Frédéric Mitterrand
En 1988, un an après la tragique disparition de Dalida, Frédéric Mitterrand, toujours profondément attristé par la perte de celle qu'il affectionnait tout particulièrement, prononça des paroles poignantes lors de l'hommage rendu à Dalida dans l'émission "La gloire et les larmes" diffusée cette année-là.
"Il est dit qu'au sixième jour des tourments, les âmes qui ont tant lutté trouvent une force renouvelée pour affronter l'avenir... Quel était donc ce nouvel horizon que Dalida attendait ?
Le sixième jour est passé, mais son absence se fait toujours ressentir avec la même intensité. Nous ne saurons jamais si elle s'est simplement endormie juste avant son arrivée, ou si elle l'a suivie là où elle désirait être menée, vers cette paix qu'elle souhaitait tant pour les êtres qu'elle chérissait... Elle nous laisse en héritage des millions de chansons, sans rien demander en retour. On a souvent pensé qu'elle n'avait pas eu sa chance au cinéma... Mais en réalité, c'est le cinéma qui n'a pas eu la chance de croiser suffisamment le chemin de Dalida.
Elle demeure et demeurera une icône pour les générations à venir."
©Thierry Savona