moment, ze staat zelfs boven vedetten als Edith Piaf en Jacques Brel. Haar huwelijk met Lucien Morisse laat echter op zich wachten. Na veel vertraging vindt de bruiloft plaats op 18 april 1961 in Parijs. Ze laat haar familie overkomen maar vertrekt meteen na de voltrekking op tournee. Geen huwelijksreis.
    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse gunt haar nauwelijks tijd om adem te halen: werken, werken, werken, ten koste van hun privé-geluk. Dalida voelt zich in de steek gelaten. Enkele maanden later ontmoet ze in Cannes de schilder Jean Sobieski en het is van beide kanten liefde op het eerste gezicht. Tussen haar en Lucien Morisse begint de verwijdering op te treden. Hoewel ze beseft dat ze hem op artistiek gebied veel verschuldigd is verlangt ze ernaar haar vrijheid terug te krijgen, iets wat voor Lucien Morisse moeilijk te verkroppen is.
    Ondanks haar nieuwe liefde verliest ze haar carrière niet uit het oog. De yeahyeah-golf waart over Frankrijk. In december 1961 staat ze in Olympia, alleen heeft ze nu niet meer het voordeel van de veelbelovende beginneling in de showbizz. Het wordt evenwel een triomf, wat zowel voor het publiek als voor de zangeres een opluchting is. Een maand lang staat ze in een uitverkocht huis met elke avond ruim 2000 mensen in de zaal. Daarna gaat ze op tournee, met name naar Hong Kong en Vietnam waar ze een idool is.
    In de zomer van 1962 zingt Dalida “Petit Gonzales” en scoort daarmee weer het succes dat haar al zo lang ten deel valt. Hetzelfde jaar koopt ze op Montmartre een kast van een herenhuis dat veel weg heeft van het kasteel van de Schone Slaapster.
    DalidaNa de scheiding van Lucien Morisse en de verhuizing naar haar nieuwe onderkomen verbreekt Dalida ook haar relatie met Jean Sobieski. Ze neemt een beetje gas terug en besluit haar uiterlijk te veranderen. Ze wordt meer gesoigneerd en gaat als autodidacte steeds meer lezen.
    4 augustus 1964 sluit ze haar metamorfose af met het blonderen van haar donkere haar.
    3 september staat ze weer in Olympia; op dat moment is ze de meest geliefde zangeres van Frankrijk. Ze heeft de yeahyeah-golf overleefd en staat in het middelpunt van de Europese showbizz. In 1965 zingt ze op melodie van Théodorakis “La danse de Zorba” uit de film “Zorba de Griek”. Opnieuw een succes. Ondertussen droomt ze ervan om weer getrouwd te zijn, helaas dient zich geen kandidaat aan. Haar carrière vergt al haar tijd: optredens, gala’s, plaatopnamen. Eind 1966 wordt haar jongere broer Bruno haar rechterhand. Om carrière technische redenen gebruikt hij sinds die tijd de naam van zijn oudste broer: Orlando. Rosy, hun nichtje, wordt de secretaresse van de zangeres. Alles binnen de familie.
    Luigi Tenco et DalidaIn oktober 1966 wordt ze via de Italiaanse platenmaatschappij RCA in contact gebracht met een talentvolle jonge schrijver/componist, Luigi Tenco. De jonge man, onstuimig en tegendraads, maakt diepe indruk op Dalida. In verband met een nieuwe Italiaanse campagne besluit de platenmaatschappij de zangeres af te vaardigen naar het Festival van San Remo. Luigi verklaart zich bereid het te vertolken lied te schrijven. Tussen de twee artiesten zullen vele ontmoetingen plaatsvinden en er ontwikkelt zich een ware passie tussen hen. Ze besluiten ieder voor zich, maar met hetzelfde nummer “Ciao amore ciao”, mee te doen aan het Festival van San Remo dat in januari 1967 wordt gehouden. De spanning is om te snijden, want Dalida is een ster in Italië en Luigi Tenco een jonge debutant. In familiekring maken zij bekend dat hun huwelijk gepland staat voor april. Helaas eindigt de avond in een vreselijke tragedie. Luigi Tenco, extreem zenuwachtig en onder invloed van kalmeringsmiddelen en alcohol, kan het niet verwerken dat de prijs hem ontgaan is. Hij beschuldigt de jury ervan een commercieel doel te dienen. Vervolgens pleegt hij vol walging en onbegrepen zelfmoord in zijn hotelkamer. Dalida is volkomen overstuur en uit het lood geslagen. Enkele maanden later probeert ze in haar uitzichtloze wanhoop eveneens de hand aan zichzelf te slaan door een grote hoeveelheid slaappillen in te nemen.
    Dalida LiveDeze ongelukkige periode is wel het begin van een nieuwe episode in de carrière van Dalida, de “periode madonna” waarbij ze gaat optreden gekleed in een lange witte jurk. De toewijding van het publiek is grenzeloos en in de pers krijgt ze de bijnaam Sint Dalida.
    De tijd van “Bambino” is definitief voorbij. Ze is in de loop der jaren steeds meer gaan lezen en interesseert zich voor filosofie, de geschriften van Freud en yoga. De verheffing van de geest lijkt van nu af haar grootste levensvervulling. Haar carrière gaat echter gewoon door; ze gaat terug naar Italië om deel te nemen aan een beroemd televisieprogramma en 5 oktober 1967 staat ze weer op de planken van Olympia. Daar viert ze haar wedergeboorte en het wordt zoals altijd een triomf. In het voorjaar gaat ze in het buitenland op tournee en Italië eert haar met de grote prijs van het chanson de “Canzonissima”.
    Nog steeds op zoek naar zichzelf onderneemt Dalida diverse reizen naar India om de lessen van een guru te volgen. In dezelfde tijd gaat ze in psycho-analyse. En dat allemaal naast haar zangcarrière die ze absoluut niet vergeet. In augustus 1970 scoort ze haar zoveelste succes met “Darladiladada”. In de herfst komt ze tijdens een televisieopname Léo Ferré tegen en bij terugkomst in Parijs neemt ze van hem het lied “Avec le temps” op.
    Ze wil nu alleen nog teksten zingen die, in haar ogen, een diepere inhoud hebben en een poëtische inslag. Bruno Coquatrix, de directeur van Olympia, wilde haar boeken maar heeft geen vertrouwen in haar nieuwe repertoire. Geprikkeld door zijn aarzeling om een datum te plannen, besluit Dalida zelf de zaal af te huren en wel voor drie weken aan het eind van 1971. Lucien Morisse kan haar niet meer bijstaan daar hij in september 1970 zelfmoord gepleegd heeft. Dalida twijfelt enorm aan haar besluit om weer op te treden. Het succes is echter nog groter dan voorheen.

    Alain Delon et Dalida

     

    Ze komt Alain Delon weer tegen, een vriend voor het leven, met wie ze in de jaren ’60 een hartstochtelijke verhouding heeft gehad. Beiden zijn niets van deze relatie vergeten en hun onderlinge band is hechter dan ooit tevoren. In 1973 zingen ze samen “Paroles Paroles” en binnen een paar weken staat dit lied nummer 1 in de hitparades van Frankrijk, de rest van Europa en Japan.

    Le conte de St Germain et DalidaHet begin van de jaren ’70 wordt zowel op zakelijk als op persoonlijk gebied een gelukkige periode.
    Ze lijkt daarbij te worden geholpen door haar nieuwe vriend, een galante ridder met een ietwat vreemd karakter, echter zeer toegewijd aan de zangeres: Richard Chanfray, hij laat zich “de Graaf van Saint Germain” noemen. Hij geeft haar haar levensvreugde terug en ze komt in de fase “hollywoodster” waarbij ze haar vrouwelijkheid benadrukt.
    Aan het einde van ’73 neemt ze “Il venait d’avoir 18 ans” op, en scoort daarmee in negen landen een nummer 1 hit. In Duitsland verkoopt ze zelfs 3,5 miljoen exemplaren. Op 15 januari 1974 staat ze opnieuw op het podium van Olympia en aan het einde van haar optreden brengt ze een nieuw lied “Gigi l’Amoroso”. Dit gezongen en gesproken nummer met diverse koren dat 7½ minuut duurt wordt wereldwijd Dalida’s grootste succes: nummer 1 in 12 landen!
    Aansluitend vertrekt ze voor een lange tournee door Japan en gaat eind 1974 naar Quebec. Enkele maanden later zal ze er terugkeren na een onderbreking voor concerten in Duitsland.
    In februari 1975 ontvangt ze de prijs van de Académie du disque français.
    Iets later duikt ze tot ieders verbazing, met alle kracht en in alle schoonheid, daar op waar niemand haar verwacht had: midden in het disco-gebeuren. Haar “J’attendrai version 75” is de eerste franse discohit en Dalida wordt de onbetwiste disco-koningin van Frankrijk.
    Dalida DiscoIn de jaren ’70 komt er steeds meer variété op de televisie en Dalida profiteert daar behoorlijk van, ze is een graag geziene gast in zowel binnen- als buitenlandse programma’s.
    Ook in de Arabische wereld is ze zeer geliefd, niet in de laatste plaats omdat ze in Cairo geboren is. Dat versterkt ook de band die het publiek met haar heeft. Halverwege de jaren ’70 reist ze door Egypte en Libanon en dit brengt haar op het idee om eens in het Arabisch te gaan zingen. In 1977 is het zo ver, ze neemt een Egyptisch volksliedje op: “Salma Ya Salama”. Eerst wordt het alleen uitgebracht in Frankrijk en het Midden-Oosten. Het succes is echter enorm en uiteindelijk zal ze het in vijf talen op de plaat zetten.
    Met “Generation 78” heeft ze zowel de eerste medley als de eerste videoclip op haar naam gezet en daarmee verslaat ze diverse artiesten op hun eigen terrein. Nu is ze de ware showdiva, gekleed in weelderige jurken met pailletten en splitten tot de heup.
    Amerikanen zijn dol op dit soort artiesten: glamour en professionaliteit. Ze wordt gecontracteerd voor een show in New York en 29 november ’78 staat ze op het toneel van Carnegie Hall, de zaal gaat compleet uit zijn dak. Deze avond zingt ze voor het eerst “Lambeth Walk” een nummer met een jaren ’20 uitstraling dat meteen door het publiek wordt omarmt. Ook de pers is enthousiast en Dalida geniet van haar Amerikaanse succes.
    Als ze terug is in Frankrijk neemt ze in 1979 “Monday Tuesday” op en surft met gemak mee op de disco-golf. In juni gaat ze weer naar Egypte om te zingen. Ze krijgt er een zeer warm welkom van het publiek en ze wordt zelfs persoonlijk ontvangen door president Sadat. Aansluitend gaat ze op tournee door de Arabische Emiraten.
    Dalida les années 80De jaren ’80 beginnen met een waar vuurwerk. Dalida, op het toppunt van haar roem, zet van 5 tot 20 januari ’80 een echte Amerikaanse show neer op het podium van het Parijse Palais de Sport, inclusief 12 kostuumwissels, strass en veren. De ster wordt bijgestaan door 11 dansers en 30 musici. Voor dit grandioze spektakel van ruim twee uur is een choreografie à la Broadway in elkaar gezet; de zaal is laaiend enthousiast en alle 18 voorstellingen zijn tot de laatste plaats uitverkocht. Dalida is hiermee de eerste vrouwelijke ster die deze prestatie levert. Meteen daarna maakt ze tot de herfst een zeer geslaagde tournee door het land.
    In 1981, na de zeer pijnlijke scheiding van Richard Chanfray, stort ze zich zoals gewoonlijk met hart en ziel op haar werk om haar chaotische privé-leven te vergeten, waarin ze uiteindelijk altijd weer alleen achterblijft. In maart ’81 herhaalt ze de show uit het Palais des Sports in Olympia. Tijdens de première krijgt ze de eerste diamanten plaat ooit uitgereikt, speciaal voor haar bedacht. Dit om te vieren dat ze meer dan 85 miljoen platen heeft verkocht en om haar te eren voor 55 gouden platen ontvangen voor vertolkingen in zeven verschillende talen, eigenlijk voor alles wat ze in haar loopbaan gepresteerd heeft.
    Onvermoeibaar en professioneel gaat ze maar weer op tournee.
    De twee volgende jaren worden gekenmerkt door haar stellingname voor de Franse president François Mitterand. Ze krijgt hier behoorlijk kritiek op hoewel haar betrekking meer vriendschappelijk dan politiek is; het schaadt evenwel haar carrière.
    DalidaOp het album dat ze in 1983 opneemt vinden we de nummers: “Mourir sur scène” en “Lucas”. 20 juli datzelfde jaar krijgt de zangeres een nieuwe klap te verwerken die haar behoorlijk uit haar evenwicht brengt: Richard Chanfray heeft in Cannes een einde aan zijn leven gemaakt. Dalida is zeer aangedaan door de dood van haar vroegere levenspartner en dit beïnvloed ook haar professionele betrokkenheid. Haar naasten bemerken dat haar energie afneemt.
    Op verzoek van haar fans gaat ze in 1984 toch weer op tournee en ze reist naar Saoedi Arabië voor een serie recitals. In 1985 moet ze twee zware oogoperaties ondergaan en deze brengen vreselijke herinneringen uit haar kindertijd naar boven.
    Ondanks 37 jaar ononderbroken succes heeft ze toch nog tijd gevonden om in enkele films te spelen, ze moet echter tot 1986 wachten voor ze een echte karakterrol te vertolken krijgt. Ze aarzelt niet om zich ouder te laten schminken om de heldin te spelen in Youssef Chahine’s film “Le sixième jour”. Hiermee bewijst ze dat ze naast gelauwerd zangeres ook een zeer talentvol actrice is en ze krijgt een heel goede pers. Maar zelfs godinnen op hun voetstuk van porselein kunnen ten prooi vallen aan zielepijn en zwaarmoedigheid en Dalida vormt geen uitzondering op deze regel. Het begin van het einde van alle uitzonderlijk tragische verhalen heeft zich aangekondigd. Alle jaren van keihard werken hebben haar uitgeput, ze is aan het einde van haar Latijn. Ze voelt zich ook steeds eenzamer en komt tot de conclusie: mijn leven als artieste is dan wel zeer geslaagd, maar mijn leven als vrouw is mislukt. Ze heeft geen echtgenoot, geen kinderen en de jaren beginnen te tellen.
    Eens zong ze: “Moi, je veux mourir sur scène…”. Maar overwegend dat het leven haar niets meer te bieden heeft besluit ze in de nacht van 2 op 3 mei 1987 voor eeuwig te gaan slapen.
    Ze laat een laatste boodschap achter: “pardonnez moi, la vie m’est insupportable” (vergeef me, het leven is ondragelijk voor me).
  • ISRAEL

    DALIDA Les années 50Kahir / Paris Ha-25 be-Detsember 1954...
    Bahura brunetit tsaira, im guf shel malka, overet et harpatkaat hayeha.
    Bemerhak ma bein haorot shel Kahir ve ir orot shel dimyona, bein mizrah lemaarav, Yolanda Giloitti ozevet letovat alfey halomot hamitrotsetsim berosha, helkam naivim ve tipshim, beneyhem - tehila ve osher, ah beikar hi holemet al kolnoa. Nehusha birtsona lehahzir et ha nitsots la Pyramidot, Yolanda mehaka leshaata...
    Be 17 be Yanuar 1933 be-Choubrah, rova pashut be Kahir, bemishpaha shel mehagrim italkiim nolda Yolanda. Begil 16, hi neeltsa laazov et limudeha, ve hehela laavod betor pkida bemisrad le "yevu-yestu". Btkufa zo hi hetsiga et maamaduta letaharut ha-yofi " Miss Mitsraim 1954".
    Lehaftaata haraba hi zahta bamakom harishon. Miyad hi mathila behagshamat haloma - kolnoa. Hi mishtatefet baseret mitsri "Kos ve sigariya" (Un verre et une cigarette). Az hi makira gam bamai tsarfati, asher matsia la tafkid katan beseret " Masihat Toutankhamon " (Le masque de Toutankhamon). Bein hatsilumim Yolanda shara lelo hefsek. Marco de Gastyne, hamuksam mikola, meyaets la linsoa le Paris, kidey lenasot et mazala. Be 25 be Detsember 1954, Yolanda, shebehove korim la Dalida, ozevet le Paris. Hi mitrotsetset bein ulpanim, mistovevet bein mivhan le mivhan. "Hem ikreu lah savlanit" (" Patientez on vous écrira...") Beshaa zo Bruno Coquatrix ve Europe 1 irgenu be Olympia hofaa hamukdeshet lakishronot tseirim " Mispar 1 shel ha-mahar ".
    Lasipur hakatan shehehel be 1956 haya atid gadol - et hakvutsa shel 421 hakishronot hatseirim hehlitu lishmoa Eddy Barclay ve Lucien Morisse. Kah Dalida kibla hizdmanut lenasot et mazala. Mazal ahen amad letsida - Eddy Barclay ihe amargana harishon, Lucien Morisse ihe hapygmalion shela ve Bruno Coquatrix iftah befania et daltot hamusic holl shebevaaluto. Hashir " Bambino " mehadisc hasheni shela hofeh lelehit anak vemushma baradio ubatelevizia. Kol Paris ve Tsarfat muksamim mekola. Dalida haita zkuka rak leshana ahat kidey lehagia lesham. Zot haita tehila.
    Dalida et Lucien MorisseHatofaa shel Dalida yahola lehihashev keahat hahatslahot hagdolot shehayu aharey milhemet haolam hashniya. Meaz " Bambino " be 1956, 55 peamim shma hofia bamakom harishon bamitsadey hamusika baolam. Yoter mi- 120 million taklitim hudpesu! Reshima meorert gaava shel taklitim zohim (hazameret harishona shekibla taklit zahav ve gam taklit yahalom, harishona be Eropa sheorera tofaat maaritsim, halutsat tnuat hadisco be Tsarfat, harishona shehofia be Heyhal ha-Sport bemesheh 3 shavuot…). Hahatslahot shela huhteru betaklitey zhav, platina ve yahalom rabim (haisha harishona shekibla taklit yahalom be 1981). Dalida kibla paamaim "Oscar olami shel hataklit" be 1963 ve 1974. Be 1963 haintelektualim shel Tsarfat kinu ota ke "Commandor haomanut, hamadaim ve hasifrut". Be 5 be Detsember hi kibla medaliyat hair Paris vegam medaliyat nasi harepublika hatsarfatit, hageneral de Gaulle, sheota meolam lo kibel af oman aher.
    Dalida hi dmut ksuma im karyera mazhira, ah gam isha shvira' bayshanit veehpatit, hamekasheret beshireha ben haperah lagivol, bona ve horeset et hapazel shel hayeha.
    DalidaShnot ha 50
    Hi hofehet lelehit. Mehanim ota " nearat mehonat hataklitim ". Hi mofia bekol hamitsadim shel hatkufa lifney Piaf ve Bécaut. Hi hofehet lemodel lehikuy lenearot tsairot, shehithilu lehadgish et eineyhen besignona shel Dalida. Be shnat 1958 Dalida heklita et ha shir "Hava Nagila" be ivrit.
    Shnot ha 60
    Dalida tsoedet im hazman ve meadkenet et hofaoteha beshirey twist. Hi nisheret elil hakahal ve zoha beprasim rabim gam be Tsarfat ve gam mehutsa la. Be shnat 1965 Dalida heklita od shir beivrit "Hine ma tov".
    Shnot ha 70
    Dalida sovelet harbe mibhina rigshit, ah hakaryera shela nisheret eytana. Zohi isha aheret - hi hitbagra veshireha hushpeu mikah. Kaet hi shara " Im ha zman " (Avec le temps) shel Léo Férré, " Ani hola " shel Serge Lama, lesimhatam haraba shel yotsreyhem, sheroim et yetsirotehem mekablot haim hadashim bedmuta shel Dalida hahadasha. Hi bitsa et " Hu haya ben 18 " (Il venait d'avoir 18 ans) ve " Gigi l'amoroso " shekavshu et haolam, vehen heklita duet agadi im Alen Delon " Milim, milim " (Paroles, paroles)".
    Shnat 76
    Meat zman over vemagia hahaftaa hagdola - Dalida meagedet et kohoteha ve et yofya lekidum tnuat hadisco. Hi halutsat hatnua - hadavar lo mutal besafek ("Ahake leha" J'attendrai - mishnat 1976 zehu hashir hatsarfati harishon besignon disco. Et ota ramat habitsua hi metsia ga.
    Shnot ha 80
    Dalida ovedet im hachoreograph shel John Travolta - Lester Wilson vemofia be Heihal ha Sport bemesheh 3 shavuot. Hi haisha harishona hamofia al bama kol kah hashuva. Zohi hatslaha gdola meod. Kaavor mispar hodashim hi metsayenet al bamat Olympia 25 shnot karyera. Hi lo mafsika lehofia al masahey hatelevizia ve ha kolnoa.
    Dalida DiscoBemesheh shel 30 snot hatslaha bilti poseket hi matsa zman lehishtatef bemispar sratim, ah neeltsa lehakot leshnat 1986 kidey lekabel et tafkida haamiti. Hi lo hashesha lehizdaken kidey lihyot kohevet besirto shel Youssef Chahine " Hayom ha-shishi " (Le sixieme jour). Haseret gila ba sahkanit tragit biltli ragila. Habikoret hetsdia la. Aval hatragedia haamitit kvar mathila lehitkarev. Hi margisha yoter ve yoter bodeda. Hi svura shehatslahata kekohevet garma la lehahmits et hayeha keisha. Ein la baal, yeladim, hashanim hethilu lehahbid aleha. Hi hesbira "Ani rotsa lamut al habama" aval hi mahlita shelehaim ein yoter ma lehatsia la vemitabedet belayla shel 2 be Mai 1987. Hi mashira petek u bo katuv
    " Silhu li, hayay hafhu lekashim minso ".
    Tsarfat vehaolam kulo hitsdiu lezihra.
    Dalida les années 801987 - 2005
    15 shana meuhar yoter. " Dalida ahshavit yoter metamid - 4 discim hadashim behafakat Orlando belivuyiim hadashim legamre yatsu laor vemushmaim badiscotekim ubaradio.
    24 be April 1997 - Meata kikar be Paris (Monmartre) nose et shma shel Dalida. Pisla, sheneesa al yadey hapasal Alsan, mitnoses bemerkaza, kmo eile shel Janna d'Arc ve Sarah Bernard, shehayu shtey hanashim hayahidot shepisleyhem hutsgu be Paris. Beeligantiut yotset dofen Dalida ozevet kidey lahzor beofen tivi beyoter baolam shel shnat 2005, sheoto hagega kvar beshnat 1969. Muftaim? Klal lo, ki kohavim shenoldu, ubeikar leeyle shenoldu tahat shmey Mitsraim, esh thuna shel nitshiyut. zihra.
    DalidaParis / Kahir, habehora shel 1986
    Bematos, hamahzir ota le Mitsraim, isha ahat mitkonenet leihud mehadash - halom yalduta hitgashem - hi baa lisgor maagal. Yoter mi 30 shana mafridim beyn rega ze la Yolanda, hayalda haktana mirova ani shel Kahir bo hi nolda, sheratsta lihyot yoter mikol baolam hazohar.
    Darkey hahaim - bilti yehumanim hem, kamuvan she esh lahem mila lomar: bishney ktsavim, shalosh tnuot ve 1000 shirim, teyvot hamusic holl hithalfu bemasahey kolnoa beretsef shel hatslahot she i efshar laamod bifneyhen.
    Dalida hafha ledmut mitologit hamegasheret beyn dorot veolamot shon im.

     

     

  • ITALIE

    DALIDA Les années 50Dalida è nata come Iolanda Gigliotti al Cairo, il 17 gennaio 1933.
    Nata in una famiglia italiana immigrata in Egitto, Yolanda è l'unica ragazza tra due fratelli, il maggiore, Orlando, ed il minore, Bruno. Loro padre, Pietro, è primo violino all'Opera del Cairo.
    Adolescente, Yolanda pensa ad una carriera di segretaria. Nel 1951 partecipa in gran segretoad un concorso di bellezza. Tre anni dopo si presenta al concorso di Miss Egitto e lo vince.
    Viene quindi ingaggiata come attrice per girare dei film al Cairo, la Hollywood d'Oriente, e notata da un regista francese. Iolanda diventa Dalila e sogna Parigi. Nonostante le reticenze della famiglia, il 25 dicembre 1954 vola a Parigi.
    I tempi sono difficili. Il cinema francese non ha posto per lei. Per far fronte ai suoi bisogni, prende lezioni di canto. Viene ingaggiata in un cabarert degli Chaps-Elysées e più tardi alla Villa d'Este dove è presentata come "la Rivelazione della canzone francese". Bruno Coquatrix ha appena acquistato un vecchio cinema parigino, « l'Olympia », nel quale si svolge una trasmissione di musica, "I Numeri uno di domani". Dalila è invitata e sceglie di interpretare "Etrangère au Paradis".
    In questa occasione incontra du uomini: Lucien Morisse, direttore artistico di Europe 1, ed Eddy Barclay, editore musicale. Entrambi cercano la perla che permetta loro di affermarsi nei rispettivi campi. Dalila, diventata DALIDA, sembra fare al caso loro.
    Dalida registra il suo primo 45 giri con la Barclay, "Madona", ma è con Bambino che arriverà il successo, un immenso successo.
    IDalida et Lucien MorisseL 1956 è per Dalida l'anno dei trionfi. Si esibisce per la prima volta all'Olympia aprendo lo spettacolo di Charles Aznavour, sospinta da "Bambino" ed accolta con entusiasmo dal pubblico, che le chiede nuove esibizioni. Quando questo accade, in settembre, si sfiora la rissa all'entrata. Dalida è spesso in copertina sulle riviste ed il 17 settembre 1957 riceve il disco d'oro, premio creato appositamente per lei. Lucien MOrisse è diventato più che un pigmalione per la giovane interprete: è nato un idillio tra di loro. Nel 1958 Dalida riceve l'Oscar di Radio Monte-Carlo, che conquista per sette anni di fila. Parte per una tournée mondiale e si esibisce al teatro Bobino.Lucien Morisse continua a farle registrare successi, rendendola la cantante preferita del momento, in testa alle hit parade davanti a gente come Edith Piaf e Jacques Brel. Il matrimonio tanto atteso tarda ad essere celebrato. Lo sarà solamente l'18 aprile 1961, a Parigi, dopo vari tentennamenti.
    Dalida fa arrivare per l'occasione l'intera famiglia a Parigi, poi riparte in tournée subito dopo la cerimonia, senza fare il viaggio di nozze.
    Dalida et Jean SobieskiLucien non si lascia distrarre: per lui esiste solo il lavoro, il lavoro, il lavoro... Dalida è stanca e qualche mese dopo a Cannes, incontra Jean Sobieski, col quale ha un vero e proprio colpo di fulmine reciproco. Comincia un braccio di ferro con Lucien Morisse: Dalida gli deve molto professionalmente ma vuole essere libera, cosa inaccettabile per il neosposo.
    Nonostante la nuova passione Dalida non dimentica il lavoro, in questi anni che vedono l'affermazione dello stile yé-yé in Francia. Nel dicembre del 1961 si esibisce all'Olympia, in una serata dall'esito tutt'altro che scontato, visto che da tempo non è più una novità nel mondo dello spettacolo. La serata si rivela un trionfo, che riconforta cantante e ammiratori. Per un mese lo spettacolo si ripete davanti a duemila spettatori ogni sera. In seguito è la volta di una tournée, a Hong Kong ed in Vietnam, dove è un vero idolo.
    Nell'estate del 1962 Dalida canta "Petit Gonzales" e ottiene un nuovo successo, conferma di quanto ottenuto negli anni. Nello stesso anno compra una casa a Montmartre. L'appartamento, che somigli al castello della Bella Addormentata nelbosco, è situato in uno dei quartieri più celebri di Parigi.
    DalidaDopo il divorzio da Lucien Morisse ed il trasloco, Dalida rompe con Jean Sobieski e prende una pausa.
    Subisce una metamorfosi, diventa più sofisticata, continua a studiare da autodidatta ed il 4 agosto 1964 diventa bionda. Il 3 settembre è di scena all'Olympia, ed il gradimento la rende di fatto la cantante preferita dai francesi, sopravvissuta alla moda yéyé ancora presente in Europa.
    Nel 1965 canta "La danse de Zorba" su musica di Théodorakis che compone la banda originale del film "Zorba le Grec" edèun nuovo successo.
    Dalida sogna di risposarsi ma al momento non ha pretendenti. Tra dischi e concerti, la canzone assorbe completamente il suo tempo. Alla fine del 1966, il fratello più piccolo, Bruno (che come nome d'arte ha scelto il nome del loro fratello maggiore, Orlando), prende le redini della carriera di sua sorella. Rosy, la loro cugina, diventa segretaria della cantante. Tutto in famiglia.
    Luigi Tenco et DalidaNell'ottobre del 1966, la casa discografica italiana RCA presenta a Dalida un giovane cantautore di talento, Luigi Tenco. Quest'uomo focoso e contestatore impressiona Dalida.
    La casa discografica decide di presentare la cantante al Festival di Sanremo, e Luigi si incarica di scriverle una canzone. Numerosi incontri hanno luogo tra i due artisti e nasce una passione tra di loro. Decidono di andare insieme a Sanremo, nel gennaio del 1967, per presentare la stessa canzone: "Ciao Amore". La pressione su di loro è enorme: in Italia Dalida è una star, Tenco un giovane debuttante.
    La serata, sfortunatamente, si trasforma in una tragedia. Tengo, angosciato e preda di alcol e tranquillanti, non sopporta la sconfitta di entrambi. Tuona contro i membri della giuria, denuncia il losco giro di denaro presente al Festival, si sente disgustato ed incompreso: per questo si suicida nella sua camera d'albergo. Dalida è annientata ed alcuni mesi dopo, disperata, tenta a sua volta di uccidersi con dei barbiturici.
    Dalida LiveQuesto episodio doloroso inaugura una nuova era nella carriera di Dalida. E' l'inizio del periodo "Madonna" in abito bianco lungo. La devozione del pubblico è eterna per "Santa Dalida" come la stampa la chiama.
    I tempi di "Bambino" sono finiti. Dalida legge molto, si interessa di filosofia, si appassiona a Freud e allo yoga.
    La sua unica ragione di vivere è l'elevazione dell'anima, ma continua counque la sua carriera: torna in Italia per partecipare a un celebre programma tv, ed il 5 ottobre 1967 rientra all'Olympia.
    La rinascita passa per la stessa sala ed è ancora una volta un trionfo. Nella primavera del 1968 riparte in tournée all'estero, ed in Italia vince "Canzonissima".
    Sempre alla ricerca di se stessa, Dalida fa parecchi viaggi in India per seguire gli insegnamenti di un saggio, ed intraprende un'analisi junghiana.Tutto questo sembra allontanarla dalla canzone, ma Dalida non se ne dimentica: nell'agosto del 1970 arriva il successo popolare di "Darladiladada"; in autunno l'incontro con Léo Ferré durante una trasmisisione tv. Di ritorno a Parigi registra "Avec le temps" rendendola una canzone popolare. Vuole cantare solo canzoni che appaiono interessanti ai suoi occhi, dotate di una dimensione poetica.
    Bruno Coquatrix, proprietario dell'Olympia, non crede al nuovo repertorio; davanti alla sua esitazione, Dalida affitta a sue spese la sala per tre settimane alla fine del 1971. Lucien Morisse non c'è più per sostenerla: si è infatti suicidato nel settembre 1970. Dalida ha molti dubbi, ma il suo trionfo è totale.
       
    alain delon dalida 
    Dalida ritrova Alain Delon, amico di sempre, con cui ha avuto unlegame passionale negli anni '60. NOn hanno dimenticato laloro storia d'amore, e la loro complicità è sempre più forte. Insieme incidono "Paroles Paroles" nel 1973, e questo titolo scala le hit parade in Francia, Europa e Giappone.
    Le conte de St Germain et DalidaL'inizio degli anni '70 professionalmente è un periodo di grandi fasti; in questo Dalida sembra aiutata dal suo nuovo compagno, un uomo dalla personalità torbida ma molto devoto: Richard Chanfray, che si fa chiamare « Il Conte di Saint Germain ».Quest'uomo le restituiscela gioia di vivere, e Dalida entra nella fase "star hollywoodiana", con una femminilità prorompente, semprein primo piano.
    A fine anno Dalida incide "Il venait d'avoir 18 ans", una canzone che si piazza al primo posto in nove paesi tra cui la Germania, paese in cui vende tre milioni e mezzo di esemplari. Il 15 gennaio 1974 la cantante torna a calcare la scena dell'Olympia, dove presentaa fine serata un nuovo pezzo: "Gigi l'Amoroso", canzone della durata di 7 minuti e 30", con pezzi recitati e parti cantate, che diviene uno dei più grandi successi mondiali di Dalida, numero 1 in dodici paesi.
    Dopo una grande tournée in Giappone, alla fine del 1974 Dalida parte per il Québec; l'anno successivo è di nuovo in Québec poi in Germania, prima di ricevere, nel febbraio 1975, il premio dell'Accademia francese del disco.
    Poco tempo dopo, nella sorpresa generale, Dalida s'impone con forza e grazia dove nessuno se l'aspettava cioè nel regno della musica disco. E' una pioniera incontrastata: la sua "J'attendrai" versione 1975 è il primo successo disco francese.
    Dalida DiscoNegli anni '70 si sviluppano anche trasmissioni di musica leggera, e Dalida ne approfitta venendo spesso invitata sia in Italia che all'estero.
    Nei paesi arabi, Dalida è molto apprezzata; le sue notrie origini egiziane, cairote, rafforzano il legame col pubblico. Il suo ritorno in Egitto negli anni '70 e i viaggi in LIbanp le danno l'idea di cantare in arabo. Nel 1977 interpreta "Salma ya salama", pezzo del folklore egiziano, lanciato in Francia e nel Medio Oriente. Il successo è vertiginoso, e la canzone verrà da lei incisa in cinque lingue.
    Con « Génération 78 », primo medley e primo videoclip "esagonale", Dalida si concede illusso di soppiantare i maestri del genere sul loro territorio, da show-woman conturbante vestita di sontuosi vestiti di paillettes con spacco fino ai fianchi.
    Gli americani adorano gli artisti così, glamour e rofessionali allo stesso tempo. La contattano per uno show a New York, che avrà luogo il 29 novembre 1978 al Carnegie Hall. Di fronte a una sala scatenata, Dalida propone una nuova canzone molto amata dal pubblico, "Lambeth Walk", una specie di motivetto degli anni '20. La stampa l'incensa e lei si gode il successo americano.
    Di ritorno in Francia riprende la carriera discografica. Durante l'estate 1979 il suo tormentone si chiama "Monday Tuesday", e il regno della disco music la vede esibirsi a suo agio, da dominatrice. In giugno torna in Egitto, dov'è attesissima e ricevuta da Anouar El Sadate, presidente egiziano. Prima di rientrare in patria, Dalida si esibisce negli Emirati Arabi.
    All'inizio degli anni è il momento dei fuochi d'artificio: Dalida, ormai su una vetta gloriosa, si esibisce al Palais des Sports di Parigi dal 5 al 20 gennaio 1980 in uno show all'americana, con dodici cambi d'abito, costumi con strass e piume, dodici ballerini e tredici musicisti. Una coreografia degna di Broadway viene studiata per lo spettacolo, che dura oltre due ore. Diciotto repliche, sempre col tutto esaurito. Dalida, che parte poi per una trionfale tournée fino all'autunno, è la prima artista donna ad esibirsi su di un palcoscenico così importante.
    Dalida les années 80All'inizio degli anni '80 è il momento dei fuochi d'artificio: Dalida, ormai su una vetta gloriosa, si esibisce al Palais des Sports di Parigi dal 5 al 20 gennaio 1980 in uno show all'americana, con dodici cambi d'abito, costumi con strass e piume, undici ballerini e 30 musicisti. Una coreografia degna di Broadway viene studiata per lo spettacolo, che dura oltre due ore. Diciotto repliche, sempre col tutto esaurito. Dalida, che parte poi per una trionfale tournée fino all'autunno, è la prima artista donna ad esibirsi su di un palcoscenico così importante.
    Nel 1981, dopo la dolorosa rottura col Conte di Saint-Germain, Dalida si butta come sempre sul lavoro per dimenticare il caos della vita privata, dove si ritrova puntualmente sola.
    Nel marzo del 1981 ripresenta all'Olympia lo spettacolo del Palais des Sports. Durante la prima serata le consegnano il disco di diamante, creato espressamente per lei, ed è la prima artista a riceverlo nel mondo.
    E' un modo per celebrare 85 milioni di dischi venduti nel mondo e 55 dischi d'oro vinti in tutto il mondo, nell'intera carriera. Infatigabile, Dalida riparte in tournée.
    I due anni successivi sono segnati dalla presa di pozizione in favore del nuovo presidente della Repubblica Francese, François Mitterrand. Il sostegno più amichevole che politico vale a Dalida dure critiche che la danneggiano professionalmente.
    DalidaNel 1983 registra un nuovo album contenente fra l'altro "Mourir sur scène" e "Lucas". Il 20 luglio un nuovo colpo la destabilizza: Richard Chanfray si suicida a Saint-Tropez, nel sud della Francia. Dalida ne è prostrata, ed il suo equilibrio ne è alterato. Il suo entourage nota questo peggioramento.
    Nel 1984 Dalida riparte in tournée reclamata dai fan, toccando anche l'Arabia Saudita per una serie di recital. Nel 1985 due nuove operazioni agli occhi le riportano in mente ricordi dolorosi.
    In trentasette anni di successi ininterrotti, Dalida ha girato qualche film, ma solo nel 1986 ottiene un ruolo importante: accetta di farsi invecchiare per diventare la protagonista del film " Le sixième jour" di Youssef Chahine, nel quale dimostrerà di essere una grandissima attrice. La critica giudica con entusiasmo questo film.
    Ma anche le Dee, dall'alto del loro piedistallo di porcellana, hanno la tristezza nell'animo e nel cuore.
    Dalida non fa eccezione. La sua leggenda, nutrita di destini tragici, ègià iniziata. Gli anni di lavoro l'hanno affaticata, esaurita. Si sente molto sola, pensa di aver avuto una grande carriera artistica a scapito della vita privata, nella quale crede di aver fallito. Gli anni, senza marito e senza figli, le pesano. Canta: "Voglio morire sulla scena..." ma considerando che la vita non ha più nulla da offrirle, decide di addormentarsi per sempre nella notte del 2 maggio 1987, lasciando un ultimo messaggio:
    "Perdonatemi, la vita mi è insopportabile"
  • JAPON

    DALIDA Les années 50Dalida, honmyo Yolanda Gigliotti ha, 1933nen 1gatsu 17nichi Cairo de tanjou shimashita. Kazoku ha Italia kara no imin toshite Egypt ni sunde ori, kanojo ha futari no kyodai, ani Orlando to otouto Bruno,no aida ni umareta, yuiitsu no onnanoko deshita. Chichioya no Petro ha Cairo opera-za no daiichi violin sousha deshita. Jyu-dai no koro, kanojo ha hisho to shite no michi wo mezashi mashita. 1951nen, jibun de hisoka ni bijin konkuru ni oubo shimasu. 3nen go, Miss Egypt ni oubo shi, Ichii no za wo kachitori mashita. Sorekara, Touyo no Hollywood to iwareteita Cairo de, joyuu to shite eiga shutsuen suru youni narimashita. Soko de France jin director ni miidasare, Yolanda ha Dalila to natte Paris wo yume miru you ni narimasu. Kazoku no shimpai wo furikiri, 1954nen 12 gatsu 25 nichi ni Paris he tachi mashita. Kibishii hibi ga tsuduki mashita. France eiga ni kanojo no ibasho ha nakatta no desu. Sokode, hitsuyou ni semarare, uta no lesson wo ukeru you ni narimashita. Champs Elysées no cabaret de utai hajime, nochi ni Villa d'Este ni shutsuen suru youni narimasu. Dalila ha "France kayou-kai no shinsei " to shite shoukai saremashita. Bruno Coquatrix ga, Paris no furui eiga kan « l'Olympia » wo baishuu shita bakari no koro, soko kara "Ashita no Number 1" to iu variety bangumi ga housou sarete imashita. Dalila ha sono bangumi ni shutuen shite, "Stranger in Paradise" wo erande utaimashita. Kore wo kikai ni, Dalida ha, Europe 1 no art director no Lucien Morrisse, soshite record hanbaigyou no Eddy Barclay to iu, futari no dansei to shiriai masu. Karera ha shikaru genseki wo miidashite, tagai no kaisha kara uridasshite star ni surukoto wo kiemete imashita. Soshite, Dalila kara DALIDA to kaimei shita kanojo koso ga, karera ni hitsuyo na artist dato kangaemashita. Barclay label kara hatsu no 45 EP "Madonna" de debyu, shikashi, Dalida no namae ga uretano ha "Bambino" ni yotte deshita. Sore ha ookina seikou to narimashita.
    Dalida et Lucien Morisse1956 nen ha Dalida ni totte subete ga umakuitta toshi deshita. Olympia gekijou niha Charles Aznavour no zenza toshite hatsu shutsuen shimashita."Bambino" ha hankyou wo yobi, kankyaku ha netsuretsu ni kanojo wo tatae, ankooru o motome mashita. 9 gatsu niha gekijou no iriguchi ni fan ga afure, sawagi ga okorimashita. Kono nochi, Dalida ha zasshi no hyoshi wo kazaru youni narimasu. 1957nen 9gatsu 17nichi, kanojo ni hatsu no gold disc ga okurare mashita. Lucien Morisse ha, kono wakai kashu ni totte, sodate no oya ijou no sonzai ni narimashita. Jun ai ga futari no aida ni mebae mashita.1958 nen, kanojo ha Radio Monte-Carlo no oscar wo teni shi, 7 nen renzoku de jyushou shitsudukemashita. Soshite, world tour ni dekake mashita.Nochi ni, kanojo ha Bobino gekijou ni shutsuen shi, eikou wo kachitorimasu. Lucien Morisse ha kanojo ni eikou wo atae tsuduke mashita. Kanojo ha touji no ninki kashu de ari, hit parade no kazukazu ni yori, Edith Piaf ya Jacques Brel ra wo nuite, ouza ni tsuitano desu. Nagaku matareteita futari no kekkon ha daibu okurete jitugen shimashita. 1961nen 4gatsu 18nichi,ikudoka no chuucho no nochi, Lucien to Dalida ha Paris de kekkon shimashita. Kanojo ha kazoku wo Paris ni yobi, kekkonshiki no sugu atoni, tour he tachimashita. Shinkon ryokyou ha arimasen deshita.
    Dalida et Jean SobieskiLucien Morisse ha kanojo ni yasumu hima wo ataemasen deshita. Shigoto, shigoto, hitasura shigoto. Kappuru toshite no seikatsu wo giseini shi, Dalida ha tsukare wo oboemashita. Suukagetsu go, Cannes de kyuuka chuu, kanojo ha Jean Sobieski to deaimasu. Otagai ni hitomebore deshita. Lucien Morrice tono kankei ni an-un ga tachikome mashita. Lucien ni shigoto deno on ga arimashitaga, kanojo ha jiyuu o torimodoshitakatta no desu. Soshite, sore ha shinrou Lucien niha ukeiregatai koto deshita. Atarashii koi ga otozuretemo, shigoto wo wasureru koto ha arimasen deshita. Yeye no nami ga France ni oshiyose mashita. 1961nen 12 gatsu, kanojo ha Olympia no butai ni tatteimashita. Dalida ha mohaya showbiz ni oite, shinjin kashu to shite no top no za niha nakatta tame, kusen shimashita.Shikashi, kekka to shite kono kouen ha, kanojo to fan no kizuna wo futatabi tsuyoku musubituke mashita.Ikkagetsu kan, kanojo ha mai ban, 2000 nin shuuyou no kaijyou de utaitsuduketa no desu. Tuide kanojo ha tour ni tachimashita. Toriwake Hong Kong to Vietnam deha masa ni aidoru deshita.
    1962nen, Dalida ha "Speedy Gonzalez" wo utai, arata ni nagai seikou he no michi wo aruki hajimamasu. Konotoshi, kanojo ha Montmartre ni goutei wo kounyuu shimashita. Nemuri no mori no bijo no shiro no youna kono ie ha, Paris no mottomo yuumei na basho ni arimashita.
    DalidaLucien Morisse to no rikon, soshite shinkyo wo kamaeta ato, Dalida ha Jean Sobieski to hakyoku wo mukaemasu. Kanojo ha sukoshi no aida yasumi wo torimasu.Kanojo ha hengou wo toge, dokusho ni yotte dokugaku wo tsuduke, sarani senren sareta ningen ni narouto doryoku wo kasanemasu.1964nen 8gatsu 4nichi ni, kami wo blond ni some, kanojo ha kanzen ni hen-shin shimashita. 9gatsu 3nichi, kanojo ha futatabi Olympia ni shutsuen shimasu. Jitsu ha, kanojo ha yeye no nami wo norikoe, Europa no kayou kai de, soshite France de ninki wo tamochi tsuduketa kashu nanodesu.1965nen, kanojo ha, eiga "Nichiyoubi ha dameyo" no shudaika toshite Théodorakis ga sakkyoku shita "Sono otoko Zorba"wo utaimasu. Sarani seikou shimasu.Kekkon wo yume mite imashita ga, kimete ni kakete imashita. Shukuga kai ya rokuon no hibi no nakade, uta ga kanojo no seikatsu no subete wo shimete imashita.1966nen sue, otouto no Bruno ga, shigoto no hitsuyou kara, ani Orlando no namae wo totte, ane no shigoto no kanri wo itte ni hikiuke mashita. Itoko no Rosy ga,kashu no hisho to narimashita. Subete wo kazoku ga torishikitte imashita.
    Luigi Tenco et Dalida1966nen 10gatsu, Italia no record gaisha RCA ga, Dalida ni Luigi Tenco toiu sainou afureru wakai singer-song writer wo shoukai shimasu. Kono hageshiku hankouteki na wakamono ha Dalida ni tsuyoi inshou wo atae mashita.Italia de no atarashii campaign no tame, RCA ha kanojo wo San Remo ongakusai ni shutsuen saseru koto wo kimemasu. Luigi ga sakkyoku wo tantou surukoto ni narimashita. Futari no artist tachi ha kono nochi deito wo kasane mashita. Jyounetsu teki na koi ga hutari no aida ni umaremashita. Karera ha futari de San Remo ongakusai ni shutsuen suru koto wo kime, 67nen 1gatsu ni futati tomo "Ciao Amore" wo utau koto ni shimashita. Dalida ga Italia no star de ari Luigi Tenco ga shinjin datta tame, hankyou wo yobimashita. Konotoki, futari ha yokutoshi 4gatsu ni kekkon suru koto wo happyou shimasu. Zannen nagara, ongakusai no yoru ha higeki ni owarimashita. Luigi Tenco ha,kinchou no amari,alchol to seishin anteizai wo aotteimashita. Shou ga hoka no hito no teni watatte iku koto ga taerare nakattano desu.Kare ha shinsain wo najiri, ongakusai to kinsen tono kankei ni tsuite kougi shimashita. Unzarishita kare ha, hotel no heya de jisatsu wo hakarimashita. Dalida ha bouzen jishitsu no jyoutai deshita. Suukagetu go, zetubou shita kanojo ha suimin yaku de jisatsumisui wo shimashita.
    Dalida LiveKono fukou na episode ha, Dalida no kyaria ni totte atarashii jidai wo umu koto ni narimashita. Shiroi long dress wo kita "Madonna" to shite no jidai desu. Choushuu tachi no atsui ouen ha, masukomi ga imijiku mo nazuketa "Sei Dalida(St.Dalida)" wo eien ni tataete iru you deshita. "Bambino" no jidai kara no ookina henka deshita. Kanojo ha yoku hon wo yomi, tetsugaku ni kyoumi wo mochi, Freud wo konomi, Yoga wo hajimemashita.Tamashii wo takameru to iu koto ga, sore ikou no kanojo no yuiitu no ikiru riyuu to narimashita. Shikashi, shigoto mo tsuduite ikimasu.Futatabi Italia ni mukai, yuumei na TV bangumi ni shutsuen shimashita. 1967nen 10gatsu 5nichi niha, Olympia no butai ni futatabi tachimashita. Umarekawatta kanojo ha kokode mata ookina eikou wo kachitorimasu.1968 no haru, kanojo ha gaikoku he tour ni tachimashita.Italia deha,"Canzonissima" toiu ookina shou wo jyushou shimashita. Tsune ni jibun jishin wo tsuikyuu shi, Dalida ha kenja no oshie wo koi ni, nando ka Indo he tabishimashita.Mata, doujini, Jung no yume bunseki mo suru youni narimashita.Subete ha uta kara toozakaru tame no you ni omoware mashitaga, kesshite uta wo suteru koto ha arimasen deshita.1970nen 8gatsu, "Darladiladada" ga ookina hit to narimashita. Aki niha aru TV bangumi de Léo Ferré to deai masu. Paris he modottekara, kanojo ha "Avec le temps" wo utai, kekka kono uta ha taihen yuumei ni narimashita. Kanojo ha mohaya, jibun no eranda kyoku de, shiteki na men wo motsu kyoku shika utaitaku nakatta nodesu. Olympia no shihainin de aru Bruno Coquatrix ha, kanojo no atarashii senkyoku wo shinjirare masen deshita. Sono shimpai no naka, Dalida ha 71nen no nenmatu,mizukara no ketsudan de, 3shuukan Olympia no butai wo kariru koto ni shimashita. Kanojo no pygmalion de aru Lucien Morisse ha mou imasen deshita. 1970nen 9gatsu ni jisatsu wo hakatta no desu. Dalida ha butai ni agarinagara, fuan wo kanji mashita.Shikashi, kekka ha imamade ijyou no daiseikyou deshita.

    Alain Delon et Dalida

     

    Kanojo ha Alain Delon to saikai shimashita. Futari ha 60 nendai ni rennai kankei ni arimashita. Irai yuujyou ha todaeru koto naku, sarani tsuyoi mono to narimashita.1973 nen ni futari ha "Paroles paroles" wo happyou shimasu. Kono kyoku ha, France ,Europa, soshite Nihon deno hit-parades no No.1 ni kagayakimashita.

    Le conte de St Germain et Dalida1970nen ha suberidashi kouchou na toshi deshita. Kanojo ha atarashii partner ni tasukerarete ita youdeshita.Sukoshi fuugawari de ha arimasuga, kanojo wo sasaeta, Richard Chanfray, kare ha «Saint Germain hakushaku » to nanotte imashita. Kare ha Dalida ni ikiru yorobi wo futatabi ataemashita. Kanojo ha "Hollywood star" fuu ni, josei rashisa wo zenmen ni oshidasu youni narimashita. Nenmatsu, kanojo ha "18 sai no kare" wo recording shimasu. Kono kyoku ha 9 ka koku de Ichi-i no za wo kachitorimashita. Doitsu deha, 350 man mai wo uriage mashita. 1974 nen 1 gatsu 15nichi,kanojo ha futatabi Olympia ni shutsuen shi, concert no saigo ni shinkyoku "Koisuru Gigi" wo hirou shimashita . Kono kyoku ha 7fun 30byou tsuduki,katari to koorasu de dekiteimassu. Kono kyoku ham Dalida no sekai teki na ichiban no hitto to nari, 12 ka koku de 1i ni narimashita. Kanojo ha tsuide, Nihon he no tour wo shimashita. 1974nen no sue niha Québec he tachi, suukagetsu go , Doitsu ni iku mae ni mouichido ikimashita.1975nen 2gatsu, France Academy record shou wo jyushou shimashita.
    Sorekara mamonaku, Dalida ha zenjin mitou no Disco rosen ni chousenshi, hitobito wo odorokase mashita. Kanojo no "Machimashou 75nen version" ha, France de hajimete no disco song to narimashita.
    Dalida Disco70 nen dai ha, TV de variety bangumi no houei ga sakan ni narimashita. Kanojo ha sore wo saidaigen ni katsuyou shimashita.Nazenara, kanojo ha France de shutsuen irai sarete ita to onaji youni, gaikoku kara mo shutsuen irai wo sarete itakara desu. Arabu ken deha, Dalida ha netsuretsu ni mukaerare mashita. Egypt no Cairo shusshin da to iu koto ga, shirarerte itakara desu.Sono kotoga, kanojo to choushuu no kizuna wo issou fukame mashita.70nen dai ni Egypt ni kaeri, Lebanon ni ryokou shitakotokara, kanojo ha arabia go de utau koto wo omoitsuki mashita.1977nen, Egypt no min-you de aru "Salma Ya Salama" wo utai, France to chuutou de uridashi mashita.Sono seikou ha subarashii monodeshita. Kono kyoku ha 5 kakoku go de utaware mashita. Sarani Dalida ha kaishingeki wo tsudukemasu. « Génération 78 » deha hajimete no medley to video clip wo sakusei shi, jishin no mochiuta ni sara ni irodori wo soemashita. Karei na, koshino atari made suritto no haitta supankooru no ishou wo mini matoi mashita. America jin tachi ha kono youna, miryoku to jituryoku to wo kanesonaeta artist wo konomimashita. 78nen 11 gatsu 29nichi, New York no Carnegie Hall de show wo kaisai shimashita. Kaijyou ha wakiagarimashita.Dalida ha shinkyoku, "Lambeth Walk" wo hirou shi, kankyaku ha sokuza ni hannou shimashita. 1920nendai no,shitashimi yasui sabi no bubun wo tsukatta kyoku desu. Genchi no media ha kanojo wo tatae mashita. Dalida ha America de no eikou wo ajiwaimashita. France ni modori, kanojo ha sarani record hapyyou no tameno katsudou wo susumemashita.79nen no natsu, "Monday Tuesday" wo happyou shimasu. Dalida ha karugaru to diso no nami ni nori, matamoya ryuukou wo umidashi mashita. 6gatsu, kanojo ha Egypt ni utai ni modorimasu. Koreha, machinozomareta houmon de, fan tachi to Egypt no daitouryou Anouar El Sadate ga demukae mashita. Tsuide kanojo ha France ni modoru mae, shuchoukoku(Emirates) wo mawari mashita
    Dalida les années 801980nen ha, hanabi de hajimarimashita. Zekkouchou ni atta Dalida ha, 1 gatsu 5nichi kara 20 nichi made, Paris no Palais des Sports ni oite, 12chakuno kazari to hane no tsuita ishou wo kigaeru to iu, America keishiki no show wo okonai mashita. Star no mawari niha 11nin no dancer to 30 nin no musician wo soroe mashita. Nijikan ijyou ni oyobu kono kouen no tameni, honkakuteki na Broadway jitate no furitsuke ga nasaremashita.
    18kouen ha man-in onrei to narimashita. Josei kashu toshite korehodo no kaikyo wo togeta noha kanojo ga hajimete deshita. Tsuduite aki made kanojo ha kouen wo tudukemashita. 1981nen Saint-Germain hakushaku tono tsurai wakare no ato, kanojo ha shiseikatsu wo wasureru tame, itsumono youni shigoto ni uchikomi mashita. Shikashi soreha kekkyoku kanojo wo kodoku ni sasemashita.Kanojo ha 81nen no 3gatsu,Palais des Sports deno kouen wo Olympia de saigen shimashita.Mata, sekai reberu deha hatsu jyushou tonanaru, diamond disc ga kanojo ni okuraremashita .Koreha, sekai de 8500man mai no record uriage no kiroku to tomoni, 7kakokugo de utawareta 55mai no gold disc, soshite kanojo no kashu seikatsu wo kinen shite okurareta monodeshita.Sarani, tsukarewo shirazu, kanojo ha tour ni tachi mashita. Sono nochi no 2nen ha, atarashii France no daitouryou, François Mitterrand to no tsunagari ga eikyou shimashita. Seijiteki na tsunagari wo koeta yuujyou ha, media ga kanojo wo hinan surunoniha kakkou no zairyou to nattanodesu.
    Dalida1983nen, kanojo ha "Utai tsudukete " ya "Lucas" wo fukumu atarashii album wo happyou shimashita. Onajitoshi, 7gatsu 20nichi, arata na higeki ga kanojo wo osoimashita.
    Richard Chanfray ga, minami France no Saint-Tropez de, jisatsu wo hakatta no desu.Dalida ha moto koibito no shi ni uchinomesare, shigoto he no iyoku wo ushinaihajimemashita.Kanojo no shuui ha kanojo no kiryoku no soushitsu ni kidukimashita. 1984nen, fan no tsuyoi youbou ni yori, kanojo ha futatabi tour ni demasu. Soshite kanojo ha Saudi Arabia de recital wo shimashita. 1985nen, kanojo ha me no shujyutu wo ni-kai ukemashita. Kore ha kanojo ni tsurai omoide wo omoidasaseru koto ni narimashita. 37nen ni wataru, yasumi no nai kashu katsudou no naka, kanojo ha eiga ni futatabi shutsuen suru kikai wo emashitaga, honkakuteki na shutsuen ha, 1986nen made matanakereba narimasen deshita.Kanojo ha Youssef Chahine kantoku no eiga " Le sixième jour "de, oita hiroin wo enzuru koto wo tamerai masen deshita. Kono eiga de kanojo ha idaina higeki wo enzuru jyoyuu to shite kaigan shimashita.
    Hihyouka tachi ha kanojo no engi wo home tataemashita.Shikashi, takadai ni kunrin suru megami de sae mo, kokoro ha yure ugoki,sono kekka, iki shouchin suru koto ga arunodesu. Dalida no kokoro ha hareru koto naku, higeki no ketsumatsu he itaru michi ha, konotoki sudeni hajimatte imashita. Kono toshi no subete no shigoto de kanojo ha tsukare hate, shousui shikitte imashita. Kanojo no kodoku kan ha masumasu ookiku nari, artist to shite ha seikou shita monono, hitori no josei to shite no shiawase ha teni irerarenakatta to omou youni narimashita. Otto mo kodomo mo nai koto wo omou kanojo ni, nengetsu ha omoku noshikakatte kimashita. Kanojo ha "Watashi ha, butai de shinitai" to iu uta wo utatte imashita ... Shikashi, tsui ni koreijyou ikite yukenai to kangaeta kanojo ha, 1987nen 5 gatsu 2nichi no yoru,mizukara no inochi wo tachimashita. Saigo no message ni ha kou kakarete imashita: " Yurushitekudasai, jinsei ha tsurasugiru ".
  • LIBAN

    ADALIDA Les années 50l kahira/beriz. 25 kenoun l awwal 1954.
    Bayn adawa2 balada wel madine l miseliyye marma 7ajar,YOLANDA GIGLIOTTI staslamit lal 7elem yalli 3am bidour bi moukhayyileta. a7lem l chouhra wel majed w h7elem 7ayeta l temsil...
    ken imena awe mitil soumoud w ouwwit el ahramet. Bi 17 kenoun l tene 1933: chehid choubra, 7ayy fa2ir bil kahirawiledit YOLANDA min ahl tilyen. Bi 3omr 16 senne anhit diraseta 3ind l rahbett,we chtaghalit secretera bi maktab istirad w tasdir. bil mekhfe 3an ahla chtarakit IOLANDA bi intikhab malikit jamel masr 1954 w lal moufeja2a ! Min hal se2a ballach yreweda 7elem el cinema . Fa massalit bi film "Sigara wa kass".
    Ba3ed fatra lta2it bi moukhrij frensewe 3ateha dawr basit bi film "Le masque de TOUTANKHAMON" khilel kill wa2et dallit IIIIOLANDA tghanne... Marco de Gastyne nasa7a tsefir 3ala frasnsa ta tjarrib 7azza bil cinema.
    Bi 25 kenoun l awwal 1954 IOLANDA aw DALILA wejahit masir 7ayeta w sefarit 3ala beriz... Bae3ed fatra nazzam Bruno Coquatrix w europe1 moubarat lal mawehib li jdide.
    Amma senet 1956 Eddy Barclay w Lucien Morisse arraro yesma3o jeze2 zghir min hal mawehib w lal sodaf kenit DALIDA we7de minnoun. Nbahar l kill bi jamela w sawta . Fa arrar Eddy Barclay, Lucien Morisse w Bruno Coquatrix inno yetbannouwa atsir min akbar noujoum el oughniye. "bambino" ken awwal fawz la DALIDA w kenit hal ghinniye l sababl awwal bi teghyir 7ayeta. Fa sarit ar2em 1 bi 3addad kbir min bilden l 3alam.
    Aktar min 120 malyoun disk nbe3 7awl l 3alam. Touwwijo naje7eta bi 3eddit disket deham w olmaz. Kamen 7oslit DALIDA marten 3ala l oscar l 3alame lal dick. "l'oscar mondial du disque" senet 1963 w 1974.
    Fa kenit DALIDA tente2il min naje7 la naje7 kama 7oslit DALIDA 3ala midaliyyit ri2asit el joumhouriyye min l GENERAL DE GAULLES .

    Dalida1950
    Bil khamsinet 7tallit DALIDA l marakiz l oula bil ize3at w sarit l misel l a3la la kill l sabaya l frensewiyye.
    1960
    Ghannit DALIDA khilel l sittinet 3iddit alwen mitil l "TWIST" w dallit to7sal 3ala jaweyiz min franca wil kherij.
    1970
    t2allamit DALIDA bi 7ayeta l 3atifiyye lakin raghem kil l machekil dallit mhafza 3ala shouhreta w 7obb l ness ila. W ma3 "ILVENAIT D'AVOIR 18 ANS" , "GIGI L'AMOROSO" w" PAROLES PAROLES" sarit oustoura bi7add zeta.
    1980
    W ma3 bideyit mawjit aghene l disco senet l 1976 ghannit DALIDA "J'ATTENDRAI" . La awwal marra antajoula video clip tab3an ken naje7o 3alame. Khilel l tmeninet kenit DALIDA awal moughanniye btozhar 3ala masrah l "palais des sports" w ken el 3ared nejih' fa stammar middit 3 assabi3.
    Dalida les années 80Stamarr naje7 DALIDA 37 senne; massalit khileloun ba3d l aflem . Bass l dawr l 7a2i2e yalle 7ilmit fi kill 3omra 3arado 3laya YOUSSEF CHAHINE bi filmo "LE SIXIEME JOUR" . ken hal film ch'hede enno DALIDA fe3lan moumassile 3azime.
    Bass l iyyem mara2it w sar l wa2et mich mounesib lal zawej w in7irama min 3atfit l oumoume assar fiya ktir. W min kitrit l ya2ess arrarit enno tnem lal abad terke l soura l 7elwe 3n DALIDA bi 3youn l ness ta trayyi7 YOLANDA min 3azeb l snin l tawile, laylit 2 ayyar 1987.
    Ba3da DALIDA lalyom 3am te7tall l marakiz l oula bi kill l amekin . W senit 1997 bi MONTMARTRE tam iftite7 se7a bi esem DALIDA . Taydall zikra DALIDA khalid lakill l 3omor. DALIDA ghannit bi kil el aalam, bass lamma ijit aala Lebnane bi sinit taala it fih wou ma idret tinsah,hayda el sabab yalli khalleha tirjaa wou tghanneh fih ... Metel icharet wadaa wou mahabeh la Lebnane, DALIDA sajalit bel lebnaneh ghinniyita el wahideh be akher seneh min hayeta "LEBNANE"
  • POLOGNE

    DALIDA Les années 50Oddajemy w rece Panstwa 21 najznakomitszych przebojów w wykonaniu Dalidy. Wybór byl nieslychanie trudny, bo artystka nagrala ich kilkadziesiat (!) razy wiecej. Prosimy wiec o wyrozumialosc, bo moze sie zdarzyc, ze w naszym zestawie nie wszyscy z Panstwa znajda najwazniejszy dla siebie utwór. Artystke wyróznial przebogaty repertuar.
    Zapamietano nie tylko jej niezwykly, dramatyczny glos, który w zaleznosci od charakteru utworu mógl zabarwic sie nutka liryzmu. Dalida znalazla sie w elitarnym gronie postaci stanowiacych symbol minionego wieku. Kobieta o intrygujacej urodzie, zgrabna i pelna seksu, byla ozdoba nie tylko salonów. Ci co nie mieli szczescia zobaczyc jej bezposrednio lub na scenie, mogli podziwiac ja na ekranie. Mozna jej nadac tytul pierwszej prawdziwej obywatelki swiata, bowiem nagrywala piosenki az w siedmiu jezykach. Powstalo ich okolo 500 po francusku, 200 po wlosku i ponad 200 w innych jezykach, w tym takze po japonsku i arabsku. Dalida sprzedala prawie 150 milionów egzemplarzy plyt na calym swiecie.
    Urodzona w Egipcie z matki Francuzki i ojca Wlocha, naprawde nazywala sie Yolande Gigliotti. Obdarzona egzotyczna uroda, w wieku 21 lat wystartowala w konkursie pieknosci. Zostala druga vice Miss Egiptu, co zapewnilo jej angaz w filmie. Wspominala, ze lecac samolotem z Kairu do Paryza czula sie jak bohaterka ?Basni z tysiaca i jednej nocy? wierzac, ze podbije to miasto znane jej tylko z filmowego ekranu. Ale mimo determinacji z jaka zabrala sie do robienia filmowej kariery nie przypuszczala, ze uda sie jej wkrótce osiagnac znacznie wiecej

    Tysiac zaspiewanych piosenek, olbrzymia liczba koncertów w najbardziej prestizowych salach swiata i rekordowe naklady plyt sprawily, ze osiagnela jedna z najbardziej uprzywilejowanych pozycji w show biznesie. Z natury delikatna, niesmiala i niezwykle wrazliwa, znosila do czasu zmienne koleje losu jakie niesie zycie. W pasmie sukcesów nieobce jej byly momenty zwatpienia, czy depresji, siegnela nawet po próbe rozwiazania ostatecznego. Pamietac jednak nalezy, iz na scene weszla i zeszla z niej z gracja, godnoscia i wdziekiem, przy nieustajacym aplauzie i nieslabnacych brawach wielbicieli. Publicznie nie szczedzili jej komplementów Omar Sharif, Fransois Mitterrand, Jaques Chirac, Sophia Loren, Gina Lollobrigida, Alain Delon i wielu innych.

    DalidaJej piosenkarski talent i jedyny w swoim rodzaju nieprzecietnie mocny glos odkryli producent plytowy Eddie Barclay i szef slynnej Olimpii Bruno Coquatrix. Wlasnie Olimpia stala sie dla Dalidy miejscem szczególnym. Tam wystartowala i tam mial miejsce jej triumfalny powrót na scene konczacy rekonwalescencje po nieudanej próbie samobójstwa. Tam wreczano jej najcenniejsze nagrody i tam celebrowano jubileusz 25-lecia sukcesów estradowych. Dalida byla pierwsza artystka, która zdobyla trofeum zlotej plyty, pierwsza wokól której powstal fan klub, pierwsza, która wprowadzila do dyskotek francuska piosenke ("I'attendrai"), pierwsza mogaca sie pochwalic video klipem, pierwsza, która przez 3 tygodnie miala pelna widownie w olbrzymim paryskim Palacu Sportu.
    Wystepy Dalidy, oprócz spiewu, zawieraly wiele elementów choreograficznych, a taniec opanowala równie dobrze jak sztuke wokalna. Jej piruety na scenie byly dopracowane w kazdym detalu, konsultowala swe pomysly z najbardziej nowatorskimi specjalistami od musicali. Prawa reka piosenkarki byl mlodszy brat Orlando, wieloletni dyrektor artystyczny jej przedsiewziec i utalentowany muzyk. Dalida spiewala skomponowane specjalnie dla niej utwory, ale nie stronila od wlasnych interpretacji piosenek Mikisa Theodorakisa, Charlesa Aznavoura, Toto'a Cotugno'a, Consuelo'a Velasqueza, czy Gilberta Becauda. Siegala równie chetnie po amerykanskie przeboje z repertuaru Elvisa Presleya czy Neila Sedaki. Udalo jej sie nawet namówic do duetu Alaina Delona, z którym razem wykonala pamietne "Paroles, Paroles".
    Jej piosenki szybko dotarly do Polski, a zagorzalym wyznawca jej talentu byl Lucjan Kydrynski, który w swej niemal kazdej niedzielnej audycji "Rewia Piosenek" przypominal elegancki, czarowny i melodyjny alt Dalidy, który w czasach powszechnej szarzyzny i wszechobecnej ideologii jawil sie niczym poslanie nie z tego swiata, swiata niedostepnego, zakazanego i nieco tajemniczego. Nie ulega watpliwosci, ze Dalida stala sie swego rodzaju wzorem dla kilku wybitnych polskich piosenkarek Marii Koterbskiej, Haliny Kunickiej, Ludmily Jakubczak. Polske odwiedzila dopiero w 1983 r. prezentujac niekwestionowana klase.

    Dalida podbila swymi sukcesami filmowymi i piosenkarskimi Francuzów, potem caly cywilizowany swiat. Wreszcie echa jej sukcesów dotarly tez na Bliski Wschód, do Libanu, do Egiptu, skad pochodzily jej korzenie. Kraje te byly szczególnie drogie jej sercu. Jej wystepom w tamtych stronach towarzyszyly rozszalale tlumy, a gdy nagrala egipska piosenke "Salma ya salama" nadano jej tytul Piesniarki Pokoju. Zbieglo sie to bowiem z historyczna wizyta pojednania Prezydenta Sadata w Izraelu. Wczesniej Dalida zaslynela zarejestrowaniem wlasnej wersji zydowskiej piosenki "Hava nagila". Taka wlasnie byla Dalida, otwarta, nie majaca uprzedzen, o czystych intencjach. Gdy poczula sie juz zmeczona zyciem, powrócila do kraju dziecinstwa jakby symbolicznie
    zamykajac petle losu. W maju 2003 uplywa 16 lat odkad nie ma jej wsród zywych, a nadal swymi piosenkami krzepi serca, wprawia w dobry humor, umila czas. Jest nadal obecna w radiu, telewizji, dyskotekach, a listy przebojów pokryte patyna czasu zawieraja jej piosenki. Los obdarowal te niezwykla kobiete o najszlachetniejszym profilu etruskiego bóstwa taka iloscia zlotych plyt, ze mozna by przetopic je w wielkie szczerozlote serce. Bylby to najlepszy dowód adoracji milionów wielbicieli jej talentu.

    Dalida les années 80

    HISTORIA KARIERY:
    1955 - Pierwszy przebój "Bambino"
    1958 - Owacja w Music Hallu, gdy oklaskiwano ja równie goraco jak Yvesa Montanda, aktora i piosenkarza o ugruntowanej juz pozycji.
    1963 - Uhonorowanie oznaka World Song Success.
    1964 - Jedyna platynowa plyta, wlasnie dla Dalidy.
    1967 - Nadanie tytulu "Cansonissima" przez wloska telewizje.
    1968 - Odznaczenie z rak samego Prezydenta Da Gaulle'a, który nie wreczal takiej nagrody zadnemu innemu artyscie. Wreczenie Medalu Miasta Paryza. Francuska Izba Intelektualistów nadala jej tytul Krzyz Komandorski Sztuk Pieknych za wspaniale ambasadorowanie piosence francuskiej.
    1970 - Wreczenie nagrody w Radiu Luxemburg z rak samego Ksiecia.
    1973 - Rok triumfu: 20 medali w róznych krajach i az 52 zlote plyty.
    1974 - Oscar w dziedzinie piosenki, bo az w dwunastu krajach jej przeboje wspiely sie na pierwsze miejsca. Nagroda World Song Success za przekroczenie nakladu 120 milionów plyt.
    1975 - Wreczenie platynowej plyty za przebój "Gigi L'amoroso"; tym przebojem zdetronizowala hit Franka Sinatra'y "Stranges in the Night", który królowal od 1966 r. Nagroda Francuskiej Akademii Fonograficznej za "Il venait d'avoir 18 ans". Piate wyróznienie Radia Monte Carlo.
    1981 - Wreczenie diamentowej plyty za 25 lat wspanialych wykonan piosenek. Uhonorowanie Zlota Europa w Niemczech dla najpopularniejszej gwiazdy roku.
    1982 - Magazyn Paris- Match uznal Dalide za postac o najwiekszym wplywie na Francuzki ,przed zona prezydenta Daniele Mitterand.
    1985 - W plebiscycie stacji telewizyjnej Dalida znalazla sie w trójce najpopularniejszych piosenkarzy wszechczasów.
    1986 - Plebiscyt magazynu VSD zapewnil jej popularnosc ustepujaca jedynie Mireille Mathieu.
    1988 - Z okazji 20-lecia dzialalnosci, komisja przy Encyclopedia Universitatis wniosla o uznanie Dalidy najsilniej oddzialywujaca osobowoscia na Francuzów miedzy 1968 a 1988 r.
    1998 - Gazeta Le Monde oglasza wyniki plebiscytu postaci jakie wywarly najwiekszy wplyw we Francji w minionym trzydziestoleciu: General De Gaulle (16 %), Dalida (10 %), Jan Pawel II (7 %), Matka Teresa (3 %).
    Na paryskim Montmartre, na skwerze jej imienia stoi dumne popiersie Dalidy. Francuska poczta wyemitowala znaczek z jej podobizna

     

  • RUSSIE

    DALIDA Les années 50Иоланда Джильотти, будущая Далида, родилась 17 января 1933 года в Каире в семье итальянских иммигрантов. Второй ребенок и единственная дочь, она растет, окруженная заботой двух братьев: старшего Орландо и младшего Бруно. Отец семейства, Пьетро Джильотти, по профессии музыкант – первая скрипка в оркестре Оперного театра Каира.Подростком Иоланда готовится стать секретарем. Но жизнь берет свое: в 1951 году, втайне от семьи, она участвует в конкурсе красоты, а еще через три года завоевывает титул “Мисс Египет” и получает приглашение на роли в нескольких фильмах, съемки которых проходят в Каире, кинематографической столице Ближнего Востока. Для работы в кино Иоланда берет псевдоним – Далила. На нее обращает внимание находящийся в Египте французский кинорежиссер. Начинающая актриса мечтает о Париже и 25 декабря 1954 года отправляется в столицу Франции. В семье ее отъезд вызывает двойственные чувства.В Париже она сталкивается с первыми трудностями: французский кинематограф ее не ждет, а зарабатывать на жизнь как-то надо. Иоланда-Далила берет уроки пения и устраивается выступать в кабаре на Елисейских полях, а затем и в клубе Villa d’Este, где ее представляют как “восходящую звезду французской песни”. По совету друга она меняет одну букву в своем сценическом имени, и на свет появляется Далида.Между тем Бруно Кокатрикс, недавно приобретший старый парижский кинотеатр Олимпия, организует в нем серию эстрадных представлений под названием “Звезды завтрашнего дня”. Выступления транслируются по радио Европа-1. В одном из таких концертов приглашают участвовать Иоланду-Далиду. Можно исполнить только одну песню, и она выбирает “Etrangere au Paradis”. Среди слушателей в зале присутствуют музыкальный редактор радио Европа-1 Люсьен Морис и владелец фирмы грамзаписи Эдди Баркле. Молодые люди ищут талантливого исполнителя, “открыв” которого они могли бы “раскрутить” каждый свое дело. Похоже, на эту роль может подойти Далида.На фирме Эдди Баркле она записывает свою первую пластинку, “Madonna”. Однако в мире шоу-бизнеса ее имя впервые громко зазвучит чуть позже, под аккорды “Bambino”: новая песня будет иметь грандиозный успех.

     
    1Dalida et Lucien Morisse956 год оказывается исключительно удачным для Далиды. Она дебютирует на сцене Олимпии, в программе, предваряющей концерт Шарля Азнавура. Зрители принимают ее тепло: “Bambino” никого не оставляет равнодушным, и по требованию публики она несколько раз исполняет его на бис. В сентябре Далида снова в Олимпии. Она уже признанная звезда, вокруг ее выступления создается ажиотаж и на входе в концертный зал чудом удается избежать давки. Отныне журналы регулярно посвящают певице центральные статьи, ее фотографии появляются на обложках. 17 сентября 1957 года специально для нее учрежден новый приз в мире звукозаписи – Золотой диск. В отношениях Люсьена Мориса и Далиды наступает полная идиллия: безумно влюбленный в нее, он наконец добивается взаимности. В 1958 году певице вручают Оскар Радио Монте-Карло; он будет присуждаться ей восемь лет подряд. В том же 1958 году певица отправляется в мировое турне, а по его окончании с триумфом выступает на сцене парижского мюзик-холла Bobino.
    Люсьен Морис исключительно удачно подбирает песни для записи новых альбомов, они пользуются невероятным успехом. Далида поднимается на вершину музыкального рейтинга и лидирует в хит-парадах, обойдя Эдит Пиаф и Жака Бреля...
    После нескольких лет колебаний и многочисленных проволочек Люсьен Морис и Далида наконец женятся. Долгожданное событие происходит 18 апреля 1961 года в Париже. Певица приглашает свою семью переехать из Каира в столицу Франции, устраивает их на новом месте и сразу же после свадьбы отправляется в турне. Увы, медовый месяц остается несбыточной мечтой.
     
    Dalida et Jean SobieskiУ Далиды очень плотный рабочий график, Люсьен не дает ей ни минуты отдыха. Это отражается на их семейной жизни: отношения становятся напряженными, молодая жена чувствует себя покинутой. Через несколько месяцев после свадьбы, во время поездки с друзьями в Канны, она знакомится с Жаном Собьески. Любовь вспыхивает с первого взгляда. Далида все больше отдаляется от Люсьена. Она признает, что обязана ему своей карьерой, но в личной жизни хочет снова обрести свободу. Молодому супругу непросто смириться с этим.
    Далида наслаждается жизнью с новым возлюбленным, но ни на секунду не забывает о работе. Францию захлестывает волна певцов “yeh-yeh”. В декабре 1961 года Далида снова выходит на сцену Олимпии, зал которой вмещает более двух тысяч зрителей. Успех вовсе не гарантирован: она уже не начинающая певица, и рассчитывать на снисхождение публики не приходится. И тем не менее ее выступление превращается в триумф. Для певицы и поклонников ее таланта это большая победа. В течение месяца она дает концерты в Олимпии, а затем отправляется в очередное турне: ее путь лежит через Гонконг и Вьетнам, где к ней относятся очень трепетно.
    ОDalidaфициально оформив развод с Люсьеном Морисом и окончательно перебравшись на новое место, она в конце концов расстается с Жаном Собьески. Ей необходимо время, чтобы разобраться в себе. Постепенно Далида преображается, набирается жизненного опыта, ее вкус становится более утонченным, она постоянно работает над собой, очень много читает. 4 августа 1964 года знаменует собой рождение нового образа певицы, превращение ее в блондинку. 3 сентября 1964 года она снова в Олимпии. По результатам опросов Далида – самая популярная певица во Франции, ей удалось выжить в окружении исполнителей в стиле “yeh-yeh” и сохранить любовь европейских зрителей. В 1965 году Далида представляет песню “La danse de Zorba” Микиса Теодоракиса, автора музыки к новому нашумевшему фильму “Грек Зорба”. И снова успех. Певица мечтает создать семью с достойным человеком, но кандидатов пока нет. Все свое свободное время, между гала-концертами и студийными записями, она посвящает работе над песнями. В конце 1966 года продвижением карьеры Далиды начинает заниматься ее младший брат Бруно, взявший в качестве творческого псевдонима имя старшего брата Орландо. Их двоюродная сестра Рози становится секретарем певицы. Отныне Далида работает в окружении близких.
    Luigi Tenco et DalidaВ октябре 1966 года итальянская звукозаписывающая фирма RCA представляет Далиде очень талантливого начинающего композитора-исполнителя Луиджи Тенко. Темпераментный молодой человек, резко критикующий современные нравы, производит на певицу сильное впечатление. В RCA разрабатывают новую рекламную кампанию для итальянского рынка и решают, что Далида должна участвовать в Фестивале в Сан-Ремо. Луиджи берется написать для ее выступления песню. Подготовка подразумевает тесное общение, в пылу работы между ними вспыхивает страсть. Они решают вместе представлять новую песню, “Ciao Amore”, на гала-концерте Фестиваля в январе 1967 года. Атмосфера накалена: Далида – признанная звезда в Италии, а Луиджи Тенко лишь начинающий певец и композитор. Своим близким они объявляют, что в апреле собираются пожениться. Увы, сбыться этому не суждено. Заключительный вечер Фестиваля оборачивается трагедией. Луиджи крайне возбужден. От алкоголя и транквилизаторов ему становится только хуже. Он не может смириться с тем, что ни он, ни Далида не получили призового места. Он обвиняет жюри Фестиваля в предвзятости и продажности. Испытывая отвращение к происходящему, чувствуя себя непонятым, он кончает жизнь самоубийством в номере отеля. Далида убита горем. Спустя несколько месяцев, в отчаянии, она тоже пытается покончить с собой, приняв большую дозу снотворного.
    Dalida LiveЭто поворотный этап в карьере певицы, начало “периода Мадонны”, выходящей к зрителям в белом платье до пят. Пресса называет ее “Святой Далидой”, публика, похоже, бесконечно преданна ей. Время легких песенок а-ля “Bambino” прошло. Далида много читает, интересуется философией, с упоением изучает труды Фрейда, осваивает основы йоги. Отныне весь смысл жизни заключается для нее в самосовершенствовании. Однако она ни на секунду не забывает о работе: возвращается в Италию, где участвует в популярной телепередаче, а 5 октября 1967 года снова выходит на сцену Олимпии, и публика становится свидетелем ее триумфального возрождения. Весной 1968 года Далида отправляется в новое заграничное турне и в Италии получает высшую награду среди исполнителей, Canzonissima. В стремлении к самопознанию Далида совершает несколько поездок в Индию, чтобы следовать наставлениям мудреца. Одновременно с этим она начинает курс психоанализа по методу Юнга. Казалось бы, все это должно было отдалить ее от мира шоу-бизнеса, но она ни на миг не забывает о карьере, и в августе 1970 года ее новая песня, “Darla dirladada”, становится очередным хитом. Осенью того же года, на одной из передач итальянского телевидения, она знакомится с Лео Ферре и по возвращении в Париж записывает его песню “Avec le temps” с намерением добиться ее широкого признания у публики. Отныне она решает выбирать для исполнения только красивые поэтические тексты, интересные по содержанию. Бруно Кокатрикс, владелец Олимпии, не верит в ее новый репертуар. Видя его нерешительность в выборе даты для ее выступлений, Далида решает сама снять у него концертный зал – на три недели в конце 1971 года. Ей бы очень хотелось рассчитывать на моральную поддержку Люсьена Мориса, который вывел ее на Олимп, но он покончил с собой в сентябре 1970 года. Перед выходом на сцену певицу терзают страшные сомнения. И напрасно, успех сокрушительный, снова успех.

    Alain Delon et Dalida

     

    В 1973 году Далида и Ален Делон, добрые друзья с незапамятных времен, пережившие в 1960-е годы период бурных романтических отношений, сохранившие об этом времени самые теплые воспоминания и понимающие друг друга с полуслова, записывают дуэт “Paroles paroles”. Всего за несколько недель он поднимается на верхнюю строку хит-парадов во Франции, Европе и Японии.

    Le conte de St Germain et DalidaВ начале 1970-х годов профессиональная жизнь певицы особенно разнообразна. Далида находит все больше возможностей для творческого роста, окрыленная заботой и вниманием своего нового возлюбленного, человека со странностями, но безгранично преданного ей, Ришара Шанфре, который представляется всем как “граф Сен-Жермен”. Рядом с ним она снова обретает вкус к жизни. Карьера певицы выходит на новый виток, “звезды Голливуда”: яркие концертные номера ставятся так, чтобы в полной мере раскрыть обаятельный женский образ.
    Записанная в конце года песня “Il venait d’avoir 18 ans” занимает первое место в хит-парадах девяти стран, в том числе Германии, где пластинка расходится тиражом 3,5 млн. экземпляров. 15 января 1974 года Далида снова в Олимпии. В конце спектакля зрителей ждет сюрприз: написанный специально для закрытия концерта номер, “Gigi l’Amoroso”. Он длится 7 мин. 30 сек., это одновременно и песня, и оживленный диалог, перемежающийся хором из нескольких голосов. “Gigi l’Amoroso” пользуется грандиозным успехом во всем мире и поднимается на вершину хит-парадов в двенадцати странах.
    Следующей строкой программы – длительное турне по Японии. Затем, в конце 1974 года, концерт в Квебеке, а всего несколько месяцев спустя – большое турне по городам Канады, после чего певицу ждет Германия. В феврале 1975 года она получает премию Французской академии звукозаписи.
    И вот уже, поражая всех уверенной легкостью и красотой, Далида задает тон в новом, только зарождающемся стиле диско. Такого от нее никто не ожидал. Именно ей принадлежит пальма первенства в популяризации этого стиля во Франции: “J’attendrai” в версии 1975 года становится первым французским шлягером в стиле диско.
    Dalida DiscoВ 1970-е годы появляется много телепередач, посвященных эстраде. Далида купается в лучах славы: ее часто приглашают на телевидение, не только во Франции, но и за границей.
    Певицу невероятно почитают в странах арабского мира. Всем известно, что она родом из Каира, и публика считает ее своей, ощущает особую связь с ней. Возвращение с концертами в Египет в 1970-е годы и многочисленные поездки в Ливан заставляют Далиду задуматься о подборе репертуара на арабском языке. В 1977 году она вдыхает новую жизнь в расхожую в Египте народную песню “Salma Ya Salama”. Премьера проходит во Франции и на Ближнем Востоке. Успех головокружительный. Песня будет переведена и появится в записях на пяти языках.
    Но Далида идет еще дальше: она осмеливается потеснить мэтров жанра на их собственной территории, первой предложив французской публике попурри на тему своих песен, “Generation 78”, представленное – тоже впервые – в форме видеоклипа. Завораживающая шоу-вуман в шикарных, усыпанных блестками платьях, с разрезом юбки до бедра, никого не оставляет равнодушным. 
    Американская аудитория в восторге от артистов, сочетающих в себе внешний шик и профессионализм. Далида получает приглашение выступить с концертом в Нью-Йорке. 29 ноября 1978 года она выходит на сцену Карнеги-Холла. Зрительный зал взрывается овациями. Певица представляет публике новый номер, который сразу же находит отклик в сердцах слушателей. Это “Lambeth Walk”, избитый шлягер 1920-х годов. Нью-йоркская пресса восторженно отзывается о песне. Далида наслаждается своим триумфом в Америке.
    Вернувшись во Францию, она снова работает в студии звукозаписи, и летом 1979 года на свет появляется новый шлягер, “Monday Tuesday”. Певица легко и изящно парит на крыльях стиля диско, в очередной раз опережая время, становясь законодательницей мод. В июне она дает несколько долгожданных концертов в Египте. Ее принимают с восторгом. По такому случаю Далиду удостаивает аудиенции Президент Египта Анвар Садат. За выступлениями в Египте следует турне по Арабским Эмиратам и наконец возвращение домой, во Францию.
    Dalida les années 801980-е годы начинаются феерически. Далида находится на вершине славы. С 5 по 20 января в парижском Дворце спорта она дает серию представлений в стиле американских шоу. Спектакль грандиозный, длится более двух часов, в течение которых певица поочередно появляется перед публикой в 12 разных костюмах, украшенных стразами и перьями. Она выступает в окружении 11 танцоров под аккомпанемент оркестра из 30 музыкантов. Специально для новой программы поставлены танцы в стиле бродвейских шоу. Каждый вечер аншлаг. Далида первой из представительниц слабого пола отважилась выйти на столь знаковую сценическую площадку, где до сих пор безраздельно господствовали исполнители-мужчины. Отработав 18 спектаклей во Дворце спорта, она везет новое шоу в турне, которое продлится до осени и окажется невероятно успешным.
    В 1981 году, после нелегко давшегося ей разрыва с графом Сен-Жерменом, Далида, как и всегда в таких случаях, с головой уходит в работу, чтобы не думать о неудачах в личной жизни, о том, что все отношения с мужчинами заканчиваются одинаково: она снова остается одна. В марте 1981 года она переносит программу, поставленную для Дворца спорта, на сцену Олимпии. На премьерном спектакле Далиде вручают – впервые в мире – диск, инкрустированный бриллиантами. Эта новая награда была учреждена специально для певицы в ознаменование ее многолетней успешной карьеры в мире шоубизнеса: к моменту начала шоу в Олимпии в мире было продано 85 млн. пластинок с ее записями, она удостоилась 55 Золотых дисков за песни, записанные на семи языках. Неутомимая в работе, профессионал высокого класса, Далида опять отправляется в турне.
    Она открыто поддерживает нового Президента Республики Франсуа Миттеррана. Ее шаг, скорее дружеский, чем политический, вызывает шквал негодования, и в течение двух лет возможности для профессионального самовыражения певицы оказываются резко ограниченными.
    DalidaВ 1983 году она записывает новый альбом. Среди вошедших в него песен – “Mourir sur scene” и “Lucas”. 20 июля того же года на нее обрушивается новый удар: Ришар Шанфре, граф Сен-Жермен, покончил с собой в курортном городке Сан-Тропе на юге Франции. Далида близко к сердцу принимает уход из жизни своего бывшего возлюбленного. Она теряет интерес к работе: былой азарт угас, энергия уже не бьет ключом.
    В 1984 году, в ответ на многочисленные просьбы своих почитателей, Далида снова отправляется в турне по Франции, по окончании которого дает серию концертов в Саудовской Аравии. В 1985 году она вынуждена согласиться на две офтальмологических операции, что навевает ей крайне неприятные воспоминания из глубокого прошлого.
    За 37 лет профессиональной карьеры, не знавшей провалов, Далида сумела найти время для участия в съемках нескольких фильмов, однако серьезную драматическую роль, под стать ее таланту, ей предложили только в 1986 году. Она не колеблясь согласилась “состариться” перед кинокамерой, чтобы сыграть пожилую женщину в фильме Юсефа Шаина “Шестой день”, и проявила себя великой трагедийной актрисой. Кинокритики высоко оценили ее игру.
    Однако даже богини, поднявшиеся на недосягаемую для простых смертных высоту, не защищены от душевных мук и страданий. Далида не стала исключением. Маховик легенды о грандиозной, но трагической судьбе певицы запущен. За долгие годы изнурительного труда она ни разу по-настоящему не отдыхала и теперь чувствует себя физически опустошенной. Далида все острее ощущает свое одиночество и все четче осознает, что, добившись невероятного успеха как певица, она потерпела полное фиаско в личной жизни: у нее нет ни мужа, ни ребенка, годы начинают тяготить ее.
    В одной из ее песен этого периода есть такие слова: “Moi, je veux mourir sur scene...” (“Я хочу встретить смерть на сцене”).
    Однако, придя к заключению, что от жизни ей ждать больше нечего, ночью 2 мая 1987 года Далида решает забыться вечным сном. Своим близким она оставляет записку: “Простите меня, жизнь мне невыносима”
  • TURQUIE

    DALIDA Les années 50Kahire-Paris UçagI 25 Aralik 1954
    Bu uçakta gencecik, efsanevi bir güzellikte, esmer bir kiz hayatinin macerasini yasiyor.
    Yer yüzünden kilometrelerce yüksekte; Dogup büyüdügü sehir Kahire ile hayalindeki sehir Paris'in sehir is1klari arasinda ;Doguyla batinin tam ortasinda Yolanda Gigliotti kendini, kafasinda düsledigi hayallere; O saf ama çilginca; basari ve mutlulik arzusuyla dolu hayallere birakiyor. Piramitleri bile yerinden sarsacak bir kararliliga ve azme sahip olan Yolanda sessizce zamanini bekliyor...
    17 Ocak 1933 günü Kahire'nin siradan bir mahallesi olan 'Choubra'(Subra) da fakir bir Italyan göçmen ailesi, kizlari 'Yolanda'nin dogumunu kutladilar. I6 yasinda rahibeler okulundaki egitimini tamamlayan Yolanda, bir ithalat-ihracat sirketinde sekreterlige basladi. Bir gün ailesinden gizlice 1954 Misir güzellik yarismasina katildi ve birinci seçildi.  Ayni yil sinemaya atildi ve ' Sigara wa kass '(Bir sigara ve bir bardak) isimli Misir yapimi bir filmde rol aldi. Bu sirada Fransiz bir yönetmenle tanisti ve bu firsatla bir filmde daha rol aldi. Bu filmde genç Yolanda, sürekli sarki söylüyordu sanki asil istikbalinin ses sanatçiliginda olagini bilirmiscesine... Sesinin güzelliginden etkilenen.
    24 Aralik I954 günü, simdilik adini 'Dalila' yapan Yolanda hayalindeki sehir Paris'e ulasti

    Küçük bir otel odasina yerlesen Yolanda iki yil boyunca sesini dinletmek için stüdyolari dolasti aldigi cevap hep ayniydi':'Bekleyin, size yazacagiz...' Bu dönemde Bruno Coquatrix ve 'Europe 1 kanali Olympia'da genç yeteneklere ayrilmis bir program düzeuliyorlardi:'Yarinin bir numaralari'. Bildigimiz o efsanevi yasam serüveni için hersey 1956 yilinda basladi', kaderi Eddie Barclay veLucien Morisse'in genç yetenekleri dinlemeye karar vermesiyle belirlendi: Artik Eddie Barclay onun plakçisi', Lucien Morisse ise menajeriydi. Bruno Coquatrix ise ona Fransiz Music-halllerinin kapisini açti. Daha ikinci plaginda 'Dalida' yillardir bekledigi zaferi elde etti; Hit parçasI 'Bambino' bütün radyolarda, televizyoalarda boy gösteriyordu. Bütün Paris ve Fransa : 'Bambino! Bambino! 'sözcükleriyle yankilaniyordu.
    Iste bu noktaya gelebilmek için bir yldan fazla zaman gerekmisti, ancak artik zafer onundu ...

    DalidaDalida' olayi ikinci Dünya Savasi sonrasi döneminin en büyük basarilarindan biri sayilabilir. 1956 yilindaki ilk hiti 'Bambino' dan sonra adi tam 55 defa dünya müzik listelerinde birinci sirada yer aldi, 120 000 000 tane albülmü satildi ! Bütü bu basari1arin yaninda bir çok ilki de gerçeklestirdi Dalida: Avrupa'da ilk altin plak,ardindan 'elmas plak' ödülü ona verildi,ilk'fan' kavrami Dalida ile pekisti Fransa' da ilk disko tarzi müzigi Dalida sundu, Paris Spor Sarayi gibi önemli bir sahneyi üç hafta kadar uzun bir süre dolduran tek yildiz 'Dalida' oldu. Basarilari defalarca aldigi altin, elmas(1981) ve bronz plaklarla ödüllendirildi, ayrica 1963 ve 1974 yillarinda olmak üzere iki defa 'Dünya oscarini kazandi. 5 Aralik 1963 te'Paris sehri madalyasini' ve Fransa Cumhuriyeti ödülü nü Charles De Gaulles' ün bizzat elinden aldi Fransa müzik tarihinde hiç bir sanatçinin basaramadigi bir olay... Bu denli büyük basari1arla süslü bir hayat ancak bunun yaninda oldukça hassas ve duygusal bir kadin... Yillar boyunca Dalida hayatinin puzzle ini yapti ve bozdu.

    Dalida les années 80" Ist Bu Yüzden Sarki Söylüyorum" 
    Araliksiz basarilarla dolu 37 yillik sanat yasami boyunca, Dalida bir çok sinema filminin de basrolünde oynadi. Ancak sinema elestirmenlerinden tam not alabilmek için 1986 yilina kadar bekledi. Yusuf Sahin'in yönetmenligini üstlendigi Misir-Fransiz yapimi 'Altinci gün' (Sixieme jour' ) filminin baskahramanini canlandirabilmek için hiç tereddültsüz yaslandirilmasima izin verdi ve son derecede trajik bir hayati canlandirarak sinema severlerin karsisma geçti. Böylelikle Dalida, müzik alanindaki sonsuz basarisini, beyaz perde de kanitlamis oldu. Ancak, bütün o görkemli görüntülerinin altinda tanriçalarin bile ruhlarinda çalkantilar ve kalplerinde yaralar olur.
    Dalida da bu kurala aykiri gelmedi. Trajik kaderlerle beslenen efsane daha en basindan beri harektteydi. Çalisma ve basari dolu bütün bu uzun yillar onu yormus ve bunaltmisti.
    Gün geçtikçe kendini daha da yalniz hissetmeye bas1amisti. Artik o; Röportajlarindan birin de'Sanatta basari1i olabildim, hayatta ise asla!', bir digerinde 'Nasi1 dogacagimi seçemedim, ama nasi1 ölecegimi seçebilirim' diyen inciumis, yarali ve yorgun bir kadindi. Sanat hayati ugrana bir kadin olarak özel hayatini feda etmisti. Ne bir kocasi, ne bir sevgilisi ne de bir çocugu vardi ve de ilerleyen yillar kendilerini yavasyavas hissettirmeye bas1amislardi.

    1983 yilinda 'Bir gün bu sahnelerde ölmek istiyorum' diye haykiriyordu yeni 'hit' parçasinda. Ancak, ölümle sahnede kucaklasmadi...54 yasindayken, 2 Mayis 1987 aksami artik haystin kendisine getirecek hiç bir Seyi kalmadigini düsünerek, Paris'te ki o görkemli evinde alti kutu uyku hapi içerck, bir daha hiç bir zaman uyanmamak üzere uyudu ve ardindan yalnizca kisa bir not birakti: 'Beni affedin! Hayat benim için artik tahammül edilemiyecek bir halde!
    Fransa ve bütün Dünya onun hatirasina saygiyla egildiler...
    1987-2011: Ölümünün ardindan 24 yil sonra, Dalida sanki hala daha aramizda. Orlando'nun piyasaya sürdügü tamamen orkestra teknikleri günümüzle özdeslestirilmis Dalida'nin sarkilarindan olusan 4 c.d satis rekorlari hiriyorlar ve bütün diskoteklerde, radyolarda basi çekiyorlar. Dalida'nin sarkilari; 'Mina Tannenboum','Gazon maudit','Un air de famille' ,' Pédale douce' ,'On connait la chanson','Recto/verso' 'Absolument fabuleux' gibi günümüz Fransiz Sinemasinin en önemli yapitlarinda boy gösteriyorlar. 24 Nisan 1997'de Paris'in Montmartre mahallesindeki bir meydana Dalida'nin adi verildi ve bu meydana Dalida'nin heykeltras 'Alsan' tarafindan yapilmis bir heykeli dikildi. Böylece Dalida, Jeanne d'Arc ve Sarah Bernard ile beraber Paris'e heykeli dikilen üç kadindan biri oldu.
    Kimbilir? Belkide Dalida, daha 1969 yilindaki bir sarkisinda karsiladigi 2005 yilini en dogal sekilde kucaklamak için aramizdan ayrildi ! Sasirtici mi? Tabii ki degil, herseyden önce yildizlar her zaman haklidirlar, özellikle de Misir in kizgin günesinin altinda doganlar daha da güçlü bir sekilde sonsuza dek parlarlar.