Claire Phoenix (57 ans) Valleyfield

Ça se passe en 1961 ou 62, j'ai 16 ou 17 ans. Luce une fille avec qui je travaille et qui est ma meilleure amie correspond avec un libanais nommé Wadih. En plus des lettres, il lui envoie des enregistrements(tapes) sur lesquels il parle et chante mais, comme il ne chante pas très bien il ajoute aussi des chansons d'une fille très populaire chez-lui Dalida. Elle chante: Plus loin que la terre et Je l'attends. Voila c'est fait, je suis en amour avec cette voix. À partir de là je cherche des disques de cette chanteuse mais chez-moi à Valleyfield au Québec cette Dalida n'est pas encore très populaire, même dans les grands centres comme Montréal j'ai de la difficulté à trouver des disques, mais j'en trouve quand même quelques-uns. Le premier que je trouve est justement: Je l'attends. Ce disque a tellement joué que l'aiguille traversait presque le vinyle... À la même époque Dalida passe à une émission de T.V. au Canada...En habit du dimanche en etait le titre, me voilà donc le dimanche soir rivée au petit écran, je vais enfin la voir et non seulement l'entendre. L'animateur Jacques Normand la présente «la voici en habit du dimanche et en un mot Dalida». Elle est belle, sa voix chaude et grave lui colle tellement bien, c'est un pur ravissement, c'est le bonheur total pour une heure. À cette émisssion Dalida chante Tu croiras, il m'a fallu 40 ans pour trouver cette chanson sur disque. Depuis ce temps, Dalida a toujours accompagné ma vie par ses chansons et son histoire. Quel dommage qu'elle ne soit plus là, mais nous devons accepter son choix... à sa manière. La rose que nous aimons s'en est allée au mois de mai, mais de mai en mai et d'année en année notre rose toujours nous aimerons. Voilà ma rencontre et ma passion pour cette grande chanteuse, cette femme fascinante et si attachante. Dans mon coeur , Dalida tu es toujour là... après tout pourquoi pas ?